Recherche
63 résultats trouvés avec une recherche vide
- Espoir pour les désespérés
Série : Levez les yeux ! Partie 2 Article rédigé à partir du message du pasteur Raymond Lesage Reportons-nous dans le temps, il y a des milliers d’années, où Dieu fit une promesse à Abraham qui allait s’accomplir à travers l’histoire du peuple d’Israël. Cette promesse décrite en Genèse 12 nous dit : « Tu seras une bénédiction pour toutes les familles de la terre » . Cette promesse s’étend d’Abraham, à travers les histoires du peuple d’Israël, jusqu’à la venue de Jésus. Elle est plus que jamais réelle dans nos vies aujourd’hui. Le récit dans 2 Rois chapitre 7 nous fournit un bel exemple de bénédiction avec lequel nous pouvons faire un parallèle avec nos propres vies. 2 Rois 7. 3-9 Il y avait à l'entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l'un à l'autre: Quoi! resterons-nous ici jusqu'à ce que nous mourions? Si nous songeons à entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons; et si nous restons ici, nous mourrons également. Allons nous jeter dans le camp des Syriens; s'ils nous laissent vivre, nous vivrons et s'ils nous font mourir, nous mourrons. Ils partirent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens; et lorsqu'ils furent arrivés à l'entrée du camp des Syriens, voici, il n'y avait personne. Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande armée, et ils s'étaient dit l'un à l'autre: Voici, le roi d'Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens pour venir nous attaquer. Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu'il était, et ils s'enfuirent pour sauver leur vie. Les lépreux, étant arrivés à l'entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l'argent, de l'or, et des vêtements, qu'ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu'ils allèrent cacher. Puis ils se dirent l'un à l'autre: Nous n'agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu'à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi. Trois choses à considérer en rapport avec la bénédiction : 1. L’expérience des bénédictions ; 2. L’objet de la plus grande bénédiction de Dieu ; 3. Le partage de la bénédiction reçue. 1. L’expérience des bénédictions Le texte ci-dessus nous présente un exemple de bénédiction dans un contexte de misère causée par le péché. Il s’agit de l’histoire de quatre lépreux qui ont faim et soif. D’abord, l’expérience . Ils ont faim et soif et leur survie dépend d’un choix risqué. Devant trois choix qui se présentent à eux, ils doivent prendre une décision. Qu’ont-ils à perdre ? Ce qu’ils ne savent pas, c’est que Dieu a préparé le terrain. Alors ils se rendent vers le camp des Syriens. Malgré leurs craintes, ils ont tout de même fait le pas. À la base, ils cherchaient à manger et à boire. Ils trouvent ce dont ils avaient besoin et encore plus. À la lumière de ce récit, on peut définir une bénédiction comme une expérience extraordinaire, que nous n’attendons pas, mais que nous souhaitons, comme un cadeau venu du ciel. Quelque chose qui vient combler un besoin. 2. L’objet de la plus grande bénédiction de Dieu Les lépreux font l’expérience de bénédictions qui comblent des besoins matériels. Cette dernière est tout de même l’œuvre de Dieu. Comme les lépreux, nous sommes des morts en sursis à cause du péché. Aujourd’hui, l’expérience qui nous est offerte est la vie éternelle en Jésus. Éph. 2. 5 « …nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ… » Il est important de souligner et de réaliser combien grande est la bénédiction que Dieu nous offre aujourd’hui. Le don de la vie éternelle en Jésus. 3. Le partage de cette bénédiction Au verset 8 de 2 Rois, les lépreux goûtent et savourent la découverte et vont, dans un premier temps, cacher les biens trouvés. Cependant, ils réalisent au verset 9 que c’était mal de garder tout pour eux. Habités d’un sentiment de crainte, Dieu les amène à partager aux autres ce qu’ils ont trouvé. Étant bénis autant par notre Seigneur Jésus, nous aussi devons partager la bénédiction que nous avons reçue . En Jésus nous avons reçu : l’élection, la sainteté, le pardon de nos péchés, la vie éternelle, et bien plus encore. Prenons conscience de la bénédiction qui nous a été offerte par sa grâce, uniquement parce que Dieu le voulait et sans que nous le méritions. Tournons-nous vers ceux qui ont faim et soif de cette bénédiction et qui sont perdus tout comme nous l’étions. Les lépreux sont devenus les évangélistes de leur bénédiction. L’apôtre Paul disait : « Je sais en qui j’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé… » Un jour, un journaliste sportif demanda à Wayne Gretsky comment il était devenu le meilleur marqueur de tous les temps dans la LNH. Il a répondu : « J’ai lancé au but le plus souvent possible. » Tout comme lui, ne manquons pas l’occasion de partager aux autres ce que Dieu a fait pour nous.
- Gagnons le plus grand nombre !
Série : Levez les yeux ! - Partie 3 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Dans le livre The Millenials Mosaic , les sociologues Bibby, Thiessen et Bailey ressortent qu’en 2008, 54% des jeunes de 15 à 19 ans avaient des besoins spirituels. En 2016, ce sont 58% des jeunes du même âge qui manifestaient ces besoins. Le plus grand besoin des Canadiens est la spiritualité. Notre travail dans l'évangélisation et celui de Dieu À l’exemple de l’apôtre Paul qui s’est rendu serviteur de tous afin de gagner le plus grand nombre de non croyants (1 Co 9, 19), les chrétiens sont appelés à répandre l’Évangile partout sur la terre pour que le maximum de personnes soient sauvées . Il est tout aussi important lorsqu’on partage l’Évangile d’être clair et efficace, il s’agit de se faire tout à tous (1 Co 9, 22), c’est-à-dire d’utiliser le langage et les références que l’autre peut comprendre facilement. Le plus important n’est pas d’impressionner le non croyant avec de beaux mots et un long discours, mais de partager le message du Christ mort à la croix pour nous délivrer de la mort et du péché. Ceci nécessite une adaptation en fonction du milieu dans lequel on se trouve et aussi des personnes auxquelles on s’adresse. Nous savons selon Romains 1, 16 que Dieu a sa responsabilité dans le salut d’une personne : « En effet, je n’ai pas honte de l’Évangile de Christ : c’est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d’abord, mais aussi du non-Juif. » Ça prend la puissance de Dieu pour sauver les croyants. Cependant, le prochain passage exprime la responsabilité humaine dans le salut des humains, celui de semer la parole et de le faire de façon compréhensible pour notre auditeur : « Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du semeur. Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur : cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin. » (Mt 13, 18-19) La parabole du semeur nous dit que ça prend une bonne terre et une compréhension de l'Évangile, sinon l'ennemi vient voler la semence. En même temps, un Évangile incomplet ne sauve pas . Juste dire Jésus t'aime ne sauve pas, car quelqu’un peut demander pourquoi est-ce qu'il m'aime ? On ne se connaît même pas! Et ça s'arrête là. D’un autre côté, le fait de seulement mentionner que l'être humain est pécheur est insuffisant pour comprendre l'Évangile, car certains ne savent pas que voler, mentir, convoiter sont des péchés dont nous sommes redevables à Dieu. Faire prendre conscience à quelqu’un de ses paroles et de ses actions contre Dieu ; que Dieu l'a créé et qu'il l'aime ; qu’il a pardonné tous ses péchés en Jésus-Christ afin de rétablir la relation entre lui et Dieu ; cela commence à être plus compréhensible, et il s’agit de la bonne nouvelle qui sauve. Il reste à la personne à croire à l’Évangile, à l’accepter et à se détourner de ses péchés. Nous devons donc semer dans les cœurs, mais de la bonne façon, car s'il n'y a pas de semences, il n'y aura pas de récolte non plus. Il faut se rappeler qu’on n’est pas responsable des résultats, mais seulement de témoigner. Et on le fait pour être fidèle à Dieu. Il nous demande de témoigner de sa bonne nouvelle. À la fin des temps, il demandera à chacun de nous si nous l’avons fait – et même, du mieux que nous pouvions – alors soyons fidèles ! On n'est pas fidèle uniquement lorsque des gens se convertissent à Jésus-Christ, on l'est quand on partage Jésus-Christ tout simplement. Pour gagner des âmes Paul a été un fidèle témoin du Seigneur , complètement dévoué pour le salut du plus grand nombre, en se faisant tout à tous . Il s’est fait Juif avec les Juifs afin d’en gagner le plus grand nombre. Il a été jusqu’à faire circoncire Timothée qui l’accompagnait, à donner une offrande au Temple de Jérusalem et à se laisser battre de verges par les Juifs pour ne pas qu’ils ferment la porte à l’Évangile et ne pas leur être en scandale. Il s’est également fait Grec pour les Grecs afin de gagner les Grecs. Dans ce cas, Paul n’a pas utilisé l’Ancien Testament pour leur témoigner, mais il a parlé du grand Créateur de tous, il a appris la culture grecque, a utilisé un de leurs poètes, a philosophé pour enfin parler du jugement à venir et de Jésus, seul juste juge et Sauveur de toute l’humanité. Paul s’est également fait faible avec les faibles. C’est-à-dire qu’il s’est privé de certains aliments qui pouvaient gêner l’écoute de ceux qui sacrifiaient des animaux à leurs dieux. Il s’est privé financièrement auprès des Corinthiens de ce qui lui aurait été dû, car il voyait que c’était un sujet sensible dans leur foi faible. Paul mentionne en 1 Co 9, 22-23 : « …je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais toutes choses à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. » Qu’es-tu prêt à faire pour gagner des âmes ? As-tu fait tout ce que tu pouvais pour parler de Christ à tes proches ? Es-tu conscient que si une personne meurt sans Christ elle va en enfer ? Ton attitude et tes actions montrent-elles que tu es un disciple de Christ ? Ne prêchons pas seulement en paroles, mais aussi par nos actes. Que par notre gentillesse, notre joie de vivre et notre amour, les autres puissent voir que Jésus-Christ vit en nous. Jésus, l'exemple suprême En conclusion, j’aimerais partager que le plus grand exemple de se faire tout à tous, c’est l’incarnation de Jésus le Fils de Dieu ! Jésus-Christ, Dieu fait homme. Il s’est fait humain avec les humains, pour sauver les humains. Il a pris la condition humaine en se dépouillant de la gloire du ciel afin de compatir à nos faiblesses, être puni à notre place et satisfaire pleinement la justice de Dieu. Dieu l’a ressuscité et lui a donné le nom au-dessus de tout nom. Le nom de Jésus amène et amènera tout être humain à fléchir le genou devant lui. (Phil 2, 4-11). Crois en son nom et soumets-toi avec reconnaissance à sa seigneurie. J'aimerais dire aux personnes qui sont découragées, à celles qui sentent le poids de leur culpabilité, qui sont dans l'incertitude ou l'angoisse de la vie, lève tes yeux vers Jésus ! Il est Dieu qui s’est fait humain pour gagner ta vie. Lis la Bible, joins l'église de façon sérieuse et assidue, participe aux groupes en semaine et vois ta vie transformée par la Parole du Seigneur !
- Caractéristiques d’une vie spirituelle inébranlable
Un article du pasteur Charles F. Stanley Comment savoir si vous êtes fort ? Je ne parle pas de la force physique, mais des qualités qui manifestent une vie spirituelle dynamique. Dans Matthieu 7.24-29, Jésus a raconté une histoire qui indique la source de la force spirituelle. Ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui y obéissent bâtissent leur vie sur un fondement inébranlable, tandis que ceux qui l’entendent et n’y obéissent pas bâtissent leur vie sur du sable. Le fondement de notre vie pourrait demeurer invisible. Cependant, notre réaction aux tempêtes de la vie révèle en qui ou en quoi nous nous confions. Si nous nous appuyons sur autre chose que Dieu, les pressions nous anéantiront. Pour nous aider à évaluer si nous avons bâti notre vie sur un bon fondement, réfléchissons à quelques caractéristiques d’une vie spirituelle solidement établie. Premièrement, nous devons édifier notre vie sur les enseignements de la Parole de Dieu et les appliquer. Quand nous comprenons que le Seigneur nous parle directement par la Bible, elle devient alors un trésor prisé. Nous devrions constamment obéir à ses principes, plutôt qu’à l’occasion. Lorsque nous nous nourrissons fidèlement de l’Écriture, le Saint-Esprit nous remémore certains passages pour nous aider à bien réagir à nos circonstances. Voilà pourquoi Jésus a dit que « le Consolateur, le Saint-Esprit […] vous rappellera tout ce que moi je vous ai dit » (Jean 14.26). De plus, la Bible nous permet d’être « transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que [nous discernions] quelle est la volonté de Dieu » (Romains 12.2). Par l’Écriture, nous apprenons à envisager nos circonstances en adoptant une perspective biblique qui nous rend capables de prendre de bonnes décisions et de bien réagir aux épreuves. Deuxièmement, il est prioritaire de passer du temps seul dans la prière. La prière nous rapproche de Dieu et constitue un moyen essentiel d’affermir notre relation avec lui. Par cette discipline spirituelle, nous communiquons avec le Seigneur au sujet de tout. Quand les disciples ont eu besoin de force pour résister à la tentation, Jésus leur a conseillé : « Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible » (Matthieu 26.41). Une vie sans prière est une vie sans puissance. Troisièmement, les chrétiens en bonne santé spirituelle voient dans le Seigneur Jésus la force de leur vie. Il nous arrive souvent de l’oublier et de croire en notre propre force, celle qui nous fait dire : « Aide-toi et le ciel t’aidera. » Pourtant, quand l’apôtre Paul a souffert d’une « écharde dans la chair » et qu’il a prié Dieu de l’en débarrasser, le Seigneur lui a répondu : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12.7,9). Une dépendance humble de Dieu mène à la force spirituelle. Quatrièmement, ceux qui obéissent en général à la Parole perçoivent l’adversité comme un moyen d’affermir leur foi. Je n’échangerais contre rien la douleur, les épreuves et les déceptions que j’ai connues, parce que Dieu s’en est servi pour stimuler ma croissance dans la foi. Au lieu de nous plaindre et de remettre en question l’amour de Dieu dans les moments difficiles, cherchons à comprendre ses desseins et faisons-lui confiance. Dieu ne veut pas nous enlever toutes nos épreuves, mais nous transformer par elles en chrétiens pieux qui accomplissent sa volonté (Jacques 1.2-4). Cinquièmement, notre vigueur spirituelle augmentera dans la mesure où nous nous impliquerons dans une assemblée locale où l’on enseigne fidèlement la Bible. Les croyants qui fréquentent une Église grandissent au moyen de la prédication de la Parole, du culte collectif, d’un service altruiste, de l’encouragement mutuel et en s’aimant les uns les autres. Voilà pourquoi il faut, si possible, fréquenter une Église et y tisser des liens. Nous avons besoin les uns des autres. Nous bâtissons tous notre vie sur quelque chose : soit le fondement ferme de Dieu, soit les sables mouvants du monde. Quel est votre fondement ? Peu importe votre âge ou ce que vous avez fait dans le passé, il n’est jamais trop tard pour cesser d’ériger votre vie sur le sable et la bâtir sur le roc. Ce projet de construction se poursuivra jusqu’au jour où le Seigneur nous prendra auprès de lui. Nous serons alors des versions meilleures et résilientes de nous-mêmes, que nous n’aurions pas pu devenir par nos propres efforts.


