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- Aimer
Nous sommes exhortés à nous aimer les uns les autres, selon le commandement que nous avons reçu dès le commencement. Bien que ce commencement réfère probablement à la première venue de notre Seigneur Jésus, déjà on pouvait lire dans l’Ancien Testament : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même ». Toute la loi se réduit à ces deux grands commandements : aimer Dieu et aimer le prochain (Mc 12:29-31 ; Lc 10:27). L’apôtre Paul nous dit aussi que « l’amour est la somme de la loi » (Rom 13:8-10). Sommes-nous réellement capables d’aimer ? La réponse est un oui résonnant, « car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. » Aimer… est la plus grande preuve du salut et de l’habitation du Saint-Esprit chez une personne. Dieu nous a rendus capables d’aimer ! De plus, l’Esprit qui nous habite agit continuellement en nous pour nous amener à la manifestation de l’amour de Dieu, non seulement en toute situation, mais dans le concret… la vraie vie. N’allons surtout pas penser que l’action de l’Esprit est détachée de la vie ordinaire. C’est plutôt le contraire. Il y a des moments extraordinaires dans lesquels l’amour est manifeste au point d’éblouir. Cependant, c’est dans la vie ordinaire, dans le quotidien, que les occasions d’aimer sont plus nombreuses. Tu as été recréé pour aimer. Alors, aime avec tout ce que tu es et tout ce que tu as !
- La providence de Dieu
L’année 2025 nous réserve des surprises. Elles ne seront pas que bénédictions. Nous réalisons la grandeur de notre Dieu et la certitude de sa promesse à travers les bons et les sombres moments de nos vies. Il nous est même impossible d’extirper de notre cœur l’assurance profonde que Dieu orchestre toutes les situations pour le mieux. De fait, Dieu mène tout à bonne fin pour nous. Croyons-nous que Dieu contrôle souverainement tout ? À partir de l’histoire de Job, nous pouvons déduire de grandes vérités qui doivent influencer notre vision du monde et notre agir. Nous, les croyants, nous utilisons des termes comme souveraineté, contrôle, autorité pour décrire la divine providence. Cependant, comprenons-nous la portée de ces termes ? La providence Premièrement, la providence divine est la réalisation dans l’histoire de ce que Dieu a décrété dans l’éternité. La souveraineté Lorsque nous parlons de souveraineté, nous parlons de l’autorité qui est un droit d’agir, de puissance qui est une capacité d’exécution et d’une présence qui est participative. Le contrôle Le contrôle sous-entend que Dieu est impliqué dans tous les événements, les orientant vers une fin qui mènera au plus grand bien de son peuple. Alors, même si tu ne sais pas comment Dieu est impliqué dans les événements bons ou mauvais qui t’arriveront en 2025, fais-lui confiance . Toutefois, tu peux saisir ce qu’il veut te montrer. Alors que ta prière en 2025 soit : « Fais-moi voir ce que je peux voir Seigneur. »
- Appliquer le plan de Dieu au quotidien
Article rédigé à partir du message du pasteur Gilles Adams À travers son expérience personnelle, notamment par la récapitulation des événements heureux et malheureux vécus en 2024, pasteur Gilles Adams, nous propose de nous préparer à être transformés en 2025. Percevoir le plan que Dieu a pour chacun de nous et l’appliquer au quotidien ne se fait pas sans efforts et persévérance. Notre bilan personnel de la dernière année nous permet de réaliser le chemin que nous avons parcouru et comment Dieu a agi. Touchés par sa grâce, comblés par son salut offert sans le jugement et guidés pour agir avec une attitude qui témoigne de notre attachement envers Dieu, voyons à travers la rencontre de Jésus et Nicodème, décrite par l’apôtre Jean dans le 3e chapitre de son évangile, cette inspiration et cette incitation à accepter les impacts dans notre vie et à changer vraiment. Une grâce Jean 3. 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 18 Celui qui croit en lui n'est point jugé … Ce passage, surtout le verset 16, est l’un des plus connus et cités de la Bible. Dans notre contexte, il nous rappelle clairement que c’est par la grâce que Dieu nous accueille lorsque nous croyons en Lui. Cette grâce, disponible pour tous, est aussi un encouragement à agir avec amour envers les autres. 1 Jean 4. 9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. 11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Cette grâce qui fait que nous sommes sauvés mérite tellement d’être connue pour qu’un plus grand nombre soit sauvé et non jugé. Un jugement Jean 3. 18… mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. 20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées; La suite du verset 18 nous entraîne vers le concept du jugement… ou de son absence pour celui qui a la foi. À l’opposé, bien sûr, cela signifie que le jugement s’appliquera à ceux qui n’ont pas accepté Jésus comme leur Sauveur, celui qui est Parole, vie et lumière. Pour certains, y croire, c’est une question d’intelligence (comprendre la logique, les concepts, …). Pour nous, chrétiens, c’est évidemment une question de cœur. Notre amour envers Dieu et son amour envers nous ouvrent la porte à des choix de vie qui seront le reflet d’une attitude digne de Dieu. Une attitude Dans la suite du 3e chapitre de l’évangile de Jean, on retrouve le verset 21 qui souligne l’importance de notre attitude. Nous sommes venus à la lumière et nos œuvres sont manifestées et cela en toutes circonstances. Dans Colossiens 1, les versets 9 à 11 l’expriment ainsi : Une attitude qui nous pousse à : • Vivre d’une manière digne du Seigneur • Lui être entièrement agréables • Porter du fruit • Faire des œuvres • Croitre dans la connaissance de Dieu • Être fortifiés par lui • Être persévérants • Être patients Et tout ça peut s’accomplir dans la joie! Nous pourrons alors voir les résultats dans notre vie, nos actions et nos pensées. En conclusion Il revient à chacun de se mettre en marche avec notre Seigneur dans la direction qu’il nous indique, et de se rapprocher de Lui. Comment notre parcours personnel montre-t-il que nous avançons dans notre relation avec Christ ? L’année 2025 sera différente. En relisant ces versets, rappelons-nous de la grâce que Dieu nous a faite, du jugement que nous évitons si nous croyons en Lui, et gardons le cap sur l’attitude que Dieu nous appelle à adopter. Appliquons le plan que Dieu a pour chacun de nous. Faisons en sorte que la Vérité rayonne… au quotidien.
- La couronne de Noël
Série : La crèche, la croix et la couronne - Partie 3 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud La couronne de Noël. En comprenons-nous vraiment la signification? Encore aujourd’hui, une grande majorité d’entre nous en installons une à notre porte d’entrée principale. Que signifie ce geste? Le faisons-nous par tradition, poussés par un rituel transmis de génération en génération. Que symbolise-t ’elle? - Symbole de royauté et de martyrs - Elle évoque le Christ et sa couronne d’épines - La couleur verte de ses rameaux nous parle de la naissance attendue de Jésus - Sa forme en cercle symbolisant l’éternité donnée à la vie par la résurrection de Christ - Sans début ni fin, elle symbolise Dieu qui est l’Alpha et l’Oméga Certains diront que la Bible ne parle pas de la couronne de Noël. C’est vrai. Cependant, elle parle de couronne et de la naissance de Jésus. Noël veut dire naissance. L’homme Dieu qui est le Roi des rois. Dans notre monde moderne, nous soulignons à des temps précis les évènements importants racontés dans la Bible. Chacun de ces évènements sont célébrés individuellement sans nécessairement référer à l’autre. Par exemple, nous célébrons Noël, naissance de Jésus souvent en référant au ¨p’tit Jésus¨. Quelques mois plus tard, nous célébrons Pâques, commémorant sa mort et sa résurrection. Tous ces évènements sont liés entre eux et portent du sens quand ils sont considérés dans leur ensemble. Nous devons réaliser qu’il n’y a pas de croix sans crèche, ni de couronne sans croix et sans la crèche et la croix, pas de ciel pour nous ! Voilà pourquoi Noël devait d’abord avoir lieu. L’incarnation. Dieu fait homme. Jésus, né pour mourir sur la croix. Si le message s’arrêtait à la naissance et à la mort de Jésus, ceci n’aurait aucun sens. Il n’y aurait aucune différence avec le reste de l’humanité où tout homme ou femme nait et meure aussi. Mais Jésus est Roi des rois, ressuscité d’entre les morts, il règne et donne la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui. Dès le début de l’évangile, la royauté est associée à Jésus. Au chapitre 2 de son évangile, Matthieu en fait mention : Les mages dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. Ce n’est pas tout le monde qui accepte la royauté de Christ. Au début de l’évangile de Matthieu, il décrit les mages qui sont poussés par un ardent désir de venir voir et adorer le Roi des rois. Parallèlement, il y a un roi de l’époque, Hérode, qui désire le faire mourir, le voyant comme une menace. À la fin de ce même évangile, au chapitre 27 verset 29, on a la description de la position qu’ont prise les soldats romains en le couronnant d’une couronne d’épines, manière sarcastique de ridiculiser sa royauté. Cependant, au verset 54, un des centeniers qui était au pied de la croix reconnait que Jésus était vraiment le Fils de Dieu. Jésus ne laisse personne indifférent. Nous sommes placés devant le choix de le reconnaître comme Roi des rois ou de le considérer comme une menace par notre réaction envers ceux qui nous témoignent de sa grandeur. Paul décrit la royauté incomparable de Christ dans le passage de 1 Timothée 6.13 Devant Dieu qui donne vie à toute chose et devant Jésus-Christ qui a rendu témoignage par sa belle déclaration face à Ponce Pilate, je t’ordonne 14 de garder le commandement reçu en vivant sans tache et sans reproche jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ. 15 Cette apparition, le bienheureux et seul souverain , le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, la révélera au moment voulu. 16 Il est le seul à posséder l ’immortalité , lui qui habite une lumière inaccessible et qu’aucun homme n’a vu ni ne peut voir. À lui soient l’honneur et la puissance éternelle. Amen! Seul souverain . Jésus possède toujours plus d’autorité que quiconque. Il est plus élevé que tout autre croyance et dieux, quelconques religions, quelconques puissances spirituelles, Jésus est Roi des rois, seul souverain. As-tu laissé de petits dieux régner sur toi ? Ou as-tu essayé de régner sur Dieu ? Lui imposer ta volonté ? Jésus est Seigneur des seigneurs, est-ce que tu résistes à ce qu’il règne sur ton cœur ? À combien d’occasions au cours de notre vie désirons-nous la contrôler, porter la couronne? Seul immortel . Jésus possède la vie, la mort ne peut rien contre lui. Il est la source de la vie. C’est par grâce que nous possédons la vie éternelle, par notre foi en Jésus Christ. Comme pour une voiture électrique qui dirait moi je suis autonome, je fonctionne par moi-même et de son côté, la borne dirait moi je peux donner la charge continuellement à n’importe quelle auto qui vient à moi. Jésus est le seul immortel et source de la vie éternelle ! C’est le Roi que nous servons. Jésus habite une l umière inaccessible aux hommes, car son royaume ne vient pas de notre monde. Personne ne pourra l’atteindre par ses propres efforts sans passer par Lui. Il veut régner dans notre monde et nous devons donc reconnaître qu’il est le maître de nos vies, qu’il a toute autorité, qu’on se soumet à lui pour entrer dans son règne de paix, de justice et de joie par le Saint-Esprit. Dans l’évangile de Jean au chapitre 18, Jésus, face à Ponce Pilate, répond concernant la vérité : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Noël, la naissance de Jésus, est la réconciliation des deux mondes, le nôtre terrestre et le sien, céleste. Comment entrer dans le monde de Jésus? Jésus l’explique à Nicodème dans l’évangile de Jean au chapitre 3, v.5 : Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d’eau et d’Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est né de parents humains est humain et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. 7 Ne t’étonne pas que je t’aie dit : ‘Il faut que vous naissiez de nouveau.’ Nous n’entrons pas dans le royaume céleste par nos propres forces mais par la foi en Jésus, en reconnaissant qu’Il nous a ouvert le chemin. La vérité, c’est Jésus dans sa personne, Dieu fait chair. C’est ce qu’il a enseigné et ce qu’il a accompli, sa parole et son œuvre ! Il ne faut pas rechercher dans des concepts, dans la science ou toute connaissance à l’extérieur de la personne de Christ, car la vérité est en Lui seul. C’est pourquoi c’est important de connaître Jésus, car le connaître c’est connaître La vérité. En conclusion de ce message, nous lisons dans 1 Timothée 1 une autre belle description de la royauté de Christ et de son entrée dans notre monde : 15 Cette parole est certaine et digne d’être acceptée sans réserve : Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. Je suis moi-même le premier d’entre eux,16 mais il m’a été fait grâce afin que Jésus-Christ montre en moi le premier toute sa patience et que je serve ainsi d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. 17 Au roi des siècles, au Dieu immortel, invisible et seul sage soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen ! Tu es peut-être quelqu’un d’instruit et de très religieux, ou peut-être pas du tout. Paul se reconnaissait comme le premier des pécheurs, comme lui, reconnaît que tu es pécheur, imparfait et que Jésus est ton Sauveur. Il te sauve du jugement de Dieu à venir car dans sa justice il y aura un jugement pour tous. Les croyants en Jésus Christ sont justifiés, pardonnés et sauvés du jugement à venir. Remercie Jésus qui est venu dans le monde sauver des pécheurs comme toi et moi , dis à Jésus que tu acceptes sa seigneurie sur ta vie et donne lui gloire, il est le roi de tous les siècles, de notre siècle aussi. Le seul immortel qui peut donner la vie éternelle, invisible car appartenant à un autre monde plus glorieux où il nous prépare une place. Donne gloire à Jésus qui est le seul Dieu, incarné sur terre et maintenant Roi des rois. Dans Apocalypse 4.10, l ’apôtre Jean a la vision de ce qui va se passer à la fin des temps et il voit ceci : Les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône, et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, … Les vingt-quatre anciens qui représentent l’Église glorifiée, répondent aux adorations de la création figurée par les quatre êtres vivants; ils descendent de leurs trônes, ils se prosternent, ils jettent leurs couronnes au pied du trône de Dieu, parce que rien ne leur appartient en propre et qu’ils n’ont reçu que par grâce ces insignes de la gloire céleste. Jetons notre couronne au pied du Seigneur, soumettons-lui notre vie pour l’Éternité.
- Le cadeau de la croix
Série : La crèche, la croix et la couronne - Partie 2 Article rédigé à partir du message du pasteur Roxan Lemire Noël nous rappelle la naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Cela rappelle aussi sa mission qui était de venir mourir sur une croix pour effacer tous les péchés passés, présents et futurs de l’humanité. La mort du Christ à la croix est le fondement de la religion chrétienne. Son sacrifice à la croix vient mettre fin à la loi et laisse place à la grâce qui nous sauve même si on ne le mérite pas. Comme l’a dit Martin Luther, « Personne ne comprend les Écritures s’il ne connaît pas la croix. » car la croix est l’essence même de notre foi. Si l’on n’y croit pas alors la puissance du sacrifice de Christ ne nous a pas encore touchés. On peut résumer les révélations du cadeau de la croix en 4 parties : 1- La croix comme révélation de la puissance de Dieu 2- La croix comme révélation de la condamnation 3- La croix comme révélation de la justification 4- La croix comme révélation de la sanctification 1- La croix comme révélation de la puissance de Dieu Charles Spurgeon dit que « Rien ne provoque le diable comme la croix. » On comprend cela car la croix est le symbole de la mort du péché dans nos vies alors que le but du diable est qu’on pèche et qu’on meurt pour aller en enfer avec lui. 1 Corinthiens 1 :18 dit ceci : « La croix est LA révélation de la puissance de Dieu elle est la puissance même de Dieu » Cela dit, on n’est pas sauvé par nos œuvres, par les miracles, par notre propre intelligence ou encore parce qu’on est né dans une famille chrétienne mais on est sauvé par la puissance qui découle du sang de Jésus versé à la croix de Golgotha. La révélation de la puissance de Dieu par la croix ajoute à Noël quelque chose de spécial parce que sans la naissance de Jésus il n’y a pas Noël et sans Noël il n’y a pas Pâques et sans Pâques il n’y a pas Jésus qui meurt à la croix pour nos péchés. 2- La croix comme révélation de la condamnation Depuis la désobéissance d’Adam et Eve au jardin d’Eden, l’homme est souillé et éloigné de Dieu à cause du péché. La Bible nous dit que : « … le salaire que verse le péché, c’est la mort, mais le don de la grâce que Dieu accorde, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur. » Rom 6.23 Ce verset nous rappelle que nous sommes des pécheurs et que c’est par Jésus-Christ que nous sommes sauvés. En lisant la Bible, on peut percevoir que la croix révèle : - la puissance du péché ; - la présence du péché dans le monde ; - la pénalité du péché. Le péché nous éloigne de Dieu qui est notre Père, le péché est une réalité dans ce monde (il suffit d’observer les actions posées par les êtres humains pour en prendre conscience) et enfin le salaire du péché c’est la mort, mais Jésus-Christ nous aime tellement qu’il nous fait don de la vie éternelle pour nous sauver et nous réconcilier avec notre Père céleste. 3- La croix comme révélation de la justification « Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec Christ, nous recevions la justice que Dieu accorde. » 2Co 5.21 Ce verset nous montre que Jésus était sans péché, il était pur mais il est venu prendre notre place à la croix. Romains 6.23 nous rappelait que le salaire du péché c’est la mort. Il fallait absolument que quelqu’un paye le prix de nos péchés et Jésus a accepté de le faire. Nous sommes donc justifiés pas parce que nous ne péchons plus mais parce que Jésus-Christ a déjà payé le prix pour nous à la croix. Quelle grâce nous avons !!! 4- La croix comme révélation de la sanctification « En effet, la parole de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour nous qui sommes sur la voie du salut, elle est puissance de Dieu. » 1Co 1.18 La croix change tout pour nous qui sommes sur la voie du salut , pour nous qui croyons qu’elle est la puissance de Dieu mais pour ceux qui n’y croient pas, elle est une folie. C’est difficile de comprendre avec notre intelligence humaine que Dieu s’est fait Homme et est mort sur une croix pour nous sauver de nos péchés mais c’est une vérité. Le sang de Christ nous donne des assurances : - J'ai été sauvé de la peine du péché ; - Je suis sauvé de la puissance du péché ; - Je serai sauvé de la présence même du péché . Nous sommes sanctifiés et renouvelés en Jésus-Christ car ce n’est plus nous qui vivons mais c’est lui qui vit en nous : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Ma vie en tant qu’homme, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livré à la mort à ma place. » Ga 2.20 Le plus grand et beau des cadeaux est la mort de Jésus-Christ à la croix !
- L’incarnation, une porte d’entrée
Série : La crèche, la croix et la couronne - Partie 1 La crèche, l'incarnation : une porte d'entrée Le mois de décembre est une occasion annuelle de se rappeler l’importance de l’entrée du Messie sur la scène historique du plan divin. L’incarnation est pour ainsi dire une porte d’entrée par laquelle Dieu nous atteint. L’apôtre Jean nous dit : « Et la Parole s'est faite homme (chair), elle a habité parmi nous… » (Jn 1.14). L’entrée du divin (le logos) dans notre sphère d’existence n’est nul autre que cet illustre personnage Jésus-Christ, le Dieu fait homme. L’apparition de ce personnage est la révélation d’une pensée divine qui ne peut que nous encourager à vivre pour lui. Elle fonde notre compréhension du salut, ainsi que la cohérence entre les grands moments historiques de la vie du Seigneur Jésus, sa naissance, sa vie, sa mort, sa résurrection et son ascension à la droite du Père. Voici quelques-unes des plus profondes vérités qui fondent notre perception de l’incarnation, de la Parole faite chair. L’incarnation est un acte divin libre et volontaire Premièrement, l’incarnation est un acte divin libre et volontaire . Ce sont les propres paroles de Jésus qui nous révèlent qu’il est entré dans ce monde pour donner sa vie volontairement en vue de devenir le sacrifice qui enlève les péchés du monde. Il n’a pas été forcé d’entrer dans ce monde. Il a lui-même choisi (Jn 10.17; Hb 10.5-7). Par l’incarnation, le Fils est devenu le premier homme de la nouvelle création Deuxièmement, par l’incarnation, le Fils est devenu le premier homme de la nouvelle création . Notons deux pensées afférentes [1] qui nécessitent quelques explications. L’être qui est entré dans notre existence humaine est premièrement divin. Ce n’est pas une force, une énergie, un ange ou encore un surhumain qui s’est incarné, c’est l’être dont on ne peut en penser de plus grand, selon Anselm. De plus, ce Dieu s’est pour ainsi dire greffé une nature humaine. Aucun personnage humain ne peut s’approprier une telle essence. L’incarnation est l’entrée du nouvel homme dans notre sphère d’existence (1Co 15.45). Par l’incarnation, ce Dieu fait homme a renversé l'œuvre du premier Adam Troisièmement, par l’incarnation, ce Dieu fait homme a renversé l'œuvre du premier Adam . La Bible nous décrit les conséquences créationnelles du péché du premier couple : création sous la malédiction, l’entrée de la mort, le rejet d’Éden, la perturbation des relations humaines, etc. L’incarnation est le premier moment du renversement des conséquences de la chute. Ceux et celles qui croient que Jésus est le Christ, qu’il est mort et ressuscité pour notre justification, ne sont plus dans la mort, mais dans la vie (Rom 5.17, Col 1.12; Jn 5.24). Puisque la première étape du salut c’est l’introduction de la vie dans la mort, la deuxième étape du salut c’est la plénitude de cette nouvelle vie dans une création renouvelée. L’incarnation est une affirmation cosmique Quatrièmement, l’incarnation est une affirmation cosmique . L’entrée du Dieu fait homme n’a pas seulement pour but de nous sauver de nos péchés pour ensuite nous donner la vie éternelle. Christ est venu dans ce monde et il est mort et ressuscité pour purifier tout le cosmos. L’apôtre Paul nous dit : « 20 En effet, la création a été soumise à l'inconsistance, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise. 21 Toutefois, elle a l'espérance d'être elle aussi libérée de l'esclavage de la corruption pour prendre part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu. (Rom 8.20-21). Dieu n’a jamais eu pour intention de libérer l’humanité seulement, tout le cosmos aussi, car l’être humain n’est jamais sans la création. L’incarnation est l’introduction de la certitude de la nouvelle création Cinquièmement, l’incarnation est l’introduction de la certitude de la nouvelle création . Au cœur du salut de Dieu se trouve une conviction infaillible, infrangible, celle de la promesse d’un nouveau monde, une nouvelle terre, des nouveaux cieux, des corps de résurrection, d’une société sans l’ombre d’un mal quelconque. C’est l’évangéliste Matthieu qui appelle cette promesse, le renouvellement de toute chose (Mt 19.28). Voilà ce que la vie éternelle implique par nécessité. Il est impossible pour les croyants(es) de vivre dans la foi sans cette espérance. L’incarnation est la victoire sur le péché et la mort Finalement, l’incarnation est la victoire sur le péché et la mort. Ici se manifeste la cohérence des grands événements de la vie de notre Sauveur Jésus-Christ. C’est l’incarnation du Dieu fait homme qui donne le sens à sa mort, sa résurrection et son ascension auprès du Père. Par l’incarnation, ce Dieu fait homme, a créé le lien entre lui et nous. Ce lien est intrinsèque à la nature de notre salut. C’est ce lien entre Jésus le Dieu fait homme et nous qui actualise notre coupure d’avec le péché, la mort et la destruction éternelle. Maintenant, nous vivons ! APPLICATIONS 1) Puisque nous sommes sauvés, nous vivons dans la continuité des fruits de l’incarnation. Ce qui a débuté avec l’entrée du Dieu fait homme se continue jusqu’à son retour. 2) De plus, « de l’incarnation à la nouvelle terre » devient pour nous la règle d’interprétation de toute la réalité qui définit notre manière de vivre. Celle-ci est devenue le cadre par lequel nous comprenons toute la réalité et sa destinée. 3) « De l’incarnation à la nouvelle terre » est la raison pour laquelle je peux mourir en paix ! La mort n’est plus l’expérience la plus catastrophique que nous puissions vivre, puisque le Seigneur nous a dit : "C'est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt; et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?" (Jn 11.25-26; voir Jn 5.24; 1Jn 3.14). Maintenant la question t’est posée : Crois-tu cela? [1] Dict. Antidote : Qui a des liens étroits, des caractères communs avec autre chose. Idée, politique connexe, problèmes connexes.
- Leçons des tentations dans le désert
Série : La bête noire - Partie 4 Article rédigé à partir du message du pasteur Gilles Adams Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ap 12 : 10 Nous savons que l’ennemi est toujours là pour nous accuser de toutes sortes de choses (mensonge, tricherie, endettement, peur, mauvaises habitudes, haine, colère, amertume, etc.). Dieu est à la fenêtre et il nous voit. Il nous pardonne et se demande pour encore combien de temps nous allons laisser l’ennemi faire de nous ses esclaves. Ce message s’adresse à tous ceux qui souffrent et qui vivent des « tentations dans le désert » dans leur vie. En décembre 2010, j’ai moi-même vécu une expérience qui m’a fait réfléchir sur ce sujet, car je subissais alors du harcèlement au travail. Comme je fonctionnais difficilement dans ces conditions, j’ai dû quitter mon emploi. J’en ai parlé à ma femme et elle m’a dit : « Dieu te fait passer dans un désert pour parler à ton cœur ». Jésus est allé se faire baptiser pour nous montrer l’exemple de ce que nous devons faire. Jean baptisait pour la repentance, mais Jésus n’en avait pas besoin. Il reçut alors le Saint-Esprit comme témoignage du Père, et pour le ministère qui devait être accompli. Tout de suite après, il est allé dans le désert 40 jours et 40 nuits sans manger, pour être tenté. L’ennemi était là pour le faire dévier du chemin qu’il devait prendre pour accomplir ce qui devait être fait. Il est notre modèle lorsque nous traversons des périodes de désert. Nous allons voir trois leçons enseignées dans le désert 1. Ne pas se la faire facile 2. Aimer et rechercher Dieu seulement 3. Faire confiance à Dieu 1 – Ne pas se la faire facile Le diable lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain. Jésus lui répondit: Il est écrit: L'Homme ne vivra pas de pain seulement. Luc 4 : 3-4 Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Matthieu 4 :4 Nous avons tous tendance à chercher des portes de sortie, mais cela ne fait que nous affaiblir. Nous devrions chercher la porte que Dieu nous a ouverte. Elle va nous renforcir. Nous devons aussi nous nourrir de la Parole qui sort de la bouche de Dieu, en nous disant : « Je suis appelé à vivre ce que Dieu veut pour moi. » Souvent, au cours de notre cheminement, nous nous créons toutes sortes de peurs. Et pourtant, il n’y a aucun danger, car nous sommes dans les mains du Roi des rois. En effet, il arrive trop souvent que nous soyons apeurés, sans repères, ni fondements. Mais rappelons-nous que Dieu ne nous placera jamais dans une position qui soit au-delà de nos forces. Il fournira toujours la solution et le moyen pour s’en sortir. 2 – Aimer et rechercher Dieu seulement Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre et lui dit: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. Jésus lui répondit: Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Luc 4 : 5 à 8 Ne laissons pas l’orgueil et la satisfaction personnelle devenir notre louange et notre histoire. Notre recherche devrait porter sur l’auteur de notre Salut. Notre histoire, c’est celle que Dieu a écrite pour nous. Dans le désert, les Israélites ont tous murmuré et critiqué. Ils se plaignaient de tout ce qu’ils n’avaient plus. En effet, avant le désert, ils mangeaient à tous les jours, mais ils oubliaient en revanche tous les coups de fouet qu’ils ont reçus, leurs dos ensanglantés, les frères et les sœurs décédés à cause de l’esclavage. À leur image, quand nous passons par le désert, nous apprenons que notre ancienne vie est passée. Même si cela avait l’air meilleur, Dieu va nous empêcher d’y retourner. Dans le désert, il nous enseigne des leçons. Sans lui nous serions malheureux. Nous ne le louons pas seulement lorsque tout va bien, nous le louons parce que nous espérons en lui et nous nous confions en lui. Nous avons tout par le Christ qui nous fortifie. 3- Faire confiance à Dieu Et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores. Jésus lui dit: Retire-toi, Satan ! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient. Jésus, ayant appris que Jean avait été livré, se retira dans la Galilée. Luc 4 : 9 à 12 En anglais, on utilise le mot wilderness pour parler du désert ; et cela se traduirait par les mots « faune » ou « région sauvage ». En grec cependant, c’est le terme erēmos qui est utilisé, il signifie « solitude, désolation, désertique, stérile ». Le désert est en fait l’endroit où personne ne court pour se rendre, et tous ceux qui y sont, courent pour s’en sortir! Le désert n’a rien de bon, on y perd ses repères. Les personnes qui n’ont pas expérimenté un passage par le désert essaient trop souvent de trouver des moyens pour se sortir d’une mauvaise situation par eux-mêmes, en faisant des compromis, en raisonnant sur les décisions à prendre, et en prétextant des excuses humaines. En conclusion Jésus nous emmène parfois dans le désert, parce que c’est un endroit inquiétant, hors de notre zone de confort, sans ressources, où nos efforts sont inutiles. Peut-être te considères-tu comme traversant des tentations dans le désert ? Tu n’aimes pas la situation dans laquelle tu te trouves. Tu te sens traité injustement, etc. Rassure-toi ! Jésus veut sûrement parler à ton cœur. Dieu t’aime et il veut que tu tires des leçons positives du désert que tu traverses. Il souhaite seulement que tu voies les choses par sa lumière dans ta vie. Laisse-le t’éclairer et emprunte simplement la voie qu’il te montrera pour surmonter ce désert.
- La signification du mot spirituel : Πνευματικός/pneumatikos
Le professeur Guthrie mentionne dans un tout petit paragraphe, l'idée importante qui découle du mot πνευματικός/spirituel (pneumatikos). Il parle de l'homme spirituel et de l'homme charnel, sans toutefois définir les termes [1] . Le mot πνευματικός apparaît deux fois dans la première lettre de Pierre dans le même verset (2 Pi 2.5), une fois dans l'Apocalypse de Jean (utilisé métaphoriquement pour décrire Sodome) et plus de 19 fois dans les lettres de Paul. On peut dire que le terme porte la marque de Paul. Il est associé aux dons de l'Esprit (Rom 1.11), à la loi (Rom 7.14), au langage (1Co 2.13), aux biens semés par l'apôtre (Rom 7.14), à l'homme spirituel (1Co 2. 15), à la nourriture (1 Co 10.3), aux prophètes (1Co 14.37), au corps (1Co 15.44), à la bénédiction eschatologique (Ép 1.3), aux chants (Ep 5.19), à la sagesse et à l'intelligence (Col 1.9). Chez l'apôtre Pierre, le mot désigne une maison spirituelle et les victimes spirituelles offertes par les croyants (1 Pi 2.5). Gordon Fee, spécialiste des études pauliniennes, note que le sens de ce mot a subi un glissement dû à une atténuation de sa signification par les traducteurs des versions récentes. Il écrit : Voilà encore un mot qui porte l'empreinte de Paul... Malheureusement, le sens de ce mot chez Paul est obscur en raison de l'appauvrissement de la langue anglaise, car nos traductions limitent son sens en le mettant en minuscules (au lieu des majuscules, au moins au début du mot). Le résultat est que le mot en vient à signifier ce que son utilisateur veut qu'il signifie. Les utilisateurs de ce mot s'en tiennent rarement à l'usage qu'en fait Paul, c'est-à-dire qu'il l'utilise comme adjectif pour désigner l'Esprit. Le mot signifie « ce qui appartient à l'Esprit ou ce qui est de l'Esprit »... Il faut éliminer de notre vocabulaire l'idée que ce mot signifie religieux ou immatériel ou mystique , ou encore la vie intérieure du croyant. En effet, il n'y a pas un seul endroit dans les écrits de Paul où le mot se réfère à l'esprit humain et à sa vie spirituelle. Le mot spirituel ne se réfère pas à ce que je suis dans mon essence, mais à ce à quoi j'appartiens . Il indique la sphère à laquelle j'appartiens. Je ne suis pas un être spirituel, mais je suis un être qui appartient à la sphère de l'Esprit, à la sphère de son action et de ses bienfaits. De plus, ce mot n'est pas une opposition entre ce qui est physique et ce qui est invisible en moi. Mon corps et mon esprit sont dans la sphère de l'Esprit. Ce n'est pas une opposition entre le visible et l'invisible. Cette compréhension du mot πνευματικός – pneumatikos (spirituel) définit ce qu'est l'homme spirituel. Il ne s'agit pas d'un degré de spiritualité, ou d'une personne qui a atteint un niveau de spiritualité par un processus de croissance. Il s'agit plutôt de la connexion du croyant avec Dieu. Une expression similaire serait « être en Christ ». Une personne est soit en Christ, soit elle ne l'est pas. Elle est soit charnelle (appartenant à la sphère de la chair et vivant dans celle-ci), soit dans l'Esprit (appartenant à la sphère de l'Esprit et vivant dans celle-ci). Traduit de l’anglais avec DeepL [1] Donald Guthrie. New Testament Theology , Downers Grove, IL, Inter-varsity Press, 1981, p. 177.
- Comment tuer la bête noire?
Série : La bête noire - Partie 3 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Novembre est un mois de l’année souvent associé à des temps difficiles comme la dépression, l’anxiété, la mauvaise humeur ou d’autres défis émotionnels qui rendent cela difficile de vivre une vie épanouie et remplie de la joie du Seigneur. Pasteur David Naud nous propose une façon de « tuer la bête noire », cet obstacle souvent insurmontable par soi-même. Que l’obstacle soit physique, émotionnel ou spirituel, l’affronter sera plus efficace si la sagesse et l’utilisation des moyens présentés dans la Bible font partie de notre arsenal. L’apôtre Paul en propose justement dans sa lettre aux Philippiens : « Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous. » (Ph 4.5-9) Adapté au langage d’aujourd’hui, on pourrait utiliser les termes : Panique pas – Pense – Prie et Pratique. Ce sont les quatre clés proposées par Paul. Chacune des étapes (des clés) est essentielle, de même que les exécuter dans le bon ordre. Cela contribue grandement à la réussite, car il est nécessaire d’utiliser chacune d’elles. Il s’agit d’une dynamique et non de gestes isolés. L’interaction entre chacune des clés et le processus continuel de passer de l’une à l’autre font réellement la différence. L’ennemi cherche toujours nos moments de vulnérabilité. Nous pouvons mieux lui résister en étant mieux informés et en appliquant cette dynamique dans notre vie. Panique pas La première clé : « Panique pas », nous rappelle notre besoin de nous recentrer sur Christ. Même si une accumulation négative s’est produite en nous, nous pouvons et nous devons chercher à retrouver la joie dans le Seigneur. Nous ne sommes pas seuls pour y parvenir. Et lorsque nous réalisons que les soucis sont trop grands, nous avons besoin de la deuxième clé : « la Prière ». Prie En ouvrant vraiment notre cœur à Dieu et en le remerciant pour tout, on tombe dans le mode où « on parle des vraies affaires » avec Lui. Commençons en discernant nos vrais besoins, et apportons-lui nos demandes de tout cœur, avec supplications (utiliser l’intensité qui correspond à la situation). Remercions-le ensuite sincèrement pour tout ce qu’Il fait pour nous. Cette prière plus intime nous permet de montrer à Dieu que nous avons besoin de Lui et que notre démarche est en cours pour améliorer la situation. Nous nous plaçons ainsi dans de meilleures dispositions pour passer à l’étape suivante : « Pense ». Pense De bien orienter nos pensées n’est sûrement pas ce qui est le plus facile ! Raison de plus de le faire en compagnie de Dieu. En utilisant le filtre biblique qui scrute l’objet de nos pensées, nous pouvons nous demander si nous avons la pensée de Jésus. Est-ce vrai, honorable, juste, pur, aimable, digne d’approbation, vertueux, digne de louange ? Si c’est le cas, la réussite est en vue. Sinon, il faut retourner à la prière. Nous avons alors besoin d’orienter nos pensées sur les vérités de Dieu. Il s’agit là d’une étape cruciale qui nous permet de passer à la quatrième clé : « la Pratique ». Pratique Sans efforts, la bête noire ne sera pas vaincue. Il faut donc mettre en pratique ce que la prière et les pensées vertueuses nous ont apporté. On gagne ainsi en maturité, on se transforme, on vit le positif des changements souhaités. Inspirons-nous de bons exemples autour de nous, tels que des chrétiens matures et pleins de foi, comme l’écrit Paul. Nous pouvons évidemment regarder avant tout vers Jésus – notre modèle ultime. Tout ce qu’il a fait nous démontre un chemin sûr. Soyons en action ! En conclusion, rappelons-nous que d’utiliser au quotidien cette dynamique des quatre clés aura un impact bénéfique sur notre vie. Comme on peut le lire dans Philippiens : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ… Et le Dieu de paix sera avec vous . » Dans la vie de tout chrétien, il est possible de viser à ne pas rester dans le souci, mais plutôt à vivre dans la joie et la paix du Seigneur… malgré les soucis.
- Être ou ne pas être !
Série: La bête noire - Partie 1 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud À l’origine, notre bête noire est notre pire ennemi, notre pire cauchemar, la personne ou la chose qui nous répugne, que l’on déteste le plus. Avec le temps, l’expression s’est adoucie. Elle désigne désormais tout ce qui peut être gênant ou irritant. La vie, la mort... la souffrance Vous est-il déjà arrivé, pendant une saison souffrante, physiquement ou psychologiquement, de votre vie, de vouloir abandonner vos projets, votre famille, vos amis, votre église, voire même, la vie? Quand Paul, en prison, écrit sa réflexion sur la vie et la mort dans sa première lettre aux Philippiens, nous pouvons ressentir la douleur face au dilemme de sa souffrance: ... Soit par ma vie, soit par ma mort ... Christ est ma vie et mourir représente un gain . Je suis tiraillé des deux côtés: j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur , mais à cause de vous il est plus nécessaire que je continue à vivre ici-bas (Ph 1.20-24). Et enfin, l’apôtre conclu sa réflexion au verset 25: Persuadé de cela, je sais que j e resterai et demeurerai avec vous tous , pour votre progrès et votre joie dans la foi. Reste dans la lumière Comme il est vital pour l’être humain de recevoir les rayons du soleil pour le bien-être du corps, il est d’autant plus indispensable, pour l’être spirituel d’un chrétien, de rester dans la lumière de Christ. C’est-à-dire, sa présence qui brille sur nous. Paul met en lumière son état d’âme. Ne craignons pas de partager nos souffrances et inquiétudes à une personne de confiance. Pour sa part, l’Esprit du Seigneur, par la Parole de Dieu, met en lumière notre style de vie et nous donne sa paix. Par sa résurrection, le Christ nous donne espérance, guérison et vie dans notre âme et nos pensées, afin que nous vivions en paix! Ne restons pas cachés, isolés des autres et de Dieu. Dieu veut se glorifier en nous. Christ est ma vie Au verset 21 du premier chapitre de l’épître aux Philippiens, Paul déclare: Christ est ma vie et mourir représente un gain. « DEVANT UNE TELLE RÉVÉLATION DE CHRIST, VIVRE OU MOURIR POUR JÉSUS NE FAIT PAS PEUR, ON EST DÉJÀ GAGNANT ! » La vie de Paul est entre les mains de Dieu. Malgré toutes les perspectives devant lui, si sa vie arrête, il est en paix, mais Paul ne se permet pas de mettre un terme à sa vie. Ne laissons pas l’anxiété et le stress prendre le dessus sur la vie que Dieu veut pour nous. Que nous vivions longtemps ici-bas, en santé, dans la maladie ou que nous mourrions bientôt, nous n’avons pas à craindre la mort, car Christ est ma vie . Face à la souffrance, la détresse ou la mort, nous avons une paix profonde, car notre vie est entre les mains de Dieu. Le trio gagnant! Philippiens 1.20 Conformément à ma ferme attente et à mon espérance , je n’aurai honte de rien, mais maintenant comme toujours, la grandeur de Christ sera manifestée avec une pleine assurance dans mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort . Un des objectifs en tant que chrétien, est d’arriver à s’approprier ces trois convictions : · Ferme attente (ardent désir) · Espérance (attente joyeuse et confiante) · Pleine assurance (plein de courage) À l’image d’un trio offensif d’une équipe de hockey qui s’empare de la rondelle, ce trio se dirigera le plus rapidement possible vers le but adverse alors qu’il se confie en Christ. Les trois joueurs patineront avec une ferme attente d’être épaulé les uns par les autres (s’encourager) et de se diriger vers le but, avec l' espérance joyeuse de déjouer les défenseurs (anxiété, dépression...) et le gardien de but (la bête noire). En définitive, le trio possède une pleine assurance de marquer un but (la victoire, la guérison, la vie). Marchons (ou patinons) dans l’optique de vivre avec une ferme attente, dans l’espérance, avec une pleine assurance et la grandeur de Christ sera manifestée à travers nous. Avec ce trio, nous serons gagnants sur toute la ligne, car Christ est avec nous ! Vivre ou mourir (Moïse, Nombres 11) Le peuple sort d’Égypte miraculeusement, se lamente de n’avoir que de la manne pour se nourrir (v.10). Pendant ce temps, Moïse se plaint à Dieu du peuple trop lourd à porter (v.14) et lui exprime ce cri du cœur : Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi donc, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur (v.15). C.S. Lewis explique bien cet état, cette condition: La douleur mentale est moins dramatique que la douleur physique, mais elle est plus commune et aussi plus dure à porter. Dieu donne une réponse pleine de vie et d’espoir à Moïse aux versets 16 et 17 car il ne lui permet pas de mourir, mais il lui ordonne ceci : · Va chercher du soutien ; · Entoure-toi de personnes d’expérience ; · Ne porte pas la charge tout seul. Vivre ou mourir (Élie, 1 Rois 19) Après une grande victoire contre les prophètes de Baal, la reine Jézabel cherche à faire mourir le prophète Élie (v.2). Celui-ci prend la fuite, laisse son serviteur (v.3) et demande la mort (v.4): C’est assez! Maintenant, Éternel, prends-moi la vie, car je ne suis pas meilleur que mes ancêtres. Même s’il fuit pour sauver sa vie, Élie demande la mort. Il n’est pas bon, en situation de stress, de rester seul. Pourtant, le prophète décide de laisser son serviteur et poursuivre son chemin seul dans le désert toute une journée négligeant même de manger. Encore une fois, Dieu répond avec compassion, tendresse et compréhension : · Repose-toi et mange bien (v.5) ; · Viens dans ma présence et écoute ma voix (v.9-14) ; · Prépare la relève (v.15-16) ; · Réalise que tu n’es pas seul (v.18) ; · Le plan de Dieu n’a pas échoué, sa promesse s’accomplira ! Être ou ne pas être... avec Christ Malgré la bête noire qui nous assaille, ne fuyons pas la réalité que Dieu a un plan pour nous. Nous ne sommes pas seuls. Ne nous privons pas des ressources d’aide, des frères et sœurs de notre Église et des gens de confiance autour de nous. Par-dessus tout, confions-nous en Dieu. Il est celui qui comprend nos douleurs et est attentif à nos cris. Approchons-nous de Dieu avec une ferme assurance qu’il nous donnera le repos pour notre corps et notre âme! Disons ensemble: « Je décide d’ être avec Christ! » Il y a des ressources, tu n’es pas seul ! GROUPE D'AIDANTS À L'ÉGLISE : relationdaide@eglisefusion.com ou appelle à l'église au 450 375-6946 CENTRE DE PRÉVENTION SUICIDE HAUTE-YAMASKA BROME-MISSISQUOI Besoin d'aide ? Parlez à quelqu'un aujourd'hui : 450 375-4252 LIGNE D'AIDE EN CAS DE CRISE DE SUICIDE, 24/7 9-8-8 ou https://988.ca/fr
- L'aveuglement spirituel et l'évangélisation
Série : Levez les yeux ! - Partie 4 L’évangélisation n’est pas une mince affaire. Dès que nous ouvrons la bouche pour annoncer l’Évangile de Dieu, la bonne nouvelle du salut en Christ Jésus, nous sommes confrontés à une présence imperceptible, inévitable et inextricable. De plus, l’effet le plus puissant de cette présence est l’esclavage. De quoi parlons-nous ? De l’irréductible présence de l ’aveuglement ! L'aveuglement Il n’était pas présent lors de la création de l’être humain. Il s’est attaché à la nature humaine en raison de son lien avec le péché. Il est depuis impossible de naître dans l’éclairage de la vérité de l’Évangile. Tous les êtres humains sont des aveuglés ! Il faut cependant préciser la nature de cet aveuglement. L'aveuglement dont nous parlons va au-delà de l'absence de la vue ou de la cécité. Il n’est pas physique. Il affecte les dispositions intérieures de l'homme, les valeurs et tous les principes structurants de l'identité. L’aveuglement provient de trois sources identifiables. Dieu Dieu est l’une de ces sources. Dans l’Évangile de Jean 12. 37-40, il est écrit : « Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui, afin que s’accomplît la parole qu’Esaïe, le prophète, a prononcée : Seigneur, Qui a cru à notre prédication ? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Esaïe a dit encore: Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur cœur, De peur qu’ils ne voient des yeux, Qu’ils ne comprennent du cœur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. » La condition d’aveuglement est attribuée à l’action de Dieu. C’est lui qui a rendu aveugles les personnes visées. Il est possible que des conditions préalables à l’action de Dieu fussent présentes. Le diable Une autre source d’aveuglement provient du diable lui-même. Sa tactique d’aveuglement a pour but d’entraver le processus de conversion. L’apôtre Paul écrit : « Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; 4 pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. » (2Co 4.3) Le travail du diable consiste à stimuler l’aveuglement déjà présent chez l’incroyant, dès que le message salvateur lui est présenté. La religion Une troisième source d’aveuglement nous est présentée dans la deuxième lettre aux Corinthiens au chapitre troisième. En parlant de ces frères juifs, Paul souligne l’évidence de la présence d’un aveuglement en lien avec la foi des Juifs en l’ancienne alliance. Tant et aussi longtemps qu’une personne s’imagine que la religion est la porte du salut, il lui est impossible de vivre l’expérience de l’enlèvement du voile . Regardez ce que dit l’apôtre : « 14 Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour le même voile demeure quand ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît. » (2Co 3.14). Ce n’est que dans l’expérience de la nouvelle naissance que le voile disparaît (Jn 3.3-6). La nature et les résultats de l'aveuglement de l'incroyant L’Écriture nous donne d’autres indices qui nous permettent de comprendre la nature et les résultats de la présence de l’aveuglement surnaturel chez l’incroyant. Le sens du divin Un élément surprenant est la continuité du « sensus divinatatis » , le sens du divin. Malgré la présence de l’aveuglement surnaturel, la connaissance de Dieu ou du divin n’est pas éradiquée de la constitution de l’être humain. Nous retrouvons dans la lettre aux Romains : « … puisque ayant connu Dieu , ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres… » (Rom 1.21). Le refus de la connaissance Le refus de la connaissance de Dieu et de sa bonne nouvelle du salut résulte de l’action humaine. Le fruit du refus est ressenti dans l’intériorité de l’être humain. L’égarement des pensées et le cœur sans intelligence qui a été plongé dans les ténèbres caractérisent les raisonnements et les comportements des êtres humains de sorte que Dieu a livré les incrédules à des passions infâmes (Rom 1.24, 26) et à un schème de références désapprouvé (Rom 1.28) qui engendre inévitablement des comportements dignes du jugement de Dieu (Rom 1.29-32). Nous retrouvons la même pensée dans la lettre de Paul aux Éphésiens « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. 18 Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance (aveuglement) qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. 19 Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité. » (Ép 4.17-19) Le grand verdict de l’aveuglement dont nous parlons est : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous… » (Rom 1.22). L'évangélisation face à l'aveuglement Voilà ce que tout témoin de l’Évangile rencontre lorsqu’il partage le message du salut à ceux et celles qu’il rencontre. L’aveuglement a affecté négativement l’intelligence, la volonté, la source des raisonnements et l’éthique qui gouvernent les comportements. En des mots simples, l’incroyant est « framé » (préstructuré) pour la résistance à l’Évangile. À moins d’une intervention du Saint-Esprit, la réception du salut est impossible. C’est pour cette raison que la conversion est avant tout un acte de l’Esprit qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes des enfants de Dieu, des héritiers (Rom 8.16). C’est ici qu’il faut bien comprendre la place de l’évangélisation. Notre part dans le processus du salut n’est pas de convertir l’incrédule, mais de lui présenter le message du salut. C’est l’Esprit qui converti, ce n’est pas nous ! Notre job c’est d’évangéliser, de présenter ce que Dieu nous a fait en Christ Jésus par l’action de son Esprit. En d’autres mots, c’est de proclamer notre témoignage. Dans sa souveraineté, Dieu a décrété que la conversion serait le résultat de la participation de notre prédication (notre part) et de l’action du Saint-Esprit (sa part). Nous devons nous concentrer sur notre part et non sur celle du Saint-Esprit. Toi, témoigne et prêche le salut. L’Esprit de Dieu, qui connaît les cœurs et qui a la puissance de pénétrer l’être humain dans tous les racoins de son âme, convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement (Jn 16.8). Conclusion Puisque Dieu a son propre plan et qu’il a décrété que la nouvelle naissance serait le résultat de la contribution de la prédication de l’Évangile par le croyant et l’action du Saint-Esprit, n’hésitons pas à témoigner à tous les aveugles, car pour eux, c’est le seul moyen pour parvenir à la lumière, « Car auprès de toi est la source de la vie; Par ta lumière nous voyons la lumière. » (Ps 36.9)
- Et si la réponse c'était toi !?
Série : Levez les yeux ! Partie 1 Article rédigé à partir du message du pasteur Gilles Adams Lorsque nous lisons le récit de Matthieu 9, nous voyons Jésus faire différentes œuvres. Il guérit un paralytique, deux aveugles et une femme atteinte d’une perte de sang. Il ressuscite aussi une jeune fille morte, et chasse un démon. Pendant qu’il fait l’œuvre de Dieu, il est rabaissé et discrédité par les religieux de l’époque, mais il ne se laisse pas détourner de son appel. Dans Matthieu 9: 35 à 37, on peut lire : « 35 Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. 36 Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger. 37 Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. 38 Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. » L’idée de départ est que Jésus a dit : « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » Voyez-vous, nous lisons la Bible en séparant les chapitres et les versets. Mais ce récit raconté par Matthieu n’a pas de séparations à la base. Donc, si nous continuons au chapitre 10, verset 1 « Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité ». Et au verset 7, « Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. » Maintenant, précisons une chose, un ouvrier en grec se dit ( ergatēs) . Mais, quand nous prions, nous avons tendance à parler d’ouvriers comme étant des pasteurs, des évangélistes, des personnes qui sont capables de présenter la foi (apologétique), et des exégèses (interprétation philologique) et de l’herméneutique (interprétation doctrinale) etc. Dans les faits, quand on lit et on comprend ce mot-là – le mot ( ergatēs) – il signifie travailleur. Dieu n’appelle pas que des pasteurs, il appelle des ouvriers, des travailleurs. C’est le même mot qui est utilisé dans Matthieu 20, la parabole des ouvriers qui arrivent à différentes heures pour s’occuper de la vigne, et comme dans Luc 10, lorsque que Jésus envoie soixante-dix ouvriers pour la moisson. Les ouvriers dont il est question ne représentent pas une élite, ni même des pasteurs. Dieu veut envoyer chacun de nous dans la moisson et nous équiper pour cela. Notre prière devrait être : « Seigneur équipe-nous des caractéristiques qui feront de nous les ouvriers et ouvrières dont tu as besoin. » Les trois caractéristiques pour être l’ouvrier de cette prière : 1. Être un témoin 2. Être un soutien 3. Être un chrétien 1. Être un témoin Actes 1 : 8 « Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre ». Le mot témoin en grec ( martus ) d’où l’on tire le mot martyr (mourir pour sa foi), possède plutôt ici le sens de raconter. Dieu vous appelle à raconter votre histoire. Les témoins d’un accident sont des ( martus ). Lorsque la police demande à une personne de faire une déposition de ce qu’elle a vu, elle est un ( martus ). Lorsque vous demandez à quelqu’un sa version des faits dans un événement quelconque, elle devient un ( martus ). Vous êtes des raconteurs, vous êtes des témoins. Dans cette expression-là, il n’y a aucune notion de convaincre quelqu’un de quelque chose. Vous êtes là pour raconter. C’est Dieu qui donne la conviction. Nous sommes là pour raconter ce qu’il a fait pour nous, ce qu’il a fait en nous et ce qu’il a fait avec nous. Dans Jean 9, il est écrit que Jésus voit un aveugle de naissance qui mendiait. Ses disciples lui demandent si c’est lui ou ses parents qui ont péché. Jésus leur répond que ce n’est pas à cause du péché qu’il est aveugle, mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées. Il crache sur la terre et fait de la boue qu’il applique sur les yeux de l’aveugle, en lui disant d’aller se laver. Quand l’aveugle se lave, il est guéri. Les gens s’approchent de lui et lui demandent pourquoi il est guéri. Il leur répond alors : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé et lave toi. J’y suis allé, je me suis lavé, et j’ai recouvré la vue. » Ce n’est pas compliqué! Jusqu’à date, de raconter son histoire, ce n’est rien de théologique. Ils essaient de lui faire douter de la crédibilité de Jésus, on le rabaisse, on le réduit à un niveau de pécheur, on va même jusqu’à dire qu’il est du diable, et à remettre en doute la cécité de l’aveugle. Est-ce que cela vous rappelle quelque chose? De réaliser à quel point parfois, alors que nous sommes juste là à raconter notre histoire, nous sommes simplement là à dire ce que Dieu a fait pour nous, et nous sentons que les gens nous rabaissent ou nous diminuent. Ils écartent Jésus de l’histoire et nous disent que nous sommes démodés ou autres insultes. Semblable à tous les antagonistes qu’on retrouve au verset 25, nous pouvons leur répondre comme l’aveugle : « Il répondit: S'il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois . » C’est tout! Ne laissez personne vous faire douter de votre expérience avec Dieu. Ce qu’il a fait dans vos cœurs et vos vies. Même si les gens veulent le diminuer ou déclarer qu’il n’y a pas de miracles. Être un témoin c’est d’abord et avant tout avoir une histoire. Est-ce que vous avez une histoire? Le seul risque de raconter cette histoire est que quelqu’un vienne au Seigneur dans la vérité. C’est assumer ce que l’on a vécu et d’être prêt à le mettre en mots. 2. Être un soutien Pour être l’ouvrier dont Dieu a besoin et pour apprendre à être un soutien, regardons dans Actes 20 : 35 : « Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. » Le mot soutenir en grec est ( antilambanomai) qui veut littéralement dire secourir. Cela veut dire prendre soin et se soucier. C’est par souci que Dieu a élaboré le plan du salut pour chacun de nous. C’est par souci que Jésus a obéi à son père. Nous sommes appelés à démontrer de l’amour, de la patience et de la sollicitude envers les autres. Nous devons faire preuve d’empathie et de compassion. Et en passant, lorsqu’il est question des « faibles » ci-dessus, ce n’est pas une question de faiblesse dans la foi. Il s’agit plutôt du mot ( astheneo ) qui parle de malades, d’impotents, d’inconscients. Bref, qui parle de gens dans le besoin. Des gens qui, sans Dieu, sont perdus, comme des brebis sans berger. Lisons maintenant dans Luc 19 : 2 à 10 : « Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus ; 3 mais il ne pouvait y parvenir, à cause de la foule, car il était de petite taille. 4 Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu'il devait passer par là. 5 Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit: Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison. 6 Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. 7 Voyant cela, tous murmuraient, et disaient: Il est allé loger chez un homme pécheur. 8 Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple. 9 Jésus lui dit: Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham. 10 Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » La Bible ne nous dit pas que : ● Jésus s’est mis à le réprimander pour son style de vie ● Jésus s’est mis à le reprendre ● Jésus s’est mis à l’exhorter ● Jésus s’est mis à l’enseigner sur comment il devrait agir La Bible dit simplement que Jésus l’a accepté et lui a démontré de l’amour. Ne sous-estimez jamais le travail de conviction que le Saint-Esprit fait pendant que vous démontrez de l’amour, de la compassion et de la sollicitude! Il ne s’agit pas ici d’accepter le péché qui règne. Il s’agit avant tout d’aimer la personne pour que le péché cesse de régner… Et laissez Dieu effectuer le travail de conviction ! 3. Être un chrétien Éphésiens 2 : 4-5 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, 5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés). » Historiquement, le mot « chrétien » a été utilisé pour la première fois à Antioche, après que Paul et Barnabas eurent évangélisé pendant plus d'une année. Ce qu'ils annonçaient, c'est ce qu’on retrouve dans Jean 3 :16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » Et aussi dans Éphésiens 2.8-9 : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » L'appartenance à une église, le baptême ou autres rites ne font de personne un chrétien. Ce n’est pas parce que tu te tiens d ans un garage que ça fait de toi une automobile ! On ne devient chrétien que par une décision personnelle, basée sur le salut par la foi – sans aucune œuvre humaine – lorsque, après avoir reconnu notre totale indignité face à la sainteté de Dieu, nous acceptons que le sang de Jésus nous lave de tout péché. Seuls ceux qui ont fait cette démarche ont le privilège de s'appeler chrétiens. En terminant, regardons le texte de Romains 10 : 6 à 11 : « Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi: Ne dis pas en ton cœur: Qui montera au ciel ? c'est en faire descendre Christ ; 7 où: Qui descendra dans l'abîme ? c'est faire remonter Christ d'entre les morts. 8 Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. 9 Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. 10 Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture: 11 Quiconque croit en lui ne sera point confus. » Les personnes qui ont accepté le salut, comme indiqué ci-dessus, reçoivent l'assurance de la vie éternelle. Pas de « peut-être » , pas de « si » . Dieu l'a dit : « Celui qui a le Fils a la vie. » 1 Jean 5 :12 ● C’est d’abord et avant tout d’avoir été convaincu de notre état de pécheur et accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur ● C’est se souvenir d’où on vient ● C’est démontrer le fruit de l’Esprit ● C’est de ne jamais présumer que les autres sont au même point que nous À la lecture de ces lignes, si tu réalises que le christianisme est plus un mode de vie qu’une conversion, peut-être que tu te dis : « Il me manque quelque chose . » Alors saisis l’occasion pour que ta vie prenne tout son sens et déclare la prière suivante : « Seigneur Jésus, je crois que tu es le Fils de Dieu. Je crois que tu as pris mon péché sur la croix, ma honte et ma culpabilité, et que tu es mort pour cela. Tu as affronté l’enfer pour moi, pour que je n’aie pas à y aller. Tu es ressuscité des morts pour me donner une place au ciel, un but sur la terre et une relation avec ton Père. Aujourd’hui, Seigneur Jésus, je me détourne de mon péché pour naître de nouveau. Dieu est mon Père, Jésus est mon Sauveur, l’Esprit saint est mon aide et le Ciel est ma demeure. Au nom de Jésus. Amen. » « Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs: ils sont déjà blancs pour la moisson. »











