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  • Le divorce et le remariage chez les chrétiens : comprendre un sujet sensible à la lumière des Évangiles

    Série : Éthique chrétienne - Partie 3 Parler de divorce et de remariage dans l’Église chrétienne est l’un des sujets les plus chargés d’émotion et de souffrance. Chaque pasteur, chaque Église, chaque croyant finit par être touché, de près ou de loin, par la complexité des relations brisées. Derrière chaque situation de divorce se cachent des larmes, des blessures, des conflits, des regrets… et souvent beaucoup d’incompréhension spirituelle. Ce sujet, pourtant, ne peut être ignoré : il est profondément humain, profondément biblique et profondément actuel. Dans une série sur l’éthique chrétienne — après avoir posé les bases avec l’identité et la fondation biblique — un thème s’impose : quel est le sens du mariage pour Dieu, et que dit réellement la Bible au sujet du divorce et du remariage ? Ce blogue propose une synthèse claire, structurée et respectueuse des Évangiles pour aider les croyants à comprendre ce que Jésus dit… et ce qu’il ne dit pas. 1. Le poids spirituel du mariage : une alliance avant tout Avant même de parler de divorce, il faut comprendre le mariage selon Dieu. Dans la Genèse, trois vérités fondatrices sont établies : Dieu existe. Dieu parle. Dieu structure. Et c’est précisément dans ce troisième principe que s’enracine le mariage. « L’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. » Ainsi, le mariage n’est pas d’abord un sentiment, ni un contrat légal, ni un arrangement culturel. C’est une alliance sacrée , volontairement conclue par un homme et une femme devant Dieu et devant les autres . Ce qui distingue un mariage de la simple cohabitation (concubinage) n’est pas la durée, ni la stabilité, ni la sexualité :👉 c’est l’alliance. Une promesse de vie, signée devant Dieu. Le mariage est donc enraciné dans la structure même de la création. Et c’est pourquoi Jésus dira plus tard : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. » Cela pose le cadre : le mariage n’est jamais juste “un papier”. C’est une procédure terrestre avec une signature céleste. 2. Pourquoi le sujet du divorce est si difficile dans l’Église Ce thème est douloureux parce que la manière dont il a été traité a blessé énormément de croyants. Certains ont été jugés sévèrement. D’autres ont quitté l’Église. D’autres ont carrément abandonné la foi. Certains pensent qu’ils doivent rester célibataires à vie. D’autres se remarient librement en croyant que « le divorce efface le premier mariage ». La confusion, la culpabilité et la douleur sont omniprésentes. Pourquoi autant de chaos ? Parce que les textes sont courts (seulement 4 ou 5 versets dans les Évangiles), mais ont donné lieu à des interprétations radicalement opposées  dans l’histoire de l’Église. 3. Ce que disent Marc et Luc : le divorce n’efface pas le mariage Les Évangiles de Marc et de Luc donnent les enseignements les plus “stricts” de Jésus. Marc 10:11–12 « Celui qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère envers la première. Et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. » Deux points majeurs : Marc est le seul à dire qu’une femme peut divorcer. L’emphase n’est pas sur “être divorcé”, mais sur initier un divorce pour se remarier . Voici ce qui est crucial : 👉 Selon Jésus, le divorce n’efface pas automatiquement le mariage. Pourquoi ? Parce que l’adultère ne peut exister que si le premier lien matrimonial est encore valide. S’il n’y avait plus de mariage, Jésus n’utiliserait pas le mot adultère , mais fornication . Donc selon Marc : Divorcer = pas nécessairement un péché. Se remarier après avoir initié un divorce = adultère. Luc 16:18 Luc ajoute une nuance importante : « Celui qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère. » Ici, même la personne qui épouse  un divorcé devient adultère. Pourquoi ? 👉 Parce que le premier mariage est toujours considéré comme valide. Marc + Luc établissent donc un principe clair : Le divorce civil ne dissout pas automatiquement le mariage aux yeux de Dieu. Aïe. Oui, c’est dur. Mais c’est le texte nu, tel qu’il est. 4. L’apport de Matthieu : l’unique “clause d’exception” Matthieu introduit quelque chose que les deux autres n’ont pas :👉 une exception. Matthieu 5:31–32 ; 19:8–9 « Celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité , l’expose à devenir adultère. Et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. » C’est ce qu’on appelle la clause d’exception  : sauf pour infidélité . Le mot grec utilisé est porneia , qui inclut l’adultère sexuel. Deux grandes interprétations existent : Interprétation A — L’exception s’applique à tout le passage Dans ce cas : L’adultère permet le divorce . Et l’adultère permet le remariage . C’est l’interprétation majoritaire chez les érudits évangéliques. Interprétation B — L’exception ne s’applique qu’au divorce, pas au remariage Ceux qui adoptent cette interprétation disent : L’adultère permet le divorce. MAIS le remariage est interdit dans tous les cas. Cette position a souvent détruit des vies : chrétiens condamnés à rester seuls à 24 ans pour “respecter la Bible", alors que leurs conjoints les ont abandonnés. C’est une lecture théologiquement possible, mais pastoralement dévastatrice. 5. Alors, que dit la Bible en résumé ? A. Le mariage est sacré et structurel C’est Dieu qui signe l’alliance. Deux personnes + Dieu = mariage. B. Le divorce est permis, mais pas banal Permis en cas d’infidélité. Permis sans  adultère selon Marc et Luc (ils ne condamnent pas le divorce, mais le remariage après un divorce initié). C. Le remariage n’est légitime que si le lien matrimonial est rompu Selon l’interprétation majoritaire : 🔹 Le lien est rompu par l’adultère .🔹 Le lien n’est pas  rompu par un divorce civil seul. D. En absence d’infidélité, se remarier = adultère C’est dur, mais c’est littéralement ce que dit Jésus. 6. La compassion doit accompagner la vérité L’un des points les plus importants du message original est la sensibilisation au cœur des pasteurs : On ne peut pas manipuler des vies. On ne peut pas condamner sans compassion. On ne peut pas enfermer des gens dans des relations abusives. On ne peut pas appliquer des versets sans tenir compte du péché, des blessures, des situations réelles. Jésus dit la vérité… Mais Jésus guérit aussi. Jésus confronte… Mais Jésus relève. Une éthique chrétienne du mariage ne peut exister sans : ✔ Vérité ✔ Miséricorde ✔ Sagesse ✔ Compassion 7. Une parole finale pour les couples, les célibataires et les divorcés Cet enseignement n’a pas pour but : ❌ de condamner ❌ de stigmatiser ❌ d’emprisonner les gens dans la culpabilité Il vise à : ✔ comprendre la vision de Dieu ✔ honorer la structure divine du mariage ✔ protéger les couples ✔ accompagner ceux qui souffrent ✔ éviter les décisions irréversibles prises à la légère Le mariage chrétien est un engagement sacré et sérieux. Mais l’Église doit aussi être un refuge pour les brisés. Conclusion Le divorce et le remariage demeurent des sujets difficiles, parce que les réalités humaines sont douloureuses et complexes. Mais Jésus nous donne un cadre clair : le mariage est une alliance profonde, structurelle, signée par Dieu; le divorce n’efface pas automatiquement cette alliance; l’adultère est la seule raison explicite qui rompt ce lien dans les Évangiles. Mais au-delà des règles, Jésus nous appelle à la compassion, à la miséricorde et à la vérité. C’est seulement en tenant ensemble ces trois réalités que l’Église peut accompagner les couples, les époux blessés, les divorcés et ceux qui cherchent à reconstruire leur vie. Message du pasteur Serge Pinard résumé par ChatGPT

  • Aide médicale à mourir : un combat pour la dignité… ou pour la vie?

    Série : Éthique chrétienne - Partie 6 Au Québec, l’aide médicale à mourir (AMM) fait maintenant partie du paysage. Beaucoup d’entre nous connaissent quelqu’un qui y a eu recours ou qui y pense sérieusement. Le sujet est lourd, délicat, émotif. Mais justement parce qu’il touche à ce qu’il y a de plus précieux – la vie humaine – les chrétiens ne peuvent pas se taire. Ce message propose un regard biblique et pastoral sur la dignité humaine, la fin de vie et l’AMM. Non pas pour juger ceux qui souffrent, mais pour éclairer nos consciences, fortifier notre espérance et nous appeler à être une Église qui accompagne jusqu’au bout. 1. La vraie dignité commence avec l’image de Dieu Dans le débat public, on parle beaucoup de « mourir dans la dignité ». Mais qu’est-ce que la dignité, au juste? Selon la Bible, la dignité humaine ne se définit ni par la performance, ni par l’autonomie, ni par l’absence de souffrance. Elle repose sur une vérité beaucoup plus profonde : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu, homme et femme il les créa. » (Genèse 1.27) Être à l’image de Dieu, c’est : Être créé par Dieu, voulu par lui Avoir une intelligence, une volonté, une conscience morale Être capable de relation avec Dieu : le connaître, lui parler, l’aimer Être créé pour la communion, l’amour, la parole, la réciprocité Les animaux sont créés par Dieu, mais seuls les êtres humains portent son image. Chaque personne – jeune ou âgée, en santé ou malade, autonome ou dépendante – est porteuse de cette image. C’est ce qui fonde sa dignité inaliénable. Même le péché n’a pas détruit cette image. Elle est ternie, mais non effacée. Et en Jésus-Christ, elle est restaurée : le salut n’est pas seulement un pardon, c’est une recréation « à l’image du Fils ». Dieu nous transforme « de gloire en gloire ». Et l’incarnation de Jésus vient confirmer de manière éclatante la valeur du corps humain. Dieu a pris chair. Il a assumé une vie humaine, un corps humain, une mort humaine. En mourant pour tous, il montre que chaque être humain a une valeur suffisante pour que Dieu donne sa vie pour lui. Voilà la dignité selon Dieu. Rien à voir avec la capacité de se laver seul, de monter les escaliers ou de ne pas souffrir. 2. Mourir dans la dignité : que veut-on dire? Dans le langage courant, « mourir dans la dignité » est souvent associé à l’idée de pouvoir choisir le moment et la manière de sa mort. L’AMM est alors présentée comme un « geste de dignité », un dernier contrôle sur sa vie. Mais aux yeux de Dieu, souffrir ou être infirme ne rend personne indigne. Si la dignité vient de l’image de Dieu, aucune souffrance, aucune faiblesse, aucune dépendance ne peut la retirer. Mourir dignement, du point de vue biblique, ce n’est pas : Choisir l’heure de sa mort Éviter à tout prix la souffrance Mourir dignement, c’est plutôt : Recevoir des soins adéquats pour soulager la douleur Être entouré d’amour, de présence, de prière Glorifier Dieu jusqu’au bout, dans la foi et l’espérance Laisser Dieu rester souverain sur le moment et la manière de notre départ L’apôtre Paul le disait ainsi : « Christ sera glorifié dans mon corps, avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort. » (Philippiens 1.20) La dignité, pour le chrétien, c’est vivre et mourir pour Jésus, dans la confiance, l’obéissance et l’espérance – pas dans le contrôle absolu de sa propre fin. 3. Un cadre légal qui s’élargit… mais pas forcément moral Sur le plan juridique, tout a changé très vite. Avant 2016  : euthanasie et suicide assisté étaient des actes criminels. 2016 – Loi C-14  : dépénalisation et encadrement de l’AMM pour les adultes aptes, atteints d’une maladie grave et irrémédiable, en déclin avancé, avec une mort « raisonnablement prévisible ». 2021 – Loi C-7  : la mort n’a plus besoin d’être prévisible. L’AMM devient accessible à des personnes avec maladies ou handicaps graves et persistants, même hors phase terminale. En parallèle  : introduction des demandes anticipées, obligation pour les maisons de soins palliatifs d’offrir l’AMM, réflexion en cours sur l’inclusion des troubles psychiatriques comme seule condition (reportée, mais toujours à l’étude). Le résultat? Au Québec, entre 2018 et 2023, la proportion de décès par AMM est passée d’environ 1,9 % à près de 6,8 %. Des milliers de Québécois meurent chaque année par AMM, et la courbe continue de monter. Important : Ce n’est pas parce qu’une chose est légale qu’elle est morale et bibliquement juste. Le cannabis, les changements de genre, certaines formes de sexualité… et maintenant l’AMM : la loi change, mais la Parole de Dieu reste la même. 4. Euthanasie, suicide assisté, soins palliatifs : bien distinguer Pour y voir clair, il faut distinguer plusieurs réalités : Euthanasie active  : un médecin ou une infirmière administre volontairement une substance qui provoque la mort. Euthanasie passive  : arrêt d’un traitement qui ne fait plus que prolonger artificiellement la vie (machines, alimentation artificielle, etc.), pour laisser la mort suivre son cours. Cela peut être, dans certains cas, éthiquement acceptable : on ne tue pas, on cesse de s'acharner. Suicide assisté  : la personne se donne elle-même la mort, avec les moyens fournis par un professionnel de la santé. Soins palliatifs  : accompagnement global qui vise à soulager la douleur, apaiser la souffrance, soutenir la personne et ses proches, sans chercher ni à hâter, ni à retarder la mort. Les soins palliatifs sont profondément compatibles avec la foi chrétienne. Soulager la douleur, entourer la personne, accompagner avec compassion, c’est très différent de provoquer intentionnellement la mort. Déjà dans la Bible, on voit l’idée de soulager la souffrance des mourants, par exemple avec des boissons fortes comme analgésique primitif (Prov 31.6). Il ne s’agit pas de banaliser l’ivresse, mais de reconnaître que calmer la douleur peut être un geste de compassion. 5. Les grands enjeux éthiques de l’aide médicale à mourir Plusieurs enjeux majeurs se cachent derrière l’acceptation grandissante de l’AMM : Autonomie versus protection des vulnérables On invoque le droit de décider de sa fin. Mais une demande est-elle vraiment libre quand la personne est en détresse, dépressive, isolée, ou se sent comme un fardeau pour sa famille? Valeur de la vie versus “qualité de vie” Qui décide qu’une vie n’est plus « digne d’être vécue »? Le critère de « qualité de vie » est extrêmement subjectif et glissant. Le rôle du médecin : soignant ou celui qui donne la mort? Traditionnellement, le médecin est là pour soigner, soulager, guérir. L’AMM bouleverse ce rôle. Beaucoup de professionnels vivent un profond malaise moral. Le glissement progressif (effet “porte de garage”) On commence avec des critères stricts, puis on les élargit : phase terminale → maladies graves → handicaps → éventuellement troubles psychiatriques. Une fois la porte ouverte, elle s’ouvre souvent de plus en plus. Justice et équité Si les soins palliatifs sont insuffisants, l’AMM peut devenir la « solution » par défaut pour les plus pauvres, les plus isolés, les moins bien servis dans le réseau de la santé. C’est profondément injuste. Impact culturel Plus l’AMM devient courante, plus elle se banalise. On en vient à voir les personnes âgées, malades ou handicapées comme « moins utiles »… et donc potentiellement « mieux mortes ». Ça tue, silencieusement, notre sens du sacré de la vie. Double demande : AMM et don d’organes Lorsque la même personne est candidate à l’AMM et donneuse d’organes, une nouvelle pression peut apparaître : « ce serait mieux si… ». Même subtile, cette pression pose un réel problème éthique. 6. L’éthique chrétienne : la vie est sacrée, Dieu est souverain La Bible est claire : la vie humaine appartient à Dieu. « C’est moi qui fais vivre et qui fais mourir. » (Deutéronome 32.39) « Tu ne commettras pas de meurtre. » (Exode 20.13) Nous ne sommes pas propriétaires de nous-mêmes. Nous appartenons à Dieu, deux fois : par la création par la rédemption en Jésus-Christ Paul va jusqu’à dire : « Si nous vivons, c’est pour le Seigneur que nous vivons ; et si nous mourons, c’est pour le Seigneur que nous mourons. » (Romains 14.7–8) La foi chrétienne affirme que : La vie humaine est sacrée du début à la fin. Nous n’avons pas l’autorité morale de choisir d’en finir nous-mêmes. Même la mort peut être un lieu où Christ est glorifié par notre confiance, notre persévérance, notre espérance. La mort n’est pas le bout de l’histoire : Jésus prépare une place pour les siens, et la résurrection est notre espérance ultime. Dans cette perspective, l’AMM apparaît comme une usurpation de la souveraineté de Dieu au moment ultime. 7. Le rôle de l’Église : présence, compassion, espérance Dire non à l’euthanasie ne suffit pas. L’éthique chrétienne dit surtout oui  à une présence fidèle, aimante et porteuse d’espérance. Concrètement, cela signifie : Visiter les malades et les personnes en fin de vie Briser la solitude et l’isolement Prier pour la guérison quand c’est possible – et pour la paix quand la guérison ne vient pas Offrir des paroles de vie, de courage, de consolation Soutenir les familles épuisées Défendre l’accès à de bons soins palliatifs pour tous Porter la lumière de l’Évangile dans les débats publics, par des lettres, des pétitions, de l’engagement social Jésus a dit : « J’étais malade et vous m’avez visité. » La parabole du bon Samaritain reste notre modèle : voir, être ému de compassion, se rapprocher, soigner, prendre en charge, accompagner. « Va, et toi, fais de même. » Que ce soit aussi l’appel adressé à nos églises aujourd’hui. 8. Redécouvrir l’« art de bien mourir » Au 15ᵉ siècle, en pleine peste noire, les chrétiens ont développé ce qu’on a appelé l’Ars moriendi , l’art de bien mourir. Des petits manuels simples aidaient les croyants à vivre leurs derniers jours dans la foi, la paix et l’espérance. On y parlait : des tentations du mourant (désespoir, impatience, incrédulité, etc.) des vertus à cultiver (foi, patience, humilité, détachement) des questions à poser pour affermir la foi des prières de préparation à la mort de l’imitation de Christ dans sa passion et sa mort Bien mourir, selon cette tradition chrétienne, c’est : être réconcilié avec Dieu se détacher des biens terrestres espérer la miséricorde de Dieu pardonner et chercher la paix avec les autres Et la bonne nouvelle, c’est qu’on n’a pas besoin d’attendre le dernier moment pour vivre cela. Se réconcilier avec Dieu, demander pardon, pardonner, mettre de l’ordre dans nos relations… tout cela peut (et doit) commencer maintenant. Conclusion : choisir la vie, la dignité et l’espérance Face à l’aide médicale à mourir, l’éthique chrétienne : Refuse l’idée que la solution à la souffrance soit de provoquer la mort Affirme la dignité de toute personne, quelle que soit sa condition Proclame que la vie et la mort appartiennent à Dieu Propose une espérance plus forte que la souffrance et la mort Appelle l’Église  à devenir une communauté de présence, de soins, de compassion et d’espérance La loi permet l’AMM. Mais personne n’est obligé d’y recourir. En Christ, nous avons d’autres voies : la sainteté, la confiance, la solidarité, les soins, l’espérance. Que le peuple de Dieu choisisse la vie. Que nos églises deviennent des lieux où on accompagne jusqu’au bout, où on porte les fardeaux les uns des autres, où on rappelle que la mort n’est pas le dernier mot. Et que, jusqu’à notre dernier souffle, nous puissions dire : « Seigneur, ma vie et ma mort sont à toi. Que tout en moi, même ma manière de mourir, te glorifie. » Message du pasteur David Naud résumé par ChatGPT

  • 🕊️ Répondre à l’appel de Dieu

    Quand la voix du ciel rejoint le cœur humain Il y a, dans la vie de chaque croyant, un moment où le cœur perçoit un appel qui dépasse la routine et le connu. Cet appel n’est pas une simple émotion spirituelle : c’est la voix même de Dieu qui invite à quitter le rivage de la sécurité pour marcher sur les eaux de la foi. Dans son message passionné, le pasteur Luc Dumont  nous entraîne dans cette dynamique de l’appel divin : une voix qui dérange, qui déplace, mais surtout, qui transforme. 🔥 Dieu n’appelle pas les qualifiés, il qualifie ceux qu’il appelle Dès les premières minutes, le message résonne d’une vérité puissante : Dieu ne cherche pas des héros parfaits, mais des cœurs disponibles. Luc Dumont rappelle que chaque appel de Dieu commence souvent dans la faiblesse, comme pour Moïse, Gédéon ou Jérémie. « Dieu ne te demande pas ce que tu as, mais ce que tu es prêt à Lui donner. » L’appel n’est pas un diplôme spirituel, mais un acte de confiance. C’est dans la vulnérabilité que la grâce se déploie, dans l’obéissance que la puissance se manifeste. Répondre à l'appel de Dieu, c’est accepter d’être façonné, corrigé, transformé pour un dessein plus grand que soi. 🙌 L’appel commence toujours par une rencontre Avant l’envoi, il y a la rencontre. Dieu ne confie pas une mission sans d’abord se révéler. Chaque grand serviteur biblique — Abraham, Moïse, Ésaïe, Pierre ou Paul — a vécu un face-à-face avec la gloire de Dieu. « Tu ne peux pas parler pour Dieu si tu ne L’as pas entendu. » L’appel ne se trouve pas dans l’activisme religieux, mais dans l’intimité. Ce n’est pas le bruit du monde, mais le murmure de Sa présence qui allume le feu du ministère. Cette rencontre brise les ambitions humaines et fait naître une passion pure. On ne répond pas à Dieu par habitude, mais par révélation. 🚶‍♂️ Répondre, c’est marcher sans voir tout le chemin La foi authentique ne reçoit pas de carte complète. Dieu montre une étape, pas tout le parcours. Il nous apprend à dépendre de Lui, pas de nos plans. « Quand Dieu t’appelle, Il ne te donne pas toutes les réponses. Il te dit juste : suis-Moi. » Répondre à l’appel, c’est quitter la peur du contrôle. Comme Abraham quittant son pays sans savoir où il allait, celui qui dit oui à Dieu accepte de marcher dans l’inconfort. L’appel n’est pas un contrat rassurant, mais une aventure divine — une marche de foi, jour après jour, où la fidélité vaut plus que la compréhension. 💔 Le prix de l’appel : renoncer pour mieux recevoir Suivre Dieu a un coût. Répondre à Son appel, c’est parfois quitter une carrière, un confort, une réputation. Mais c’est pour trouver un trésor bien plus précieux : Sa présence et Son approbation. « Tu ne peux pas dire oui à Dieu et rester là où tu es. » Chaque “non” à soi-même devient un “oui” plus fort à Sa volonté. C’est dans la vallée du renoncement que Dieu révèle Sa fidélité. Ce que l’on perd pour Lui n’est jamais perdu ; c’est semé pour une moisson plus grande. 🌍 L’appel personnel devient une bénédiction collective L’appel de Dieu ne concerne jamais seulement celui qui le reçoit. Quand un homme ou une femme se lève dans l’obéissance, d’autres trouvent la lumière. L’obéissance individuelle déclenche des percées collectives. « Ton appel n’est pas un privilège personnel, c’est une mission pour le monde. » Ainsi, répondre à Dieu, c’est participer à Son plan rédempteur. C’est devenir un canal par lequel Sa grâce atteint les autres. 💫 Conclusion : Quand Dieu appelle, la seule bonne réponse est “oui” Le pasteur Luc Dumont termine avec douceur et feu : le moment est venu de dire à nouveau “me voici". Répondre à l’appel de Dieu, c’est oser avancer même quand tout semble incertain. C’est choisir l’obéissance plutôt que la peur , la foi plutôt que la logique . Car au fond, il n’y a rien de plus grand que de marcher dans le plan du Créateur. Quand on dit “oui”, le ciel s’ouvre, la paix descend, et la vie trouve enfin son sens. 💬  « L’appel de Dieu n’est pas réservé aux pasteurs ou aux missionnaires ; il s’adresse à chaque cœur qui veut Le servir. Là où tu es, avec ce que tu as, commence simplement à dire oui. » Article rédigé par ChatGPT à partir du message du pasteur Luc Dumont

  • Le premier moment de la grâce

    L’union avec Christ est l’une des vérités qui fondent tous les rapports avec Dieu. D’ailleurs, l’acte de Dieu qui nous joint à Christ et à ce qu’il a accompli est la seule opération de l’Esprit qui permet au pécheur de vivre une transformation qui régénère et oriente ses affections vers le divin. C’est pour cette raison que les croyants doivent saisir cette vérité qui non seulement fonde le rapport salvateur avec Dieu, mais devient une source formidable pour affronter tout ce qui peut s’opposer au croyant, tout au long de son pèlerinage ici-bas. Le passage de la lettre aux Romains 6. 1-14 devient une véritable révélation pour tous ceux et celles dont la foi repose sur cette compréhension de notre union avec Christ.   Pour nous, afin de bien comprendre les deux premiers versets du chapitre 6, il nous faut saisir les vérités du chapitre 5.12-21. Les voici :   Tous les êtres humains participent au péché d’Adam sous une forme ou une autre (romains 5.12-14). La grâce ne fonctionne pas comme le péché : un seul péché et tous sont morts. La grâce et le don de la grâce sont efficaces même s’il y a eu plusieurs péchés (Romains 5.15-17). Le péché d’Adam a produit le règne du péché. L’obéissance du deuxième Adam a produit le règne de la justice (romains 5.18-19). La loi produit la mort. La grâce produit la vie éternelle (Romains 5.20-21).   Deux grandes questions :   Romains 6.1 Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? Romains 6.2  Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?   La première question est rhétorique. Elle fonctionne comme une hypothèse qui a pour but d’introduire le problème. La deuxième question est la réponse, une réponse qui mérite notre attention.   La réponse paulinienne contient une révélation du premier moment de la grâce, « nous qui sommes morts ». Cette affirmation n’est pas la proposition d’une action, mais une allégation au sujet de la condition du croyant. Paul ne nous laisse pas dans l’ambiguïté face à la mort. Ce n’est pas la mort naturelle dont parle l’apôtre, mais la mort au péché qui nous est présenté comme un roi régnant sur une sphère, un domaine. Dans l’union avec Christ, en sa mort, nous avons coupé le lien qui nous gardait dans le règne du péché. Maintenant, le péché ne peut plus imposer son règne aux croyants.   De même que la mort naturelle sépare le mort de tout contact avec notre réalité, notre union avec Christ en sa mort produit une coupure radicale avec le règne du péché. Bien que le croyant pèche encore, il n’appartient plus à ce règne des ténèbres. Il est sous la gouvernance de la grâce.   Saisir cette vérité produit une sécurité inaltérable, qu’on ne peut révoquer, car l’union avec le Christ ne dépend pas du croyant, mais de Dieu seul, qui, par sa grâce, nous fait ce don si merveilleux. Je suis mort au péché une fois pour toutes.   Que Dieu nous accorde de bien saisir les implications de cette bénédiction sécurisante.

  • Les fondements de l’éthique

    Série : Éthique chrétienne - Partie I Je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que ceux et celles qui ont expérimenté la nouvelle naissance, qui ont été régénérés, qui sont saints, qui sont justifiés et qui ont reçu le Saint-Esprit « ne peuvent plus vivre selon les croyances et la conduite morale du monde en rébellion contre Dieu » (1Pi 1.18-19; 4.2; Ép 4.17-24) .  Nous ne le pouvons plus parce que nous avons vécu la régénération spirituelle qui est l’acte de Dieu par lequel le Saint-Esprit installe le nouveau principe de vie, de sorte que les dispositions gouvernantes de notre cœur sont réorientées vers la sainteté et l’amour pour Dieu. Ainsi, le pécheur pardonné et régénéré est rendu capable de vivre pour Dieu en toute circonstance (2Pi 1.3).   Puisque nous avons la vie de Dieu en nous par le Saint-Esprit, nous devons vivre dans ce monde à la lumière de notre expérience de Dieu. Les questions morales et le souci de bien comprendre la volonté de Dieu sur plusieurs sujets sont devenus d’une très grande importance en raison du déraillement moral de notre société québécoise qui impose de plus en plus des valeurs immorales aux Québécois. Ainsi, connaître ce qui fonde notre éthique évangélique est primordial.   La prédication ce matin n’a pas pour but de fournir aux croyants la réponse à toutes les questions d’éthique sur divers sujets, mais de comprendre ce qui fonde notre éthique chrétienne. Pour ce faire, trois prémices seront mises de l’avant.   1. Le premier fondement : Dieu existe (Gen 1.1) La Bible ne prouve pas l’existence de Dieu. Elle déclare son existence. Puisque Dieu n’est pas un être matériel dans son essence, il est impossible de le concevoir comme un objet quelconque. Encore moins, la science ne peut l’examiner puisqu’il est impossible de soumettre Dieu au microscope. C’est ici que la foi joue un rôle nécessaire. L’apôtre Jean a écrit dans son Évangile : Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si cet enseignement vient de Dieu, ou si mes paroles viennent de moi-même  (7.17). Rechercher Dieu précède la connaissance de Dieu et non recevoir la connaissance Dieu pour ensuite le chercher. La foi précède le connaître. Dieu n’est pas prouvable. Il a choisi de se révéler suivant notre désir de le connaître. L’existence de Dieu détermine l’issue de l’Éthique. Qui dicte ce qui est bien ou mal si Dieu n’existe pas ? Il ne reste que l’homme et sa relativité.   2. Le deuxième fondement : Dieu a parlé (Gen 1.3) Le texte génésique dit : Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. C’est le mot « dit » qui prédomine dans ce texte. Dieu a parlé ! Il n’a pas pointé du doigt ni fait un signe de la tête. Dieu A PARLÉ ! La parole prononcée est en fait un acte performatif qui revient à réaliser l’action qu’il exprime. Parler est plus que dire des mots, c’est l’expression de sa volonté et l’actualisation de son intention. Il parle et la chose arrive, se crée. Ça c’est de la puissance ! De plus, le Deutéronome dit : L’Eternel écrivit sur les tables ce qui avait été écrit sur les premières, les dix paroles qu’il vous avait dites  sur la montagne, du milieu du feu, le jour de l’assemblée … (10.4). Notons en plus que ce que Dieu dit est vrai ne peut être mensonge. L’auteur de 2 Samuel affirme en disant : «  Seigneur Eternel, tu es Dieu, et tes paroles sont vérité  » (2Sam 7.28). Alors, tout ce que Dieu nous a révélé dans sa parole écrite, la Bible, est la vérité. Lorsqu’il a parlé sur l’argent, le mariage, le sexe, le gouvernement, la vie, les relations humaines, etc., c’est la vérité. Même si les hommes retiennent la vérité captive (Rom 1.18), ils ne peuvent pas la changer.   3. Le troisième fondement : Gen 1.1 Au commencement Dieu CRÉA le ciel et la terre. (Gen 1.1). La Genèse nous dit que la terre était informe et vide (Gen 1.2) et lorsque Dieu a commencé à parler, il a commencé à structurer la terre. Structurer signifie que la matière et la non-matière ont pris la forme de l’intention de Dieu, de sa volonté. Il s’en est suivi que tout ce qui existe dans son essence signifie ce que Dieu a signifié. La vérité est le sens que Dieu a donné à sa création. Le péché a resignifié mauvaisement la création de Dieu dans l’acte de désobéissance des premiers parents. Maintenant, l’argent, le mariage, le sexe, le gouvernement, la vie, les relations humaines ne portent plus le sens du divin. Cependant, pour nous les croyants, par le moyen de la Parole de Dieu écrite et l’influence du Saint-Esprit et après avoir vécu l’expérience régénératrice, nous avons une connaissance de Dieu qui nous permet de retrouver le véritable sens de tout ce que notre Dieu a créé.   Alors, notre éthique ne peut plus être comme celle du monde qui ne connaît pas les intentions du divin.   Mémorisons ces trois petites expressions : Dieu existe Dieu a parlé Dieu a structuré Elles sont le fondement de notre raison de vivre et de notre conduite.

  • Développer ton attachement avec Dieu

    Article rédigé à partir du message de René Laframboise Lors d’une rencontre avec un groupe d’hommes de notre église, René Laframboise nous a présenté sa vision du concept de l’attachement à Dieu sous l’angle incontournable du lien Père-fils (aussi valable pour le lien Père-fille). Au-delà de la compréhension de ce concept, l’importance de toucher le cœur de chaque homme présent a guidé notre conférencier invité.   Résumé Le thème « Développer ton attachement avec Dieu »  aborde la question fondamentale de ce à quoi nous nous attachons dans la vie : ce qui donne sens, valeur, sécurité et plénitude à notre existence. L’attachement est ce qui nous rend heureux, ce qui comble notre besoin d’appartenance et de reconnaissance. À l’inverse, le manque d’attachement adéquat crée un vide intérieur, une insatisfaction et un malaise profond.   1. La construction de la personne : quitter et s’attacher La Bible enseigne, dans Genèse 2:24, que « l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme  ». Ce verset illustre les étapes de la construction d’une personne adulte : quitter  et s’attacher .   Quitter  signifie se détacher de la dépendance envers nos parents ou toute figure d’appui extérieur, afin de devenir autonome et responsable. Ce n’est pas se lancer dans le vide, mais apprendre à voler de ses propres ailes. On ne se détache pas parce qu’on se marie, mais pour  être capable d’aimer et de s’attacher sainement .   La deuxième étape, essentielle pour l’équilibre de l’adulte, est de s’attacher à Dieu . Comme le dit le Psaume 63:8 : « Mon âme est attachée à toi ; ta droite me soutient.  » Cet attachement permet de découvrir son identité véritable et de développer une sécurité intérieure. Le bonheur se trouve d’abord seul, en Dieu, avant de pouvoir être partagé. Enfin, pour celui qui se marie, il y a un troisième attachement , celui à l’autre, mais toujours avec Dieu au centre . Cet équilibre permet une relation conjugale solide, où la dépendance affective laisse place à une interdépendance saine , fondée sur la communion et la complicité.   2. Le processus d’attachement à Dieu Beaucoup d’hommes vivent une carence intérieure liée à « l’absence du père », qu’elle soit terrestre ou spirituelle. L’auteur Guy Corneau, dans Père manquant, fils manqué , décrit ce vide comme un manque de structure interne : sans la figure paternelle, plusieurs hommes peinent à se sentir solides, à définir leurs objectifs ou à savoir ce qui est bon pour eux. On retrouvera également chez ces hommes de l’insécurité et des idées confuses. Cette absence engendre une fragilité, souvent masquée par une carapace extérieure.   Chez les femmes, cette blessure se manifeste autrement. Monique Brillon, dans Ces pères qui ne savent pas aimer , décrit des femmes qui peinent à aimer ou à se sentir aimées, en raison d’un sentiment d’abandon hérité de leur enfance. Reconnaître nos manques familiaux aide à mieux « quitter » ce passé et à s’attacher à Dieu. Toute identité construite ailleurs qu’en Lui finit par créer une dépendance.   Considérer d’où je viens pour mieux quitter, puis m’attacher à Dieu.   3. Les signes d’un manque d’attachement : les béquilles Quand Dieu n’est pas au centre, l’homme cherche inconsciemment à combler son vide intérieur par des substituts  : dépendances affectives, sexuelles, matérielles ou comportementales. Ces béquilles peuvent être : Les dépendances relationnelles ou affectives, où l’on cherche chez autrui la validation que seul Dieu peut donner. Ex. Les dépendances à la pornographie, souvent liées non au désir sexuel, mais au besoin de confirmation et de valeur personnelle. On trouvera un bon exemple dans le passage relatant la discussion de Jésus avec la femme Samaritaine. Le travail, l’activisme, la renommée, le succès, les possessions : autant de moyens d’alimenter artificiellement le sentiment d’exister. Mais ces appuis deviennent des chaînes : « Tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit  » (1 Corinthiens 6:12). Dieu reproche à Israël d’avoir abandonné la source d’eau vive pour se creuser « des citernes crevassées  » (Jérémie 2:13).   4. L’attachement à Dieu : se libérer de nos dépendances S’attacher à Dieu, c’est entrer dans une relation vivante avec un Père qui construit notre homme intérieur  (Éphésiens 3:14-17). Nous ne nous découvrons jamais seuls, mais dans la relation : d’abord avec nos parents, puis avec Dieu.   14 A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père,  15 duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre,  16 afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur,  17 en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, …   Le Père céleste veut combler nos carences , remplacer l’absence du père terrestre  par Sa présence aimante, et restaurer notre identité . Il console (2 Corinthiens 1:3-5), et crée de nouveau (Jean 10:10), par Sa Parole (Jean 1:1-3 ; Deutéronome 8:3). Par Sa parole, Dieu nourrit et fortifie notre être intérieur :   Il nous aime  d’un amour éternel (Jérémie 31:3) Il nous valorise  et nous approuve (Ésaïe 43:4 ; Genèse 1:31) Il nous guide  (Psaume 32:8) Il veille  sur nous (Ésaïe 41:10,13) Il nous rend capables  et courageux (Josué 1:9 ; Philippiens 4:13)   Recevoir ces vérités avec foi transforme notre perception de nous-mêmes et renforce notre attachement à Lui.   Quand Dieu parle, il remplit.   5. Cultiver la communion avec Dieu Cet attachement se développe à travers une vie de communion  : L’adoration , qui consiste à offrir à Dieu tout ce que nous avons de plus précieux. Adorer, c’est placer Dieu à la première place et renoncer à nos idoles. La Parole , méditée jour et nuit (Psaume 1:2), nourrit notre âme et nous garde enracinés dans la vérité.   L’adoration authentique, comme celle évoquée dans Jean 4, nous relie au Père et nous libère de nos dépendances. C’est une question de cœur.   Conclusion et application Seul le Père céleste  peut remplir notre intérieur. Il veut restaurer notre identité de fils et de filles aimés, afin que nous vivions libres de toute dépendance. Sa plénitude nous permet de remettre à leur juste place toutes les bonnes choses qu’Il nous donne.   Questions à méditer : Quelles béquilles ou dépendances m’empêchent de vivre pleinement mon attachement à Dieu ? Quelles carences mon Père céleste veut-il combler ? Quelles démarches concrètes puis-je entreprendre pour approfondir ma communion avec Lui ?   Ainsi, développer son attachement à Dieu, c’est apprendre à quitter nos appuis humains, pour découvrir en Lui la source de notre valeur, de notre paix et de notre véritable identité. Il nous invite à une relation de Père-fils avec Lui.   Réactions Les réactions qui ont suivi ce message démontrent la pertinence du sujet et l’impact qu’il a eu sur le cœur des hommes présents.  Notre Dieu est relationnel et veut que nous le soyons avec Lui, nous l’avons vécu lors de cette rencontre.

  • Paul et le divorce

    Série : Éthique chrétienne - Partie 4 Les Évangiles ne sont pas les seuls documents qui abordent le sujet du divorce et du remariage. Ce thème est également traité dans quelques passages de l’apôtre Paul. Le chapitre 7 de la première lettre aux Corinthiens nous informe de situations dont les Évangiles ne parlent pas. L’apôtre écrit en raison de questions posées par les Corinthiens eux-mêmes. Il y avait donc une situation qui incitait les croyants à poser de telles questions. 1 Corinthiens 7 Les croyants et le divorce Paul écrit au sujet des croyants qui pensent au divorce ou qui sont de fait divorcés. Les couples de croyants qui sont divorcés ne doivent pas se remarier. Sans adultère ou fornication, bien que les époux soient divorcés, le lien du mariage est encore valable. La répudiation n’entraîne pas automatiquement l’annulation de la relation conjugale. Les non-croyants et le divorce Ensuite, l’apôtre s’adresse à ceux et celles qui ont des conjoints non-croyants. Si ce dernier accepte de rester dans la relation, le croyant ne doit pas mettre fin à la relation. Par contre, si l’incroyant ne veut plus de cette relation et qu’il divorce, le croyant est libre de se remarier. 1 Timothée 5.8 Prendre soin de sa famille Finalement, il y a le texte de la première lettre à Timothée 5.8 qui dit : «  Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.  » Ce verset est un principe universel qui condamne le fait de négliger/abandonner les responsabilités familiales, et affirme que le refus des responsabilités familiales est un reniement de la foi et place cette personne dans la catégorie des « pires que les non-croyants ». Bien que ce verset ne traite pas directement du divorce, certaines interprétations suggèrent qu'une telle négligence peut constituer un motif de séparation ou de divorce. Ce verset met principalement l'accent sur l'accomplissement des devoirs sacrés du mariage et de la famille, dont le non-respect démontre un manque d'amour et de responsabilité au sein du foyer. « Être pire qu’un incroyant » est une indication que les non-croyants eux-mêmes sont horrifiés à l’égard d’une telle conduite. Tous les cas de violence physique et verbale, la cruauté mentale, la maltraitance familiale, la dépourvoyance , etc., sont de cette catégorie. Toutefois, il faut être prudent lorsqu’il est question d’accorder une permission de divorce/remariage car il est facile d’abuser de ce principe.   Que dois-je faire si mon divorce ou mon remariage n’a pas été fait selon les enseignements de la Bible ? Voici quelques conseils : Ne brise pas le mariage actuel ! Si tu as divorcé sans faute d’adultère et que tu as contracté un nouveau mariage, reconnais ce péché devant Dieu et confesse-le-lui. Demande pardon à Dieu et, si possible, aux personnes concernées (première épouse, nouvelle épouse, enfants). Il est possible que les enfants aient été blessés par le divorce et le remariage, alors voir avec eux. Sers-toi de ton expérience pour témoigner de la miséricorde de Dieu et pour enseigner d’autres sur la bonté de Dieu et l’importance qu’il accorde au mariage. Souviens-toi qu’une faillite conjugale n’est pas le péché impardonnable. La grâce surabonde.

  • La sexualité biblique... saine, sainte et voulue de Dieu !

    Série : Éthique chrétienne - Partie 5 Le contexte et la nécessité du message La sexualité est souvent négligée dans l’enseignement chrétien, bien qu’elle soit au cœur de la vie humaine. Dans une culture où le sexe est banalisé et perçu comme un simple besoin ou un divertissement, la vision divine a été déformée. La société et les forces spirituelles opposées à Dieu cherchent à convaincre que le bonheur dépend d’une sexualité sans limites. Or, cette illusion conduit à l’esclavage intérieur et à la destruction. La Parole de Dieu, au contraire, révèle que la sexualité a été donnée pour le bien de l’être humain, dans un cadre de sainteté et d’amour. Le piège du péché sexuel Le péché agit comme un appât séduisant mais fatal : il attire, promet une satisfaction immédiate, puis détruit celui qui s’y adonne. Romains 6:16 enseigne que l’on devient esclave de ce à quoi l’on obéit, et 1 Corinthiens 6:18 exhorte à « fuir l’immoralité sexuelle ». Les conséquences du péché sexuel touchent à la fois le corps et l’esprit. La pureté, quant à elle, protège la dignité, l’âme et la communion avec Dieu. Une illustration frappante : les loups et la tentation du péché Pour illustrer la nature trompeuse du péché sexuel, voici une histoire sur les Esquimaux et les loups. Les Esquimaux affûtent une lame, la recouvrent de sang qu’ils laissent geler, et la plantent dans la neige. Attirés par l’odeur, les loups lèchent le sang jusqu’à se couper la langue, finissant par boire leur propre sang sans s’en rendre compte et mourir de faim. De la même manière, le péché attire, séduit, nourrit une faim trompeuse . Mais à force de s’y complaire, on finit par se détruire soi-même. Romains 6:16 et 1 Corinthiens 6:18 nous rappellent que le péché sexuel a des conséquences spirituelles et physiques , et que le croyant doit « fuir l’immoralité sexuelle » plutôt que de la tolérer. L’éthique biblique de la sexualité La Bible est claire et sans ambiguïté. Galates 5 identifie trois catégories de péché sexuel : L’impudicité ( porneia )  : toute relation sexuelle hors du mariage, l’adultère, l’inceste ou la fornication. L’impureté ( akatharsia )  : les comportements dégradants qui salissent le corps et l’esprit. La dissolution ( aselgeia )  : la débauche et la perte de maîtrise. Ceux qui vivent dans ces pratiques refusent l’ordre divin et s’excluent eux-mêmes du Royaume de Dieu. Ce que la Parole de Dieu condamne L’Écriture rejette toute forme d’union ou de pratique sexuelle contraire à la sainteté : l’adultère, la fornication, les relations avec des prostituées, l’inceste, la pédophilie, la bestialité, les relations homosexuelles, la pornographie, la polygamie, le polyamour et les pratiques violentes ou humiliantes. Ces comportements profanent la conception divine du corps et pervertissent le but originel de la sexualité : l’amour, la fidélité et le respect mutuel. Dieu, créateur et auteur de la sexualité La sexualité humaine est un don de Dieu. Elle ne résulte pas du péché, mais de la création même. Dieu a formé l’homme et la femme pour se compléter et refléter Son image dans leur union. Réduire la sexualité à un instinct animal revient à nier la nature spirituelle de l’être humain, porteur du souffle divin (Genèse 2:7). Loin de Dieu, l’homme perd son sens et se vide de vie spirituelle ; en Dieu, la sexualité retrouve sa beauté, sa profondeur et son but. La sexualité célébrée dans le mariage Loin de condamner le plaisir, la Bible le célèbre dans le cadre du mariage. Le Cantique des Cantiques  décrit avec poésie la tendresse et le désir entre époux. Proverbes 5:18-19 exhorte l’homme à se réjouir avec la femme de sa jeunesse. Le plaisir sexuel, vécu dans l’amour et la fidélité, glorifie Dieu. Ainsi, le mariage devient le seul espace où la sexualité trouve sa pleine signification : union physique, émotionnelle et spirituelle ; expression d’amour, de don et de service mutuel ; et acte d’obéissance à Dieu. Le mariage, une alliance sacrée Selon 1 Corinthiens 7, le mariage est une alliance devant Dieu, non une simple formalité légale. Les époux s’appartiennent mutuellement, se respectent, se soutiennent et se pardonnent. Ils ne doivent pas se priver l’un de l’autre, sauf d’un commun accord pour un temps de prière. La sexualité conjugale devient ainsi un moyen de protection contre la tentation et un lieu d’intimité spirituelle. Le mariage représente l’amour de Christ pour son Église : fidèle, pur et indestructible. La sanctification et la maîtrise de soi Colossiens 3:5-7 appelle le croyant à « faire mourir ce qui appartient à la chair ». Vivre la sexualité selon Dieu exige discipline, obéissance et dépendance envers le Saint-Esprit. Celui-ci donne la force de résister à la tentation, mais la décision de marcher dans la pureté appartient à chacun. La sexualité vécue dans la fidélité devient un outil de sanctification : la chasteté avant le mariage, la fidélité dans le mariage et le respect du corps comme temple du Saint-Esprit. Un appel à la repentance et à la restauration Dieu offre la possibilité du pardon et de la transformation à quiconque se repent. Celui qui a vécu dans le désordre sexuel peut être purifié, rétabli et renouvelé. Il suffit de reconnaître sa faute, de la confesser et de revenir à la vérité de la Parole. La prière devient alors une consécration : « Seigneur, aide-moi à t’honorer avec mon corps, mes pensées et mes désirs. » La foi mise en pratique Le diable se fiche que vous alliez à l’église ou que vous lisiez la Bible, tant que votre vie ne change pas. La vraie foi ne se mesure pas à la fréquentation religieuse ni à la connaissance biblique, mais à l’obéissance. Dieu désire un peuple qui vit Sa Parole dans tous les domaines de la vie, y compris la sexualité. Le principe fondamental demeure : Dieu est pour le sexe. Le sexe est pour le mariage. Le mariage est pour la vie. Et la vie est pour Christ. Synthèse finale L’enseignement biblique sur la sexualité se résume ainsi : Elle est voulue par Dieu, bonne et belle dans Son cadre. Elle devient destructrice lorsqu’elle s’éloigne de Son plan. Elle unit, sanctifie et fortifie les liens conjugaux. Elle appelle à la pureté, la fidélité et la consécration. Vivre une sexualité sainte, c’est reconnaître que notre corps et nos désirs appartiennent à Dieu. Ainsi, chaque dimension de notre existence — même la plus intime — devient un moyen de glorifier le Créateur. Article rédigé par ChatGPT à partir du message du pasteur Gilles Adams

  • Es-tu fier de qui tu es ? Redécouvrir ton identité en Christ

    Série : Éthique chrétienne - Partie 2 Article résumé par ChatGPT à partir du message du pasteur David Naud 1 Corinthiens 1:30 – « C’est grâce à lui que vous êtes en Jésus-Christ, lui qui est devenu, par la volonté de Dieu, notre sagesse, notre justice, la source de notre sainteté et notre libérateur. » 1. La fierté selon Dieu « Que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans le Seigneur. » (1 Corinthiens 1:31) La fierté biblique n’a rien d’arrogant. Elle ne s’appuie pas sur la performance, mais sur la reconnaissance : reconnaître que Dieu agit, qu’il sauve, qu’il rend juste. « Je n’ai point honte de l’Évangile : il est puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. » (Romains 1:16) Être fier de soi dans le sens chrétien, c’est être fier de ce que Dieu fait en nous. 2. Le plan clair de Dieu pour l’humanité « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa homme et femme. » (Genèse 1:27) Dieu a voulu l’être humain à son image . L’homme et la femme sont différents mais complémentaires, appelés à la relation, à la fécondité et à la mission commune : représenter Dieu sur la terre. « Dieu regarda tout ce qu’il avait fait, et il constata que c’était très bon. » (Genèse 1:31) 3. Une identité tissée par Dieu « Tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. » (Psaume 139:13-14) Avant même ta naissance, Dieu t’a voulu. Ton apparence, tes dons, ton histoire — rien n’est accidentel. Chaque être humain est le fruit d’un dessein d’amour. La fierté chrétienne , c’est dire avec le psalmiste : « Je reconnais que je suis une œuvre admirable de Dieu. » 4. Quand l’harmonie s’est brisée « Le serpent séduisit la femme...alors leurs yeux s’ouvrirent. » (Genèse 3) Le péché introduit la rupture : l’homme se cache, la honte apparaît. Notre identité devient floue, notre regard sur nous-mêmes se tord. Mais Dieu n’abandonne pas. Son plan de restauration commence — un plan de rédemption . 5. La rédemption : restaurer ce qui a été abîmé « En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés . » (Éphésiens 1:7) Jésus-Christ est venu pour rétablir ce que la chute a détruit. Comme l’écrit Jérémie Cavin : « La rédemption renvoie à la vie et à l’œuvre de Jésus-Christ, venu pour rétablir ce qui a été abîmé par la chute. » Cette rédemption agit dans le présent — elle transforme le cœur, les désirs et la pensée — et dans le futur, en promettant la restauration complète de nos corps. 6. Rédemption et différence « Il n’y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ. » (Galates 3:28) Paul n’abolit pas la différence entre les sexes : il affirme que tous ont la même valeur devant Dieu. La rédemption ne supprime pas les distinctions , elle les réconcilie avec leur but divin. 7. Le corps : un temple du Saint-Esprit « Votre corps est le temple du Saint-Esprit. » (1 Corinthiens 6:19) Ton corps a une dignité spirituelle. Dieu ne te sauve pas de ton corps, mais avec ton corps. Même transformé à la résurrection, il reste porteur de ton identité. Ton corps est saint. Il mérite respect, soin et gratitude. 8. “Qui suis-je ?” – La question de Jésus « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » (Luc 9:20) Quand Pierre répond : « Tu es le Christ de Dieu » , il découvre qui il est lui-même . Connaître Jésus, c’est trouver sa vraie identité. Nos identités humaines ne prennent sens que dans la relation au Christ. 9. Les “Je suis” de Jésus : le miroir de notre identité Les sept “Je suis” de Jésus (dans l’Évangile de Jean) révèlent à la fois qui Il est et ce que nous sommes en Lui : Jésus dit... Cela signifie pour moi... Je suis le pain de vie → Je suis nourri et rassasié Je suis la lumière du monde → Je suis éclairé Je suis la porte → J’ai accès au salut Je suis le bon berger → Je suis guidé et protégé Je suis la résurrection et la vie → Je suis dans l’espérance Je suis le chemin, la vérité et la vie → Je suis conduit Je suis le vrai cep → Je porte du fruit 10. Ce que Dieu dit de toi Voici quelques vérités bibliques puissantes : Tu es le sel de la terre et la lumière du monde (Matthieu 5). Tu es ami, témoin, disciple et enfant de Dieu (Jean, Luc). Tu es libéré du péché, membre du corps de Christ (Romains 6). Tu es le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 3). Tu es héritier de la promesse et citoyen du ciel (Éphésiens 2). Tu es une race élue, un sacerdoce royal, un peuple acquis (1 Pierre 2:9). Ces paroles sont ta carte d’identité spirituelle. Même quand tes émotions mentent, Dieu dit la vérité sur toi. 11. Une identité stable dans un monde instable Notre société nous pousse à “nous redéfinir” sans cesse : par nos émotions, nos choix ou nos réussites. Mais l’identité chrétienne repose sur quelque chose d’immuable : « Vous êtes en Jésus-Christ. » (1 Corinthiens 1:30) Ce fondement te libère de la comparaison et t’ancre dans la paix. 12. Fier d’être enfant de Dieu « Je suis créé par Dieu, voulu et aimé de Dieu, racheté et pardonné en Jésus-Christ. Je suis corps et âme un temple saint pour Dieu. » La fierté chrétienne n’est pas de l’orgueil : c’est de la reconnaissance. Tu peux dire avec joie : « Je suis fier d’être enfant de Dieu. » À retenir Tu es voulu, connu et aimé de Dieu. Ton identité ne dépend pas de tes émotions, mais de la grâce. Ta vie entière — corps, âme et esprit — est précieuse aux yeux du Créateur.

  • Protégez-vous contre la fraude et les arnaques

    🧭 Objectif général Ce guide vise à protéger les aînés contre la fraude et les cyberarnaques  en leur fournissant des outils concrets  pour reconnaître, éviter et signaler les menaces. Il met l’accent sur la prévention proactive , la sécurité en ligne et la collaboration avec les institutions bancaires  et les autorités canadiennes. 1. Liste de vérification pour la prévention de la fraude Les dix principales mesures de protection recommandées : Protéger ses appareils  – antivirus, pare-feu et mises à jour automatiques. Créer des mots de passe distincts et complexes  pour chaque compte, avec authentification multifactorielle. Déchiqueter les documents sensibles  avant de les jeter. Limiter le partage de renseignements personnels en ligne. Faire preuve de prudence au téléphone  (ne jamais divulguer d’informations si l’appel n’a pas été initié). Signaler immédiatement la perte ou le vol  de cartes et documents d’identité. Renforcer les paramètres de confidentialité  sur les réseaux sociaux. Éviter les téléchargements suspects  et supprimer les applis inutiles. Ignorer les messages douteux  (courriel, appel ou texto). Rester vigilant sur les applications de rencontre. 2. Arnaques fréquentes et ingénierie sociale Les criminels exploitent la peur, l’urgence  et les offres trop belles pour être vraies . Arnaques les plus courantes : Hameçonnage (phishing) Arnaques téléphoniques ou vocales Arnaque des grands-parents Fausse assistance technique Fraude sentimentale Arnaques générées par l’IA Sites et applications frauduleux Rançongiciels (ransomware) 3. Focus sur les principales arnaques 📨 Hameçonnage Courriels frauduleux imitant une institution fiable : Fautes moindres mais menaces présentes. Vérifier l’adresse réelle de l’expéditeur. Ne pas cliquer sur les liens ni ouvrir de pièces jointes inattendues. 📞 Arnaques téléphoniques Appels prétendant venir d’une banque ou d’un organisme gouvernemental : Exigent des paiements par carte-cadeau, bitcoin, etc. Utilisent un ton urgent ou menaçant. Il faut raccrocher et signaler . 👵 Arnaque des grands-parents Un faux petit-enfant appelle pour demander de l’argent en urgence : Ne jamais divulguer de noms ou d’informations personnelles. Vérifier l’histoire auprès de la famille avant d’agir. Ne jamais transférer d’argent sans confirmation. 💻 Arnaque du soutien technique Un faux technicien prétend que l’ordinateur est infecté : Ne jamais donner l’accès à distance ni cliquer sur les liens fournis. Ne jamais payer de frais inattendus. ❤️ Fraude sentimentale Un escroc développe une fausse relation amoureuse pour soutirer de l’argent : Refuser toute demande d’argent. Vérifier le profil sur d’autres plateformes. Se méfier des incohérences ou des prénoms erronés. 🤖 Arnaques générées par l’IA Hameçonnage plus sophistiqué  : langage artificiellement « parfait ». Clonage vocal ou vidéo  pour usurper l’identité d’un proche. Toujours vérifier avant d’agir, demander conseil à une personne de confiance. 🛒 Applications et sites frauduleux Sites mal conçus, adresses légèrement modifiées. Exiger un paiement inhabituel ou des informations excessives. Vérifier le « https » et le cadenas, acheter uniquement chez des détaillants connus. 🔐 Rançongiciels Logiciels malveillants qui bloquent les fichiers en échange d’une rançon : Ne pas payer . Déconnecter les appareils  et consulter un expert en cybersécurité . Faire des sauvegardes régulières . 4. Sécurité des mots de passe Utiliser une phrase de passe  (ex. : « Qui n’a point d’amis ne vit qu’à demi » → KiNaPAmVi1/2! ). Éviter d’utiliser le même mot de passe sur plusieurs sites. Activer l’ authentification multifactorielle . Mettre à jour les logiciels de sécurité. 5. Protection contre l’exploitation financière L’exploitation provient souvent d’une personne de confiance  (famille, aidant, voisin). Exemples : Pressions pour donner ou prêter de l’argent. Mauvais usage de procuration ou compte conjoint. Signature forcée ou falsifiée. Prévention : Gérer ses finances soi-même quand possible. Choisir prudemment la personne de confiance. Dire non aux demandes suspectes, même familiales. Ne jamais signer sans comprendre. 6. Signalement des arnaques Pourquoi signaler : Pour protéger autrui. Pour aider les autorités à arrêter les escrocs. Pour limiter les pertes financières. Où signaler : Centre antifraude du Canada (CAFC)  : en ligne ou au 1-888-495-8501. Votre banque ou compagnie de carte de crédit. Pourriels : texto au 7726 (SPAM) . Sites frauduleux  : au Bureau de la concurrence du Canada . Police locale  : si perte financière ou vol d’identité. Après le signalement : Conserver toutes les preuves. Surveiller ses comptes. S’informer régulièrement des nouvelles arnaques. 7. Ressources additionnelles Association des banquiers canadiens (ABC)  – Séminaires gratuits « Votre Argent-Aînés  » sur : la gestion de l’argent, la prévention de la fraude, l’exploitation financière. Pensez Cybersécurité (Gouvernement du Canada)  – Conseils pratiques pour se protéger en ligne. Banques canadiennes  – Offrent guides, formations et outils de sécurité. 🎯 En résumé La trousse insiste sur trois principes clés : La vigilance personnelle  — rester prudent, questionner, vérifier. La prévention proactive  — sécuriser ses appareils, mots de passe et documents. La collaboration  — signaler les fraudes et utiliser les ressources fiables (banques, CAFC, gouvernement). Source : https://cba.ca/article/trousse-pour-adultes-plus-ages Résumé par ChatGpt

  • Intelligence artificielle (IA) — bénéfices ou dangers pour les chrétiens ?

    Série : Comment vivre ma foi dans le siècle présent - partie 8A Article rédigé à partir du message des pasteurs David Naud et Roxan Lemire, résumé par ChatGPT Depuis l’aube des grandes révolutions technologiques, l’humanité a toujours réagi avec un mélange de fascination et de crainte. L’imprimerie, le téléphone, l’électricité ou encore l’ordinateur ont suscité des résistances avant de devenir des outils incontournables. Aujourd’hui, une innovation majeure occupe le devant de la scène : l’intelligence artificielle (IA) . Beaucoup voient en elle une promesse de progrès fulgurants : automatisation, soins de santé améliorés, gain de productivité et aide dans la recherche scientifique. Mais d’autres redoutent les dérives possibles : perte d’emplois, manipulation des masses, contrôle accru des gouvernements ou encore détournement par des intentions malveillantes. Cet article propose une réflexion autour de trois axes : la définition et les bénéfices de l’IA, ses usages pratiques pour les chrétiens et ses dangers. Dans un autre article, nous nous attarderons à valider s’il y a des liens possibles entre l’IA et la fin des Temps. Cet article se veut être à la fois rassurant et vigilant : d’un côté, montrer les bénéfices réels de l’IA ; de l’autre, rappeler ce qui demeure inébranlable — la parole de Dieu — et les garde-fous spirituels nécessaires. Définition de l’intelligence artificielle (IA). On commence par poser le cadre : l’IA est déjà partout. Ce sont des systèmes programmés par des humains pour simuler certains aspects de l’intelligence — traitement du langage, reconnaissance, diagnostics, recommandations. Elle n’a ni conscience ni volonté propre ; derrière elle, il y a des développeurs, des sources, des choix. En d’autres mots, l’intelligence artificielle  désigne un ensemble de techniques permettant à des machines d’imiter certaines capacités humaines : apprendre, raisonner, résoudre des problèmes, dialoguer en langage naturel, ou encore créer du contenu. Contrairement à des logiciels classiques, qui suivent des instructions rigides, l’IA s’adapte et s’améliore grâce à des algorithmes d’apprentissage. Aujourd’hui, des systèmes comme ChatGPT, MidJourney ou Copilot  sont capables de générer des textes, des images ou du code informatique en quelques secondes. Des voitures autonomes apprennent à circuler sans conducteur. Des assistants médicaux aident à diagnostiquer des maladies. Et parce que l’IA est puissante, elle suscite crainte et espoir à la fois. Historiquement, chaque innovation a provoqué des peurs semblables. L’imprimerie a fait trembler certains — puis elle a multiplié l’accès à la Bible. Le télégraphe, la radio, la télévision ont été tour à tour vus comme des signes annonciateurs d’un contrôle global ou comme la « voix » de la bête d’Apocalypse. Les codes-barres, les cartes à puce, puis l’internet et la biométrie ont alimenté des interprétations apocalyptiques. Mais la leçon importante est simple : un outil peut servir le bien ou le mal selon qui l’utilise. L’Église peut employer ces moyens pour l’Évangile autant que le monde peut s’en servir pour le péché ou la manipulation. Intelligence artificielle (IA) — bénéfices ou dangers pour les chrétiens ? Pratiquement, l’IA apporte de réels bénéfices dans le monde et ce n’est que le début : Gain de temps et d’efficacité  : automatisation des tâches répétitives. Accès à la connaissance  : démocratisation de l’information et de l’éducation. Soutien aux soins  : détection précoce de maladies, analyse d’imageries médicales. Créativité augmentée  : assistance pour écrire, composer, innover. Outil spirituel potentiel  : réponses rapides aux questions bibliques, aide à la traduction et à l’enseignement. En somme, l’IA n’est pas en soi un ennemi. Comme toute innovation, elle reflète l’usage que l’humain en fait. L ’ intelligence artificielle (IA) peut apporter plusieurs bénéfices   pour les chrétiens dans le domaine de l’étude biblique personnelle. Il suffit de poser des questions bibliques à Chatgpt ou Gemini Google pour s’en laisser convaincre. Que ce soient des questions théologiques comme « Qui est Jésus ? », « Comment comprendre la souveraineté de Dieu ? », des questions pratiques telles que « Qu’est-ce que le jeûne de Daniel ? », « Comment avoir un mariage chrétien épanoui ? » ou « Comment bien gérer mon argent selon la Bible ? », « Comment bien éduquer mes enfants chrétiennement dans un monde d’écrans ? » : elles fournissent des synthèses rapides qui peuvent aider l’étude personnelle et la compréhension de ce que Dieu dit dans tels passages bibliques. L’appel lancé à ceux qui veulent découvrir davantage la parole de Dieu : testez, interrogez, comparez vos réponses avec d’autres et parlez-en avec des frères et sœurs de l’Église. C’est là qu’intervient la mise en garde pastorale. L’IA n’est pas une autorité spirituelle. Le pasteur Roxan Lemire, ingénieur depuis plus de 20 ans dans le domaine technologique, a rappelé plusieurs dangers concrets pour les chrétiens lors de la prédication du 31 août 2025 à l’Église Fusion : la dépendance excessive, où l’on remplacerait la prière, l’étude biblique et la recherche de l’Esprit par des réponses générées ; la perte d’authenticité des prédications ou du ministère, si l’on privilégie des textes « calibrés » à la place du vécu et de l’onction ; l’importation d’erreurs doctrinales via des sources biaisées ; l’affaiblissement du discernement spirituel, puisque l’IA ne peut être guidée par le Saint-Esprit. Un autre danger avec conséquences psychologiques… Un danger émergent est celui des « compagnons IA » : des chatbots conçus pour créer des liens affectifs, parfois présentés comme thérapeutes ou amis. Ils peuvent séduire, isoler, ou remplacer des relations humaines essentielles — d’où l’appel aux parents à rester proches de leurs jeunes. En attendant que ces chatbots soient programmés dans des robots à l’apparence humaine qui nous accompagneront et aideront dans notre quotidien, c’est actuellement beaucoup de personnes qui conversent avec un chatbot par leur ordinateur, tablette ou téléphone portable.  Des recherches menées par OpenAI et le MIT Media Lab suggèrent que les utilisateurs intensifs de ChatGPT sont souvent plus solitaires  et présentent une dépendance émotionnelle vis-à-vis de l’outil, avec moins de relations sociales en présentiel. Des témoignages rapportent déjà des dépressions et des dépendances reliées à ces compagnons IA. Il y a des effets cognitifs  tels la réduction de la créativité, de la mémoire, et de la pensée critique. L’IA peut faciliter la vie, à condition de l’utiliser de manière consciente et équilibrée  — des stratégies comme alterner avec des tâches intellectuellement stimulantes ou limiter les usages passifs sont recommandées. Les outils technologiques comme les compagnons IA demeurent des machines et non de vraies personnes créées à l’image de Dieu. Théologiquement, il faut aussi distinguer entre créature et créateur : l’IA reste une création humaine, tandis que l’homme porte l’image de Dieu. Les tentatives de jouer à Dieu — transhumanisme, manipulation génétique, quête d’immortalité — soulèvent des questions éthiques profondes où l’Église doit réfléchir et intervenir. En conclusion , Jésus a dit que le ciel et la terre passeront, mais que ses paroles ne passeront pas. Peu importe les progrès, les peurs ou les scénarios apocalyptiques, la parole de Dieu demeure inébranlable. La posture chrétienne n’est ni la technophobie aveugle, ni l’adoration naïve de la technique, mais la foi vigilante : veillez, priez, gardez le cœur léger face aux excès, et confiez-vous au Seigneur pour sa paix et sa force. Pratiques recommandées : tester l’IA pour des recherches pratiques, mais toujours vérifier les sources, confronter en communauté, ne pas substituer l’Esprit à la machine, et parler ouvertement aux jeunes et aux familles des usages numériques. Enfin, rappeler que l’Église est toujours l’espace des fruits et dons de l’Esprit — amour, paix, patience, bonté, fidélité — que l’IA ne pourra jamais remplacer. Utilisons ces outils pour la gloire de Dieu, avec discernement et humilité , et cultivons une foi inébranlable qui repose sur la parole et la présence vivante du Christ, quelles que soient les technologies qui bousculent notre siècle.

  • Intelligence artificielle et fin des temps : faut-il craindre un lien avec l’Apocalypse?

    Série : Comment vivre ma foi dans le siècle présent - Partie 8B Article rédigé à partir du message des pasteurs David Naud et Roxan Lemire, résumé par ChatGPT L’intelligence artificielle (IA) fait beaucoup parler d’elle. Certains y voient une révolution technologique sans précédent, d’autres une menace existentielle. Dans le monde chrétien, une question revient régulièrement : l’IA a-t-elle un lien avec la fin des temps ?  Est-elle un signe annoncé par l’Apocalypse ou le livre de Daniel ? La réponse biblique sera nuancée : non, il n’y a pas de lien direct et explicite entre l’IA et la fin des temps. Mais il existe des raisons pour lesquelles certains croyants nourrissent ces craintes. Cet article propose d’examiner pas à pas ces inquiétudes, à la lumière des Écritures. 1. La connaissance augmentera-t-elle à la fin des temps? L’argument le plus souvent avancé est tiré de Daniel 12.4  : « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. » Pour beaucoup, cette prophétie s’accomplit aujourd’hui par l’explosion des découvertes scientifiques, l’accès massif à l’information et le développement de technologies comme l’IA. Mais en lisant attentivement le contexte du passage, l’interprétation change. Au verset 8, Daniel reçoit cette explication : « Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal, et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront. » Ici, la « connaissance » ne renvoie pas à la science ni à la technologie, mais à une compréhension spirituelle . À la fin des temps, le peuple de Dieu comprendra plus profondément les prophéties, le salut et l’œuvre de Christ. De plus, dans toute la Bible, chaque fois que l’on parle d’une augmentation de la connaissance, il s’agit toujours de la connaissance de Dieu, et non d’une progression technique. Il est donc risqué d’associer directement Daniel 12.4 à l’IA. 2. L’IA facilitera-t-elle un gouvernement mondial antichrist? Un autre sujet de crainte est celui du gouvernement mondial , souvent relié à la bête de l’Apocalypse ou aux visions de Daniel et d’Ézéchiel. Beaucoup imaginent que les technologies numériques, l’IA en particulier, permettront d’installer une dictature planétaire contrôlant tous les aspects de la vie humaine. Mais là encore, examinons attentivement les Écritures. Le Nouveau Testament, en dehors de l’Apocalypse, ne mentionne jamais explicitement un gouvernement mondial terrestre  qui combattrait Dieu. Ce qu’il affirme en revanche, c’est qu’il existe déjà un gouvernement spirituel mondial  dirigé par Satan. Jésus appelle Satan « le prince de ce monde » (Jean 12.31 ; 14.30). Paul parle du « dieu de ce siècle » qui a aveuglé l’intelligence des incrédules (2 Corinthiens 4.4). 1 Jean 5.19 déclare : « Le monde entier est sous la puissance du malin. » En d’autres mots, la domination mondiale existe déjà, mais elle est spirituelle  et provisoire. Nous pouvons préciser également que cette puissance du malin est déjà agissante dans différentes coalitions de ce monde comme ce fut le cas lorsque Ponce Pilate et les Juifs se sont ligués contre Jésus-Christ (Psaume 2, Actes 4.24…). Elle se manifestera jusqu’au retour de Christ, moment où toute autorité ennemie sera anéantie (1 Corinthiens 15.24-25). L’IA peut servir de moyen de contrôle, mais elle n’est pas en soi l’instauration d’un « gouvernement mondial » prophétisé. Ce gouvernement existe déjà dans la sphère spirituelle, et sa défaite est déjà scellée à la croix. 3. L’IA et la marque de la bête Probablement l’association la plus courante : l’IA faciliterait la marque de la bête . Apocalypse 13 parle d’une image animée qui séduit le monde et d’une marque sans laquelle nul ne peut acheter ni vendre. Aujourd’hui, avec les deepfakes, les faux discours générés par IA et les puces électroniques, certains voient une correspondance évidente. Mais il faut distinguer l’outil  (qui peut produire le vrai comme le faux) de l’interprétation biblique . Dans l’Apocalypse, la marque de la bête ne représente pas une marque physique. Elle est spirituelle . C’est l’adhésion volontaire au système du monde opposé à Dieu. Jean utilise d’ailleurs le même vocabulaire de « transaction » dans Apocalypse 3.18, où Jésus invite à « acheter » de lui de l’or purifié et des vêtements blancs – une image spirituelle du salut acquis par la foi en lui. Si la marque de Dieu, rarement mentionnée mais pourtant présente également dans l’Apocalypse (Ap. ch. 7;9;14;22) est invisible mais réelle (le sceau du Saint-Esprit sur nous ne se voit pas, Éphésiens 1.13), alors la marque de la bête l’est aussi. Elle se manifeste par des vies soumises au péché, à l’idolâtrie et à l’esprit de ce monde. Une conséquence logique et théologique s’impose : un geste physique, une puce ou un tatouage, ne peut pas annuler le salut offert par Jésus.  Pierre a renié Jésus publiquement, mais il a été pardonné et restauré. Même ceux qui ont pratiqué l’occultisme et fait alliance avec le diable peuvent être sauvés s’ils se repentent. Alors l’Évangile garde sa puissance au-delà de tout outil technologique. 4. Babylone et l’IA Un dernier lien souvent fait concerne Babylone, symbole de l’Apocalypse. Certains imaginent que l’IA pourrait incarner ou gouverner Babylone, en contrôlant l’économie mondiale et en séduisant les nations. Mais qu’est-ce que Babylone ? Trois grandes interprétations existent : Un symbole historique  : pour plusieurs exégètes anciens, Babylone désigne Rome, centre de l’Empire idolâtre et persécuteur. Un principe spirituel  : Babylone incarne le système du monde sans Dieu – religieux, économique et culturel. C’est la lecture la plus répandue et cohérente. Une entité future  : pour certains dispensationalistes, Babylone sera reconstruite littéralement en Irak. L’Apocalypse décrit Babylone comme une prostituée séduisant les nations par ses richesses, ses plaisirs et sa fausse religion. Autrement dit, Babylone n’est pas une machine ni un programme informatique. Elle est le système de ce monde  : orgueil, idolâtrie, matérialisme et rejet de Dieu. L’IA peut être utilisée par Babylone comme par l’Église, comme l’imprimerie ou Internet avant elle. Mais elle ne les incarne pas. La bonne nouvelle, c’est que la chute de Babylone est certaine : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple afin de ne pas vous associer à ses péchés et de ne pas être victimes de ses fléaux. » (Apocalypse 18.4). L’appel de Dieu est clair : vivre dans ce monde, mais ne pas lui appartenir. 5. Faut-il craindre l’IA? Après avoir parcouru ces textes, une conclusion s’impose : il n’existe aucun lien biblique direct entre l’IA et la fin des temps. La connaissance qui augmente selon Daniel est spirituelle. Le gouvernement mondial mentionné est déjà spirituellement présent sous l’autorité du diable. La marque de la bête est une allégeance spirituelle, non une puce technologique. Babylone est le système de ce monde, non une invention numérique. Alors, faut-il craindre l’IA ? Pas plus que l’imprimerie, la radio ou Internet. Chaque technologie peut être utilisée pour le bien ou pour le mal. L’enjeu est moins l’outil que l’usage que nous en faisons . 6. Comment vivre en chrétiens à l’ère de l’IA? Plutôt que de céder à la peur, la Bible nous invite à : Rester fermes dans l’espérance  : notre salut est assuré en Jésus, non menacé par des machines. Discerner  : l’IA peut créer des mensonges, mais aussi aider à diffuser l’Évangile et approfondir la connaissance biblique. Sortir de Babylone  : ne pas se laisser séduire par l’esprit du monde – luxe, orgueil, idolâtrie – mais vivre selon les valeurs du Royaume. Se consacrer à Dieu  : renoncer à soi-même, porter sa croix et suivre Jésus jour après jour. Le vrai enjeu n’est pas de savoir si une technologie mènera au chaos, mais si nos cœurs sont soumis à Christ. Ce n’est pas de savoir si Babylone existera encore et sera jugée, mais est-ce que tu as détruit la Babylone de ton cœur ? Conclusion : confiance et espérance L’intelligence artificielle soulève de vraies questions éthiques et spirituelles. Elle peut servir d’instrument de séduction, comme d’outil pour le bien. Mais en elle-même, elle n’est ni la bête, ni la marque, ni Babylone. La Bible est claire : la victoire finale appartient déjà à Jésus-Christ.  Par sa mort et sa résurrection, il a dépouillé les dominations spirituelles. Son retour mettra définitivement fin au règne provisoire du malin. En attendant, notre appel est simple : ne pas craindre, mais vivre dans la foi, l’espérance et la fidélité.  Ne pas céder à l’esprit de Babylone, mais marcher dans la lumière de Christ. Utiliser les outils de ce monde pour la gloire de Dieu et l’avancement de son Royaume. Ainsi, même à l’ère de l’IA, le message reste le même : « Celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. »  (1 Jean 2:17)

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