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  • Missionnaires ou démissionnaires ?

    Série : La mission, c’est quoi ? - Partie 2 Article rédigé à partir du message du pasteur Raymond Lesage Par définition, un missionnaire c’est quelqu’un qui est envoyé et chargé d’une mission.  Pour plusieurs, la première image qui nous vient en tête est celle de quelqu’un qui s’exile à l’étranger.  Dans Jean 17.18, Jésus disait dans sa prière: « Père…comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. »  Jésus a été le premier missionnaire, ensuite les 12, les 70 et ainsi de suite, de Jérusalem, puis en Judée, en Samarie et jusqu’au bout du monde. Et, depuis plus de 2000 ans, tous les croyants sont appelés à être des missionnaires, appelés par Dieu, envoyés par le Seigneur avec une seule mission : annoncer la Bonne Nouvelle . Plusieurs ressentent de la culpabilité de ne pas témoigner de cette Bonne Nouvelle du salut en Jésus, du moins, de ne pas le faire assez souvent, ou de manquer de temps pour le faire ; même que certains ont carrément abandonné de le faire puisqu’ils n’arrivent pas à amener personne au Seigneur. C’est compréhensible, nous trouvons tous cela très difficile.  C’est plus facile lorsque c’est le Seigneur qui nous envoie des gens. Évangéliser serait LA CHOSE la plus difficile à faire dans la vie chrétienne.  D’autant plus aujourd’hui avec le concept de laïcité qui est imposé. Dans Matthieu 4.18  c’est Jésus qui dit à Pierre et à son frère André  : « Suivez-moi et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »    JE implique que c’est Jésus qui a promis de faire de nous des pêcheurs d’hommes et de nous équiper pour ça. Il nous donne le message et la force de répandre le message de l’Évangile, la Bonne Nouvelle. Est-ce qu’une seule personne peut faire une différence dans l’histoire de l’humanité ? Certainement.  Nous avons juste à penser aux personnes suivantes qui ont changé le cours de l’histoire.  Pour en nommer quelques-uns : Martin Luther , moine converti qui a été l’initiateur de la Réforme protestante.                                                                           Léonardo Da Vinci,  inventeur, artiste et ingénieur. Marie Curie  : pour sa découverte de la radiothérapie comme traitement contre le cancer, l’appareil à rayon X, la radiologie . Albert Einstein,  scientifique.   Louis Pasteur, médecin.   Beethoven, Mozart,  musique. Hubert Reeves, astrophysicien de Montréal. Et la liste pourrait s’étendre davantage.  Où serions-nous aujourd’hui sans chacune de ces personnes qui ont changé positivement le cours de l’Histoire ? Qui serait capable de calculer la valeur de la contribution de ces visionnaires ou celle de centaines de milliers d’autres femmes et hommes et combien de vie ont été sauvées par eux ?  Leurs histoires font la preuve qu’une seule personne peut faire une différence. Juste s’arrêter pour penser à quoi ressemblerait la société si personne ne décidait de devenir médecin, enseignant, menuisier, plombier. Et on pourrait dresser la liste de tous les métiers qui existent dans le monde.  Nous avons besoin de tous ces gens-là. Nous pouvons dresser un parallèle avec le monde spirituel.  Nous avons besoin de pasteurs, d’évangélistes, de docteurs, d’enseignants, mais parmi tout cela, nous avons tous un appel commun – annoncer la Bonne Nouvelle. Toi aussi, tu peux faire une différence et tu n’as pas besoin d’être en santé, célèbre, jeune, fort, ni d’avoir la tête à Papineau ou d’être riche pour faire une différence dans la vie des gens autour de toi, et ce, beaucoup plus que tu ne le penses.                                 Car l’Éternel est celui qui t’a choisi de toute éternité  (Ep 1.4-5).  Il t’appelle toi, il te sauve parfaitement, te prépare et t’envoie avec une mission précise. Une seule. Avec ce que tu es, avec les dons que tu as reçus de lui. Dans l’Ancien Testament, nous avons plusieurs exemples de personnages que nous regardons comme de grands hommes.  Noé, Abraham, Joseph, Moïse, Gédéon.  C’est vrai qu’ils ont accompli de grandes choses mais chacun avait une faiblesse.  Ces situations se répètent partout dans la Bible.  Non pas que Dieu se plait à nous humilier mais à nous garder plus petit pour qu’Il soit capable de faire des choses plus grandes et que nos efforts personnels ne viennent prendre toute la place.  Prenons l’exemple de Gédéon dans Juges 6 et 7 à qui l’Éternel dit : L’Éternel est avec toi vaillant héros. Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian.  N’est-ce pas moi qui t’envoie? Avec quoi se dit Gédéon? Ma famille est la plus pauvre en Manassé, et moi le plus petit de la famille. L’Éternel lui dit : Mais je serai avec toi.  On lit que Gédéon rassemble une armée de 32,000 hommes qu’il présente à Dieu.  La stratégie de Dieu fut d’épurer l’armée qui lui était présentée pour la réduire à 300 hommes.  Le récit raconte qu’ils ont gagné et n’ont même pas eu à se battre, Dieu a combattu pour eux. Dieu a tiré la gloire et eux ont retrouvé la liberté, la joie, la paix, la communion avec leur Dieu…   Plusieurs des personnes mentionnées avant, avaient l’intention d’améliorer la vie de notre société. D’autres comme les médecins, les pompiers, les policiers, les ambulanciers, avaient surtout le désir de sauver des vies.  Le chrétien entre dans une autre catégorie, complètement différente des autres sans rien enlever de leur importance.  Et cette catégorie de personnes est de la plus haute importance. Pourquoi?  Parce que personne d’autre ne va le faire.  Parce que Jésus veut les sauver à travers toi. Que tu les amènes à Lui.  Tu deviens donc co-ouvrier avec Dieu et c’est Lui qui va te surprendre toi et tu le loueras. Jésus est venu nous sauver et veut, à travers nous, sauver les humains : a. d’eux-mêmes (de l’égoïsme, de l’immoralité, des dépendances, de leurs mauvais choix, de leur désespoir); b. du monde qui est sous l’emprise du malin et qui les tient captifs et loin de Dieu; c. de la mort qui est le dernier ennemi et qui les maintient dans la crainte; d. de la mort spirituelle, de l’éternité loin de Dieu qui les attend.   Nous devons reconnaître que nous aussi nous étions perdus. Nous devons donc être habités par la pensée de partager notre salut à ceux qui nous entourent. Comme Paul écrit dans 1 Co 9.19-20 :  Je me suis rendu le serviteur de TOUS AFIN DE GAGNER le plus grand nombre possible.  Pourquoi? Afin de gagner  le plus grand nombre. Les versets 20-22 … afin de.  Démontrant la flexibilité, l’adaptation, dont nous devons faire preuve sans compromis. Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi.  J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. Aujourd’hui, nous sommes heureux de recevoir dans notre église de plus en plus de personnes d’ici et d’ailleurs.  Nous avons besoin de renfort bien que nous soyons près de 300 personnes. Pourquoi? Parce qu’un nombre encore plus grand crie de douleur et espère que quelqu’un se lèvera et viendra pour les secourir.      Lorsque Jésus était sur la terre, que faisait-il? Il aimait, il guérissait, il touchait les intouchables comme les lépreux, les démoniaques, il attirait les enfants, il mangeait avec les collecteurs d’impôts. Que faisait-il? Il gagnait des âmes et leur donnait une nouvelle vie. Facile? Non. Mais avec Dieu tu peux faire des exploits. Plusieurs ici ont eu des parcours extrêmement difficiles.  Qui est allé les chercher? Une personne qui voulait accomplir le plan de Dieu.  Afin que tous soient sauvés, que tous soient gagnés et parviennent à la connaissance de la vérité.  Il n’y a personne ici qui devrait se dire en sortant d’ici : « Je ne veux pas gagner, je veux juste participer. » Le Seigneur a besoin de personnes qui veulent gagner. Parce que c’est notre appel. Notre mission  est de faire des disciples, de les baptiser et de leur enseigner tout ce que le Seigneur a prescrit. Présenter Jésus comme la seule solution  à tous les maux de notre société en mal de vivre et qui désespère.  Bref, toi, eux et Dieu. Autant Dieu t’a préparé, t’a touché et sauvé, autant il prépare ses futurs disciples à être touchés et sauvés. L’Éternel est celui qui t’a choisi de toute éternité, il t’appelle, toi, il te sauve parfaitement, te prépare et t’envoie avec une mission précise. Une seule. Va à la pêche plus souvent en comptant sur LUI. Va avec ce que tu es, avec les yeux que tu as, avec les dons que tu as reçus de lui.  Tu te diras peut-être « Oui, mais moi je n’ai pas ce qu’il faut ».  Il te répondra « Oui, tu as tout ce qu’il faut, Je suis avec toi ».  Les conditions seront peut-être difficiles mais possibles. Dans Jean 3.16-17, Jésus dit : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.  Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

  • Me voici ! Envoie-moi !

    Série : La mission, c’est quoi ? - Partie 3 Article rédigé à partir du message de Devon Wigston Devon Wigston Au cours des nombreux voyages missionnaires qu’il a vécus dans différents pays, Devon Wigston a été marqué par des expériences profondes qui ont forgé son identité. Dieu l’a guidé depuis sa première mission alors qu’il n’avait que 17 ans et il le guide toujours alors qu’il est maintenant un des responsables de Jeunesse en Mission à Dunham en tant que directeur de formation auprès des futurs missionnaires.  Il a vécu et expérimenté différents moyens pour rejoindre les habitants des pays visités et contribuer à transformer leur vie. On nous présente l’évangélisation vécue par un missionnaire expérimenté, mais possible pour tous.  On y retrouve à la fois un témoignage et un message qui nous incitent à la réflexion et à passer à l’action. Mission court terme vs mission long terme On peut distinguer deux types principaux de missions : la mission à court terme et la mission à long terme.  La première se caractérise surtout par une présence auprès d’une église locale ou de missionnaires locaux. La durée est normalement de quelques semaines à quelques mois, contrairement à la mission à long terme qui se mesure habituellement en années. Dans les deux cas, il faut faire preuve de patience et tenir compte des gens sur place. Les coutumes et le mode de vie peuvent être très différents d’un pays à un autre… Enfin, il faut surtout faire confiance à Dieu pour que des impacts surviennent ; même si on ne voit pas nous-mêmes les fruits, Dieu est à l’œuvre. Que dit la Bible au sujet de la mission ? On peut trouver dans différents passages de la Bible des références au désir de Dieu que la Bonne Nouvelle soit connue de tous. Le cœur de Dieu est pour toutes les nations, toutes les ethnies. On le retrouve dès le livre de la Genèse, dans : Genèse 1.28a « Dieu les bénit et leur dit : « Reproduisez-vous, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la! ... » (À Adam et Ève) Et dans Genèse 12.3b « …toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (À Abram) Jésus mentionne spécifiquement aux apôtres que toutes les nations (ethnies) sont concernées, notamment dans Matthieu 28.18-20, Marc 16.15, Actes 1.8 et Actes 13.47. Aller vers les nations, les baptiser et en faire des disciples tout en pouvant compter sur la présence de Jésus, c’est ce qui représente le cœur de la mission pour les apôtres et cela sert de référence aujourd’hui encore pour nous. Jésus a même révélé à Jean la vision d’une foule immense venant de toute nation, toute tribu, de tout peuple et de toute langue qui se trouvait devant le trône de Dieu. (Apocalypse 7.9) Quelle devrait être votre réponse ? Considérant ce que la Bible nous enseigne, quelle devrait être notre réponse ? Dieu veut que toutes les nations soient rejointes et nous avons tous un rôle à jouer. C’est une incitation à penser moins à soi et plus aux autres. Comme le mentionne Matthieu (voir Matthieu 25.34-40), Jésus rappelle le lien direct entre ce qu’on fait pour les autres, surtout ceux qui sont plus vulnérables, et ce que ça lui apporte. Être malade, faible, en danger – c’est être vulnérable. Ne pas connaître Jésus, l’est aussi et même plus ! Se questionner sur son identité face à la mission Il faut se poser la question suivante dans notre rôle face à la mission : « Est-ce que je suis un missionnaire ? ». Ce rôle semble plus évident pour ceux qui occupent des fonctions officielles dans les églises ou les organisations missionnaires, mais c’est aussi le rôle de chaque croyant. Cela fait partie de nos responsabilités. Bien entendu, il faut être prêt à vivre des inconforts, des défis et même faire face à des pertes. Jésus n’a jamais dit que ce serait facile, au contraire. Donc, peu importe notre statut social, notre emploi, etc., nous pouvons contribuer. Il faut rechercher sa mission, car les formes sont très variées. Et il faut d’abord commencer comme l’a fait Ésaïe en se montrant disponible, prêt à l’action. Ésaïe 6.8 J’ai entendu le Seigneur dire : « Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour nous ? ». J’ai répondu : « Me voici ! Envoie-moi! ». Qu’est-ce qui t’en empêche ? On peut faire une longue liste de ce que l’on considère des excuses, des « bonnes raisons » de ne pas s’impliquer dans un rôle missionnaire (pas les ressources, le temps, la formation, la peur de perdre son travail). Quelles sont nos excuses, surtout si on ressent l’appel ? Car Dieu appelle ceux qu’il veut former. Il faut aussi être prêt à renoncer à certains de nos choix, de nos désirs pour répondre « oui » à Jésus. Selon Devon Wigston : « Il n’y a rien de plus beau que de dire oui à Jésus pour l’appel qu’il a pour ta vie. »

  • Je veux une double portion de ton esprit

    Série : L'Esprit Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud  Le sujet d’aujourd’hui n’est pas en lien avec la nourriture ou l’obésité. Évidemment, si nous mangeons une double portion de nos repas, il se peut que nous atteignions l’obésité. L’histoire d’aujourd’hui, décrite dans le livre de 2 Rois au chapitre 2, inclut les personnages suivants : Le personnage principal, Dieu, Élie le prophète, Élisée le successeur, la communauté des prophètes (les étudiants), un char de feu et des chevaux de feu (qui ont préféré être anonymes). Vouloir une double portion de l’esprit prophétique qui était sur Élie, ça ne fait pas prendre de poids !    Récit de 2 Rois 2. 1-15  À trois reprises, Élie demande à Élisée de rester, de ne pas le suivre, à Guilgal (v.2), à Béthel (v.4) et à Jéricho (v.6). À ces trois endroits, Élisée lui répond: «  L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai pas.  » À deux reprises, les membres de la communauté des prophètes, premièrement, ceux de Béthel (v.3), deuxièmement, ceux de Jéricho (v.5) avertissent Élisée: «   Sais-tu que c’est aujourd’hui que l’Éternel va enlever ton seigneur au-dessus de ta tête ? » À ces deux groupes, aux mêmes versets, Élisée, attristé comme s’il ne voulait pas se le faire rappeler, leur répond: « Moi aussi, je le sais. Taisez-vous !  » Élie et Élisée poursuivent leur chemin jusqu’au bord du Jourdain. Non loin, se tiennent 50 membres de la communauté des prophètes qui observent les deux hommes (v.7).  Élie prend son manteau, l’enroule et en frappe l’eau. Elle se sépare et tous deux traversent à pied sec (v.8). Une fois traversé, au verset neuf, Élie demande à Élisée : « Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi   avant d’être enlevé loin de toi ?  » Élisée répond: « Qu’il y ait sur moi une double part de ton esprit !  » Élie lui dit que s’il le voit pendant qu’il sera enlevé, sa demande sera exaucée (v.10). Pendant qu’Élisée fixe son regard sur Élie, peut-être même sans cligner des yeux, car il ne veut rien manquer, un char de feu tiré par des chevaux de feu les sépare l’un de l’autre et dans un tourbillon, Élie monte au ciel (v.11). Semblable à un enfant fier qui joue à cache-cache et qui pointe son père qui s’est laissé trouver par son fils, Élisée, extatique s’écrit: « Mon père ! Mon père ! Char et cavalerie d’Israël ! » Quand il ne le voit plus, en signe de deuil, il déchire ses habits en deux (v.12). Élisée prend le manteau qu’Élie a laissé tomber, et repart vers le Jourdain (v.13). Il frappe l’eau avec ce même manteau et dit : « Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ?  » Pensant à la promesse que s’il voyait Élie enlevé au ciel, il aurait une double part de son esprit, il frappe à nouveau, l’eau se sépare et il traverse (v.14). Les membres de la communauté des prophètes de Jéricho, qui attendaient encore, voient la scène et disent: « L’esprit d’Élie repose sur Élisée !  » (v.15).     1.    Sais-tu que c’est aujourd’hui...?  Élie, Élisée et les apprentis prophètes ont reçu, non par un livre ou une tierce personne, mais de la part de l’Esprit de Dieu, la connaissance que c’était le jour de l’enlèvement d’Élie ! 1 Rois 19 nous révélait déjà Élisée comme successeur d’Élie et là, le temps était arrivé. Élisée attendait cet évènement et était prêt. Sachons qu’ aujourd’hui,  Dieu veut parler à nos cœurs et nos pensées, et nous révéler sa connaissance par son Esprit.  Au travers de la Bible et de son Esprit, nous pouvons connaître Dieu et son plan pour nos vies. De plus, Dieu accorde une importance particulière au mot « Aujourd’hui ». Pour ne citer que ce verset :   Héb 4. 7 « C’est pourquoi Dieu fixe de nouveau un jour  aujourd’hui  - en disant bien longtemps après par David cette parole déjà citée : Aujourd’hui , si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur. »   2.    Je ne te quitterai pas.  Que ce soit au verset 2, 4 ou 6, Élisée maintient son idée de suivre son maître fidèlement. Dieu lui-même nous promet de ne pas nous lâcher et de ne pas nous abandonner (Jos 1.5). Engageons-nous à suivre Jésus comme Élisée suivait Élie. Servons-le dans notre travail et notre église. Soyons fidèles à notre équipe, accomplissons notre mission. Nous sommes appelés à persévérer dans notre vie.    Plus que des mots   Pierre a dit à Jésus qu’il ne le renierait (abandonnerait) pas (Mt 26.35), mais il l’a renié trois fois (Mt 26.70,72 et 74). Jésus a initié dans sa grâce la restauration de sa relation avec Pierre et de son ministère (Jn 21), et ce dernier ne lâcha plus Jésus d’une semelle ! En plus de se confier dans le Seigneur, un remède efficace contre le découragement et l’abandon est de participer à un groupe-vie, car nous avons besoin les uns des autres. L’Église Fusion compte 16 groupes-vie différents pour nous aider à persévérer. Profitez-en, vous n’êtes pas seuls !     Les épreuves répétitives  Certes, être évalués à savoir si nous serons assez forts pour ne pas quitter le Seigneur n’est pas un examen définitif. Plusieurs histoires dans la Bible (notre livre de référence), nous relatent des expériences uniques et personnelles de tests à répétition. Jésus au désert en est une. Il refusa trois fois d’écouter le diable. Ce trompeur quitta et Jésus remplit du Saint-Esprit alla accomplir sa mission. Ne soyez pas surpris des impressions de déjà-vu dans votre vie, car Dieu provoque ces répétitions. Ces épreuves répétitives ont pour but d’éprouver notre cœur, nous faire réussir là où nous avons échoué, apprendre des leçons pour arriver à une foi renouvelée.    3. Dis-moi ce que tu veux ?  Il arrive que Dieu nous demande ce que nous voulons. Après   que Dieu ait posé cette question à Salomon, Salomon demande de lui accorder la sagesse (2 Chr 1.10). Que demandes-tu au Seigneur ? Que veux-tu réellement ? Cette question a pour effet de révéler notre cœur. Élie a demandé à Élisée ce qu’il voulait. Ce dernier connaissait l’appel sur sa vie, sa raison d’être, alors il a demandé de recevoir une double portion de son esprit. Cette demande n’était pas liée au fait de surpasser son maître, mais plutôt pour confirmer, accomplir son appel et recevoir la part due au fils aîné (Dt 21.17). Il était impossible pour Élie de répondre à la demande d’Élisée. Dieu seul peut offrir de son Esprit (Jn 3.34 ; 1 Jn 3.24, 1 Jn 4.13). Plus tard, lorsqu’Élisée se retrouve seul, il ne demande pas l’aide d’Élie, mais celle du Dieu d’Élie qui est le seul capable de nous aider à accomplir notre mission.  Quand nous avons besoin d’un miracle dans notre vie, Dieu est toujours présent !    Conclusion  Le Dieu Tout-Puissant veut nous amener à traverser ce que nous ne pouvons traverser qu’avec Jésus et sa puissance. Aujourd’hui , engageons-nous devant le Seigneur à chercher à le connaître, à   ne pas le quitter et, afin d’accomplir son œuvre pleinement, à demander une double portion de son Esprit-Saint !

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