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- Le divorce et le remariage chez les chrétiens : comprendre un sujet sensible à la lumière des Évangiles
Série : Éthique chrétienne - Partie 3 Parler de divorce et de remariage dans l’Église chrétienne est l’un des sujets les plus chargés d’émotion et de souffrance. Chaque pasteur, chaque Église, chaque croyant finit par être touché, de près ou de loin, par la complexité des relations brisées. Derrière chaque situation de divorce se cachent des larmes, des blessures, des conflits, des regrets… et souvent beaucoup d’incompréhension spirituelle. Ce sujet, pourtant, ne peut être ignoré : il est profondément humain, profondément biblique et profondément actuel. Dans une série sur l’éthique chrétienne — après avoir posé les bases avec l’identité et la fondation biblique — un thème s’impose : quel est le sens du mariage pour Dieu, et que dit réellement la Bible au sujet du divorce et du remariage ? Ce blogue propose une synthèse claire, structurée et respectueuse des Évangiles pour aider les croyants à comprendre ce que Jésus dit… et ce qu’il ne dit pas. 1. Le poids spirituel du mariage : une alliance avant tout Avant même de parler de divorce, il faut comprendre le mariage selon Dieu. Dans la Genèse, trois vérités fondatrices sont établies : Dieu existe. Dieu parle. Dieu structure. Et c’est précisément dans ce troisième principe que s’enracine le mariage. « L’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. » Ainsi, le mariage n’est pas d’abord un sentiment, ni un contrat légal, ni un arrangement culturel. C’est une alliance sacrée , volontairement conclue par un homme et une femme devant Dieu et devant les autres . Ce qui distingue un mariage de la simple cohabitation (concubinage) n’est pas la durée, ni la stabilité, ni la sexualité :👉 c’est l’alliance. Une promesse de vie, signée devant Dieu. Le mariage est donc enraciné dans la structure même de la création. Et c’est pourquoi Jésus dira plus tard : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. » Cela pose le cadre : le mariage n’est jamais juste “un papier”. C’est une procédure terrestre avec une signature céleste. 2. Pourquoi le sujet du divorce est si difficile dans l’Église Ce thème est douloureux parce que la manière dont il a été traité a blessé énormément de croyants. Certains ont été jugés sévèrement. D’autres ont quitté l’Église. D’autres ont carrément abandonné la foi. Certains pensent qu’ils doivent rester célibataires à vie. D’autres se remarient librement en croyant que « le divorce efface le premier mariage ». La confusion, la culpabilité et la douleur sont omniprésentes. Pourquoi autant de chaos ? Parce que les textes sont courts (seulement 4 ou 5 versets dans les Évangiles), mais ont donné lieu à des interprétations radicalement opposées dans l’histoire de l’Église. 3. Ce que disent Marc et Luc : le divorce n’efface pas le mariage Les Évangiles de Marc et de Luc donnent les enseignements les plus “stricts” de Jésus. Marc 10:11–12 « Celui qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère envers la première. Et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. » Deux points majeurs : Marc est le seul à dire qu’une femme peut divorcer. L’emphase n’est pas sur “être divorcé”, mais sur initier un divorce pour se remarier . Voici ce qui est crucial : 👉 Selon Jésus, le divorce n’efface pas automatiquement le mariage. Pourquoi ? Parce que l’adultère ne peut exister que si le premier lien matrimonial est encore valide. S’il n’y avait plus de mariage, Jésus n’utiliserait pas le mot adultère , mais fornication . Donc selon Marc : Divorcer = pas nécessairement un péché. Se remarier après avoir initié un divorce = adultère. Luc 16:18 Luc ajoute une nuance importante : « Celui qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère. » Ici, même la personne qui épouse un divorcé devient adultère. Pourquoi ? 👉 Parce que le premier mariage est toujours considéré comme valide. Marc + Luc établissent donc un principe clair : Le divorce civil ne dissout pas automatiquement le mariage aux yeux de Dieu. Aïe. Oui, c’est dur. Mais c’est le texte nu, tel qu’il est. 4. L’apport de Matthieu : l’unique “clause d’exception” Matthieu introduit quelque chose que les deux autres n’ont pas :👉 une exception. Matthieu 5:31–32 ; 19:8–9 « Celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité , l’expose à devenir adultère. Et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. » C’est ce qu’on appelle la clause d’exception : sauf pour infidélité . Le mot grec utilisé est porneia , qui inclut l’adultère sexuel. Deux grandes interprétations existent : Interprétation A — L’exception s’applique à tout le passage Dans ce cas : L’adultère permet le divorce . Et l’adultère permet le remariage . C’est l’interprétation majoritaire chez les érudits évangéliques. Interprétation B — L’exception ne s’applique qu’au divorce, pas au remariage Ceux qui adoptent cette interprétation disent : L’adultère permet le divorce. MAIS le remariage est interdit dans tous les cas. Cette position a souvent détruit des vies : chrétiens condamnés à rester seuls à 24 ans pour “respecter la Bible", alors que leurs conjoints les ont abandonnés. C’est une lecture théologiquement possible, mais pastoralement dévastatrice. 5. Alors, que dit la Bible en résumé ? A. Le mariage est sacré et structurel C’est Dieu qui signe l’alliance. Deux personnes + Dieu = mariage. B. Le divorce est permis, mais pas banal Permis en cas d’infidélité. Permis sans adultère selon Marc et Luc (ils ne condamnent pas le divorce, mais le remariage après un divorce initié). C. Le remariage n’est légitime que si le lien matrimonial est rompu Selon l’interprétation majoritaire : 🔹 Le lien est rompu par l’adultère .🔹 Le lien n’est pas rompu par un divorce civil seul. D. En absence d’infidélité, se remarier = adultère C’est dur, mais c’est littéralement ce que dit Jésus. 6. La compassion doit accompagner la vérité L’un des points les plus importants du message original est la sensibilisation au cœur des pasteurs : On ne peut pas manipuler des vies. On ne peut pas condamner sans compassion. On ne peut pas enfermer des gens dans des relations abusives. On ne peut pas appliquer des versets sans tenir compte du péché, des blessures, des situations réelles. Jésus dit la vérité… Mais Jésus guérit aussi. Jésus confronte… Mais Jésus relève. Une éthique chrétienne du mariage ne peut exister sans : ✔ Vérité ✔ Miséricorde ✔ Sagesse ✔ Compassion 7. Une parole finale pour les couples, les célibataires et les divorcés Cet enseignement n’a pas pour but : ❌ de condamner ❌ de stigmatiser ❌ d’emprisonner les gens dans la culpabilité Il vise à : ✔ comprendre la vision de Dieu ✔ honorer la structure divine du mariage ✔ protéger les couples ✔ accompagner ceux qui souffrent ✔ éviter les décisions irréversibles prises à la légère Le mariage chrétien est un engagement sacré et sérieux. Mais l’Église doit aussi être un refuge pour les brisés. Conclusion Le divorce et le remariage demeurent des sujets difficiles, parce que les réalités humaines sont douloureuses et complexes. Mais Jésus nous donne un cadre clair : le mariage est une alliance profonde, structurelle, signée par Dieu; le divorce n’efface pas automatiquement cette alliance; l’adultère est la seule raison explicite qui rompt ce lien dans les Évangiles. Mais au-delà des règles, Jésus nous appelle à la compassion, à la miséricorde et à la vérité. C’est seulement en tenant ensemble ces trois réalités que l’Église peut accompagner les couples, les époux blessés, les divorcés et ceux qui cherchent à reconstruire leur vie. Message du pasteur Serge Pinard résumé par ChatGPT
- Aide médicale à mourir : un combat pour la dignité… ou pour la vie?
Série : Éthique chrétienne - Partie 6 Au Québec, l’aide médicale à mourir (AMM) fait maintenant partie du paysage. Beaucoup d’entre nous connaissent quelqu’un qui y a eu recours ou qui y pense sérieusement. Le sujet est lourd, délicat, émotif. Mais justement parce qu’il touche à ce qu’il y a de plus précieux – la vie humaine – les chrétiens ne peuvent pas se taire. Ce message propose un regard biblique et pastoral sur la dignité humaine, la fin de vie et l’AMM. Non pas pour juger ceux qui souffrent, mais pour éclairer nos consciences, fortifier notre espérance et nous appeler à être une Église qui accompagne jusqu’au bout. 1. La vraie dignité commence avec l’image de Dieu Dans le débat public, on parle beaucoup de « mourir dans la dignité ». Mais qu’est-ce que la dignité, au juste? Selon la Bible, la dignité humaine ne se définit ni par la performance, ni par l’autonomie, ni par l’absence de souffrance. Elle repose sur une vérité beaucoup plus profonde : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu, homme et femme il les créa. » (Genèse 1.27) Être à l’image de Dieu, c’est : Être créé par Dieu, voulu par lui Avoir une intelligence, une volonté, une conscience morale Être capable de relation avec Dieu : le connaître, lui parler, l’aimer Être créé pour la communion, l’amour, la parole, la réciprocité Les animaux sont créés par Dieu, mais seuls les êtres humains portent son image. Chaque personne – jeune ou âgée, en santé ou malade, autonome ou dépendante – est porteuse de cette image. C’est ce qui fonde sa dignité inaliénable. Même le péché n’a pas détruit cette image. Elle est ternie, mais non effacée. Et en Jésus-Christ, elle est restaurée : le salut n’est pas seulement un pardon, c’est une recréation « à l’image du Fils ». Dieu nous transforme « de gloire en gloire ». Et l’incarnation de Jésus vient confirmer de manière éclatante la valeur du corps humain. Dieu a pris chair. Il a assumé une vie humaine, un corps humain, une mort humaine. En mourant pour tous, il montre que chaque être humain a une valeur suffisante pour que Dieu donne sa vie pour lui. Voilà la dignité selon Dieu. Rien à voir avec la capacité de se laver seul, de monter les escaliers ou de ne pas souffrir. 2. Mourir dans la dignité : que veut-on dire? Dans le langage courant, « mourir dans la dignité » est souvent associé à l’idée de pouvoir choisir le moment et la manière de sa mort. L’AMM est alors présentée comme un « geste de dignité », un dernier contrôle sur sa vie. Mais aux yeux de Dieu, souffrir ou être infirme ne rend personne indigne. Si la dignité vient de l’image de Dieu, aucune souffrance, aucune faiblesse, aucune dépendance ne peut la retirer. Mourir dignement, du point de vue biblique, ce n’est pas : Choisir l’heure de sa mort Éviter à tout prix la souffrance Mourir dignement, c’est plutôt : Recevoir des soins adéquats pour soulager la douleur Être entouré d’amour, de présence, de prière Glorifier Dieu jusqu’au bout, dans la foi et l’espérance Laisser Dieu rester souverain sur le moment et la manière de notre départ L’apôtre Paul le disait ainsi : « Christ sera glorifié dans mon corps, avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort. » (Philippiens 1.20) La dignité, pour le chrétien, c’est vivre et mourir pour Jésus, dans la confiance, l’obéissance et l’espérance – pas dans le contrôle absolu de sa propre fin. 3. Un cadre légal qui s’élargit… mais pas forcément moral Sur le plan juridique, tout a changé très vite. Avant 2016 : euthanasie et suicide assisté étaient des actes criminels. 2016 – Loi C-14 : dépénalisation et encadrement de l’AMM pour les adultes aptes, atteints d’une maladie grave et irrémédiable, en déclin avancé, avec une mort « raisonnablement prévisible ». 2021 – Loi C-7 : la mort n’a plus besoin d’être prévisible. L’AMM devient accessible à des personnes avec maladies ou handicaps graves et persistants, même hors phase terminale. En parallèle : introduction des demandes anticipées, obligation pour les maisons de soins palliatifs d’offrir l’AMM, réflexion en cours sur l’inclusion des troubles psychiatriques comme seule condition (reportée, mais toujours à l’étude). Le résultat? Au Québec, entre 2018 et 2023, la proportion de décès par AMM est passée d’environ 1,9 % à près de 6,8 %. Des milliers de Québécois meurent chaque année par AMM, et la courbe continue de monter. Important : Ce n’est pas parce qu’une chose est légale qu’elle est morale et bibliquement juste. Le cannabis, les changements de genre, certaines formes de sexualité… et maintenant l’AMM : la loi change, mais la Parole de Dieu reste la même. 4. Euthanasie, suicide assisté, soins palliatifs : bien distinguer Pour y voir clair, il faut distinguer plusieurs réalités : Euthanasie active : un médecin ou une infirmière administre volontairement une substance qui provoque la mort. Euthanasie passive : arrêt d’un traitement qui ne fait plus que prolonger artificiellement la vie (machines, alimentation artificielle, etc.), pour laisser la mort suivre son cours. Cela peut être, dans certains cas, éthiquement acceptable : on ne tue pas, on cesse de s'acharner. Suicide assisté : la personne se donne elle-même la mort, avec les moyens fournis par un professionnel de la santé. Soins palliatifs : accompagnement global qui vise à soulager la douleur, apaiser la souffrance, soutenir la personne et ses proches, sans chercher ni à hâter, ni à retarder la mort. Les soins palliatifs sont profondément compatibles avec la foi chrétienne. Soulager la douleur, entourer la personne, accompagner avec compassion, c’est très différent de provoquer intentionnellement la mort. Déjà dans la Bible, on voit l’idée de soulager la souffrance des mourants, par exemple avec des boissons fortes comme analgésique primitif (Prov 31.6). Il ne s’agit pas de banaliser l’ivresse, mais de reconnaître que calmer la douleur peut être un geste de compassion. 5. Les grands enjeux éthiques de l’aide médicale à mourir Plusieurs enjeux majeurs se cachent derrière l’acceptation grandissante de l’AMM : Autonomie versus protection des vulnérables On invoque le droit de décider de sa fin. Mais une demande est-elle vraiment libre quand la personne est en détresse, dépressive, isolée, ou se sent comme un fardeau pour sa famille? Valeur de la vie versus “qualité de vie” Qui décide qu’une vie n’est plus « digne d’être vécue »? Le critère de « qualité de vie » est extrêmement subjectif et glissant. Le rôle du médecin : soignant ou celui qui donne la mort? Traditionnellement, le médecin est là pour soigner, soulager, guérir. L’AMM bouleverse ce rôle. Beaucoup de professionnels vivent un profond malaise moral. Le glissement progressif (effet “porte de garage”) On commence avec des critères stricts, puis on les élargit : phase terminale → maladies graves → handicaps → éventuellement troubles psychiatriques. Une fois la porte ouverte, elle s’ouvre souvent de plus en plus. Justice et équité Si les soins palliatifs sont insuffisants, l’AMM peut devenir la « solution » par défaut pour les plus pauvres, les plus isolés, les moins bien servis dans le réseau de la santé. C’est profondément injuste. Impact culturel Plus l’AMM devient courante, plus elle se banalise. On en vient à voir les personnes âgées, malades ou handicapées comme « moins utiles »… et donc potentiellement « mieux mortes ». Ça tue, silencieusement, notre sens du sacré de la vie. Double demande : AMM et don d’organes Lorsque la même personne est candidate à l’AMM et donneuse d’organes, une nouvelle pression peut apparaître : « ce serait mieux si… ». Même subtile, cette pression pose un réel problème éthique. 6. L’éthique chrétienne : la vie est sacrée, Dieu est souverain La Bible est claire : la vie humaine appartient à Dieu. « C’est moi qui fais vivre et qui fais mourir. » (Deutéronome 32.39) « Tu ne commettras pas de meurtre. » (Exode 20.13) Nous ne sommes pas propriétaires de nous-mêmes. Nous appartenons à Dieu, deux fois : par la création par la rédemption en Jésus-Christ Paul va jusqu’à dire : « Si nous vivons, c’est pour le Seigneur que nous vivons ; et si nous mourons, c’est pour le Seigneur que nous mourons. » (Romains 14.7–8) La foi chrétienne affirme que : La vie humaine est sacrée du début à la fin. Nous n’avons pas l’autorité morale de choisir d’en finir nous-mêmes. Même la mort peut être un lieu où Christ est glorifié par notre confiance, notre persévérance, notre espérance. La mort n’est pas le bout de l’histoire : Jésus prépare une place pour les siens, et la résurrection est notre espérance ultime. Dans cette perspective, l’AMM apparaît comme une usurpation de la souveraineté de Dieu au moment ultime. 7. Le rôle de l’Église : présence, compassion, espérance Dire non à l’euthanasie ne suffit pas. L’éthique chrétienne dit surtout oui à une présence fidèle, aimante et porteuse d’espérance. Concrètement, cela signifie : Visiter les malades et les personnes en fin de vie Briser la solitude et l’isolement Prier pour la guérison quand c’est possible – et pour la paix quand la guérison ne vient pas Offrir des paroles de vie, de courage, de consolation Soutenir les familles épuisées Défendre l’accès à de bons soins palliatifs pour tous Porter la lumière de l’Évangile dans les débats publics, par des lettres, des pétitions, de l’engagement social Jésus a dit : « J’étais malade et vous m’avez visité. » La parabole du bon Samaritain reste notre modèle : voir, être ému de compassion, se rapprocher, soigner, prendre en charge, accompagner. « Va, et toi, fais de même. » Que ce soit aussi l’appel adressé à nos églises aujourd’hui. 8. Redécouvrir l’« art de bien mourir » Au 15ᵉ siècle, en pleine peste noire, les chrétiens ont développé ce qu’on a appelé l’Ars moriendi , l’art de bien mourir. Des petits manuels simples aidaient les croyants à vivre leurs derniers jours dans la foi, la paix et l’espérance. On y parlait : des tentations du mourant (désespoir, impatience, incrédulité, etc.) des vertus à cultiver (foi, patience, humilité, détachement) des questions à poser pour affermir la foi des prières de préparation à la mort de l’imitation de Christ dans sa passion et sa mort Bien mourir, selon cette tradition chrétienne, c’est : être réconcilié avec Dieu se détacher des biens terrestres espérer la miséricorde de Dieu pardonner et chercher la paix avec les autres Et la bonne nouvelle, c’est qu’on n’a pas besoin d’attendre le dernier moment pour vivre cela. Se réconcilier avec Dieu, demander pardon, pardonner, mettre de l’ordre dans nos relations… tout cela peut (et doit) commencer maintenant. Conclusion : choisir la vie, la dignité et l’espérance Face à l’aide médicale à mourir, l’éthique chrétienne : Refuse l’idée que la solution à la souffrance soit de provoquer la mort Affirme la dignité de toute personne, quelle que soit sa condition Proclame que la vie et la mort appartiennent à Dieu Propose une espérance plus forte que la souffrance et la mort Appelle l’Église à devenir une communauté de présence, de soins, de compassion et d’espérance La loi permet l’AMM. Mais personne n’est obligé d’y recourir. En Christ, nous avons d’autres voies : la sainteté, la confiance, la solidarité, les soins, l’espérance. Que le peuple de Dieu choisisse la vie. Que nos églises deviennent des lieux où on accompagne jusqu’au bout, où on porte les fardeaux les uns des autres, où on rappelle que la mort n’est pas le dernier mot. Et que, jusqu’à notre dernier souffle, nous puissions dire : « Seigneur, ma vie et ma mort sont à toi. Que tout en moi, même ma manière de mourir, te glorifie. » Message du pasteur David Naud résumé par ChatGPT
- 🕊️ Répondre à l’appel de Dieu
Quand la voix du ciel rejoint le cœur humain Il y a, dans la vie de chaque croyant, un moment où le cœur perçoit un appel qui dépasse la routine et le connu. Cet appel n’est pas une simple émotion spirituelle : c’est la voix même de Dieu qui invite à quitter le rivage de la sécurité pour marcher sur les eaux de la foi. Dans son message passionné, le pasteur Luc Dumont nous entraîne dans cette dynamique de l’appel divin : une voix qui dérange, qui déplace, mais surtout, qui transforme. 🔥 Dieu n’appelle pas les qualifiés, il qualifie ceux qu’il appelle Dès les premières minutes, le message résonne d’une vérité puissante : Dieu ne cherche pas des héros parfaits, mais des cœurs disponibles. Luc Dumont rappelle que chaque appel de Dieu commence souvent dans la faiblesse, comme pour Moïse, Gédéon ou Jérémie. « Dieu ne te demande pas ce que tu as, mais ce que tu es prêt à Lui donner. » L’appel n’est pas un diplôme spirituel, mais un acte de confiance. C’est dans la vulnérabilité que la grâce se déploie, dans l’obéissance que la puissance se manifeste. Répondre à l'appel de Dieu, c’est accepter d’être façonné, corrigé, transformé pour un dessein plus grand que soi. 🙌 L’appel commence toujours par une rencontre Avant l’envoi, il y a la rencontre. Dieu ne confie pas une mission sans d’abord se révéler. Chaque grand serviteur biblique — Abraham, Moïse, Ésaïe, Pierre ou Paul — a vécu un face-à-face avec la gloire de Dieu. « Tu ne peux pas parler pour Dieu si tu ne L’as pas entendu. » L’appel ne se trouve pas dans l’activisme religieux, mais dans l’intimité. Ce n’est pas le bruit du monde, mais le murmure de Sa présence qui allume le feu du ministère. Cette rencontre brise les ambitions humaines et fait naître une passion pure. On ne répond pas à Dieu par habitude, mais par révélation. 🚶♂️ Répondre, c’est marcher sans voir tout le chemin La foi authentique ne reçoit pas de carte complète. Dieu montre une étape, pas tout le parcours. Il nous apprend à dépendre de Lui, pas de nos plans. « Quand Dieu t’appelle, Il ne te donne pas toutes les réponses. Il te dit juste : suis-Moi. » Répondre à l’appel, c’est quitter la peur du contrôle. Comme Abraham quittant son pays sans savoir où il allait, celui qui dit oui à Dieu accepte de marcher dans l’inconfort. L’appel n’est pas un contrat rassurant, mais une aventure divine — une marche de foi, jour après jour, où la fidélité vaut plus que la compréhension. 💔 Le prix de l’appel : renoncer pour mieux recevoir Suivre Dieu a un coût. Répondre à Son appel, c’est parfois quitter une carrière, un confort, une réputation. Mais c’est pour trouver un trésor bien plus précieux : Sa présence et Son approbation. « Tu ne peux pas dire oui à Dieu et rester là où tu es. » Chaque “non” à soi-même devient un “oui” plus fort à Sa volonté. C’est dans la vallée du renoncement que Dieu révèle Sa fidélité. Ce que l’on perd pour Lui n’est jamais perdu ; c’est semé pour une moisson plus grande. 🌍 L’appel personnel devient une bénédiction collective L’appel de Dieu ne concerne jamais seulement celui qui le reçoit. Quand un homme ou une femme se lève dans l’obéissance, d’autres trouvent la lumière. L’obéissance individuelle déclenche des percées collectives. « Ton appel n’est pas un privilège personnel, c’est une mission pour le monde. » Ainsi, répondre à Dieu, c’est participer à Son plan rédempteur. C’est devenir un canal par lequel Sa grâce atteint les autres. 💫 Conclusion : Quand Dieu appelle, la seule bonne réponse est “oui” Le pasteur Luc Dumont termine avec douceur et feu : le moment est venu de dire à nouveau “me voici". Répondre à l’appel de Dieu, c’est oser avancer même quand tout semble incertain. C’est choisir l’obéissance plutôt que la peur , la foi plutôt que la logique . Car au fond, il n’y a rien de plus grand que de marcher dans le plan du Créateur. Quand on dit “oui”, le ciel s’ouvre, la paix descend, et la vie trouve enfin son sens. 💬 « L’appel de Dieu n’est pas réservé aux pasteurs ou aux missionnaires ; il s’adresse à chaque cœur qui veut Le servir. Là où tu es, avec ce que tu as, commence simplement à dire oui. » Article rédigé par ChatGPT à partir du message du pasteur Luc Dumont





