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  • Joseph… ou l’épreuve de notre foi

    Article rédigé à partir du message du pasteur Gilles Adams Joseph âgé de dix-sept ans, faisait paître le troupeau avec ses frères... Il rapportait à leur père leurs mauvais propos. Israël l’aimait plus que ses autres fils, parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse; et il lui fit même une tunique de plusieurs couleurs. Ses frères virent que leur père l’aimait plus qu’eux tous, et ils prirent Joseph en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié. (Genèse 37.1-4) Le texte semble sous-entendre que Joseph se savait aimé de son père et se sentait un peu comme la vedette de la famille ! Joseph reçut des songes et les raconta à sa famille, qui ne le détesta que davantage (v.5). Un jour, son père l’envoie s’enquérir de ses frères qui sont partis faire paître les troupeaux (v.14). 1-    L’épreuve de notre foi dans « Le puit de la solitude » Ses frères le virent arriver de loin et complotèrent de le faire mourir. Ils décidèrent de lui arracher sa tunique et de le jeter dans un puit (v.18-24). A.     Au fond d’un puit, nous pouvons nous sentir seul. Joseph, seul au fond de la fosse, devait se demander où était Dieu. Il devait ressentir l’absence de son père, la trahison de ses frères, leur haine, leur envie. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. De même qu’il peut nous arriver à tous de se sentir au fond d’un puit ; nous sentant seul, abandonné, parfois même trahi. Mais sachons que nous ne sommes pas seul, Dieu est avec nous, il veut notre bien, il veut nous préparer à ses rêves ! Dieu nous réconforte en disant : « … Je ne te laisserai pas, je ne t’abandonnerai pas ». (Héb.13.5) B.     Au fond d’un puit, nous pouvons douter. Joseph s’est possiblement interrogé sur le fait que Dieu lui ait donné deux rêves et qu’il se retrouvait au fond du gouffre… avec ses rêves ! Il n'y a rien de mal à demander à Dieu « Pourquoi ? ». Jésus l'a fait : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Mat. 27.46) Plutôt que de demander des explications à Dieu, demandons-lui de se révéler à nous dans sa puissance et sa grandeur. La foi, c’est de garder les yeux fixés sur Jésus malgré :   Les circonstances Le silence La noirceur Le danger imminent Les échecs en apparence   2-    L’épreuve de notre foi dans « La prison de l’injustice » Un espoir surgit, les frères de Joseph le sortent du puit, mais pour le vendre comme esclave. Joseph se retrouve donc en Égypte (Gen. 37.28). Il est vendu à Potifar, officier de Pharaon. Le Seigneur est avec Joseph. Il se voit confié la responsabilité de tout ce que Potifar possède (Gen. 39.1-5). Mais la femme de Potifar le trouve à son goût. La Bible est très claire sur ses intentions, elle veut coucher avec lui. Un jour, elle attrape Joseph par son vêtement et lui demande de coucher avec elle ; il refuse, il lui laisse son vêtement et s’enfuit dehors (Gen. 39.11-12). Après que Potifar eu écouté le compte-rendu de sa femme, il le plaça injustement dans la prison du roi, non parmi les criminels les plus endurcis, parce qu’il aimait Joseph (Gen. 39.19-20). Mais l’amour humain est instable, variable et balloté par les émotions, tandis que l’amour de Dieu est stable et inébranlable. Voilà une bonne raison de « demeurer dans son amour  » (Jn 15.9). Ce qui détermine notre valeur n’est pas ce que nous ou les autres pensent de nous. En réalité, Dieu a offert le meilleur du ciel (Jésus) pour nous. Nous sommes aimés non par ce que nous faisons, mais à cause de ce que Jésus a fait pour nous à la croix. Son amour pour nous dépasse notre compréhension et nos incompréhensions . Alors que nous ne l’aimions pas, il est intervenu à la croix pour nous. Maintenant que nous l’aimons, il ne manquera pas d’intervenir. Gardons la foi dans son amour pour nous lorsque : - Nous ne le ressentons pas, car son amour pour nous ne change pas . - Nous nous disons : « Pourquoi Dieu n’intervient-il pas dans cette situation ? » - Nous avons l’impression qu’il nous a oublié. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein  » (Rom. 8.28). En d’autres termes : Tant que l’injustice subie ne concourt pas à notre bien, nous devons continuer à nous attendre à lui.   Joseph voyait d’une manière très partielle, mais il était en train d’être préparé à ce que Dieu avait pour lui. Nous pouvons lire cette histoire en quelques minutes. Mais lui, il l’a vécu de jour en jour, d’heure en heure, de minute en minute. J’irais jusqu’à dire... d’injustice en injustice !!! Ne laissons pas Satan utiliser l’injustice pour tenter de nous faire croire un mensonge. Rappelons-nous plutôt que Dieu nous aime d’un grand amour. 3-    L’épreuve de notre foi dans « La gloire du pardon » Joseph se voit rassuré quand il sort de prison, se faire offrir le commandement de tout le pays d’Égypte à trente ans, fonder une famille et gérer le pays pendant une famine (Gen. 41.41-57). Joseph se retrouve dans la gloire. Dieu ne l’a pas oublié. Le rideau tombe. Fin ! Le rideau se relève et on voit apparaître les frères de Joseph qui viennent demander de la nourriture. Le suspense est à son comble. Joseph en face de ses agresseurs, environ vingt ans plus tard. Tout est en place pour une finale épique. Il questionne ses frères, leur parle durement et les met en prison (Gen. 42.6-17). Une fois qu’il les a mis à l’épreuve plus d’une fois (Gen. Chapitres 42-44), Joseph nous rappelle que le pardon n’est pas tombé dans l’oubli : «  … Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte » (Gen. 45.4). Ses yeux ne sont pas sur l’offense, ils sont sur le résultat ! Il réalise que c’est Dieu qui l’a placé là où il devait vivre des épreuves pour faire fructifier sa foi et sauver sa famille de la famine (Gen. 45.7-8). Jésus, dans le livre de Matthieu, nous commande de pardonner à ceux qui nous offensent (Mat. 6.12). Clairement, les frères de Joseph avaient attaqué son honneur, sa dignité. Gérer l’offense appartient autant à Joseph qu’à nous. Cela dépend de la façon dont nous gérons les émotions qui sont provoquées par l’acte que l’autre a commis envers nous. Il faut donc apprendre à reconnaitre, à identifier les émotions provoquées par l’offense et se questionner sur les raisons qui font que ces émotions viennent en surface « Pourquoi ça me fait aussi mal ? ». Est-ce que ça éveille un sentiment de rejet, une blessure d’enfance, un sentiment d’injustice, une impression de non-mérité. Une fois la réflexion faite et la faiblesse ciblée, il faut simplement la remettre au Seigneur, prier et chercher la délivrance.   La conclusion de l’épreuve de notre foi Après le décès d’Israël (Jacob), Joseph ne s’est pas vengé comme ses frères le craignaient (Gen. 50.19-21). Il a regardé comme un sujet de joie complète  les diverses épreuves auxquelles il a été exposé, sachant que l’épreuve de sa foi  a produit la patience . Puis sa patience a   accompli parfaitement son   œuvre , afin qu’il soit parfait et accompli, sans faillir en rien  (Jc 1.2-4). Je me suis donné la liberté de lui approprier ce texte biblique, mais cela nous concerne tous, bien entendu.   Quand Dieu vous appelle à quelque chose, il ne vous appelle pas toujours à réussir ; il vous appelle toujours à obéir ! Le succès de l’appel dépend de lui ; l’obéissance dépend de vous. - David Wilkerson

  • Vivre ma foi dans un monde hostile

    Série : Comment vivre ma foi dans le siècle présent ? - Partie 1 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Qu’est-ce qu’un monde hostile ? Un monde hostile est un monde qui manifeste de l’agressivité, qui se comporte en ennemi, qui présente des conditions de vie difficiles. L’apôtre Paul dans Romains 12.2 nous dit : Ne vous conformez pas au siècle présent  mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Il dit également dans Galates 1.4 que Jésus s’est donné lui-même pour nos péchés afin de nous arracher du présent siècle mauvais selon la volonté de notre Dieu et Père. L’ouvrage intitulé Nouveau commentaire biblique  nous dit ceci : «  Le présent siècle mauvais désigne le système mondial actuel qui est corrompu, ou la manière de vivre loin de Dieu (Ga 4.3,9 ; 1 Jn 2.15-17). La délivrance est la délivrance du pouvoir du monde, non l’enlèvement hors du monde (Jn 17.15 ; Col 2.13). En finir avec le péché, c’est nous en arracher. L’action de délivrance qui se manifeste dans notre vie complète l’action d’expiation qui enlève nos péchés. Le fait que l’affirmation du verset 4 est comprise dans l’introduction est significatif. L’importance de la mort du Christ pour le salut des hommes est proclamée dès le début, pour combattre l’erreur des judaïsants qui enseignaient que les œuvres des hommes pouvaient sauver.  » Il y a au Québec une fracture entre la religion et l’État qui démontre en partie l’hostilité en question. Cela se manifeste par : 1. La laïcité de l'État : Le Québec a choisi de se définir comme un État laïque, ce qui implique la neutralité de l'État en matière de religion. Cela signifie que l'État ne doit pas privilégier ni discriminer aucune religion, et que les institutions publiques doivent être libres de toute influence religieuse.  2. La séparation de l'Église et de l'État : L'État doit agir de manière indépendante et ne pas être soumis aux directives ou aux pressions de l'Église.  3. La liberté de conscience et de religion : Je ne sais pas pour vous, mais même si on a la liberté de conscience et de religion, on sent l’hostilité malgré tout au Québec ; que ce soit par une juge qui a dit récemment que le christianisme est terminé au Québec ; ou des professeurs dans les écoles qui se moquent de la foi chrétienne ; de plusieurs médias qui réussissent toujours à présenter les Évangéliques soit de façon fanatique, soit exagérée, hors contexte ou de façon malicieuse. Et c’est la même chose en France, je regardais dernièrement un reportage d’une conférence de milliers de jeunes chrétiens réunis, et ce que les médias trouvaient à faire ressortir c’est que ces jeunes chrétiens revenaient à des valeurs arriérées, que c’était pour se faire soutirer de l’argent, et que c’était que de l’émotion à cause des réactions pendant les temps d’appel au salut. Il n’y avait aucune mention de jeunes libérés par l’Évangile de différentes dépendances, remplis d’amour et de paix dans la présence divine, pardonnés et pardonnant, convaincus de se soumettre aux autorités, guéris, encouragés, ayant trouvé un sens à leur vie, désirant prendre soin des pauvres, fiers de Jésus et de son Église. Pourtant, c’était certainement le cas de milliers de ces jeunes. C’est une des formes d’hostilité que l’on vit au Québec : entretenir volontairement l’ignorance, la désinformation, se faire réduire à une image de gens peu éduqués parce qu’on est créationniste, ne parlant pratiquement jamais des scientifiques chrétiens ou que notre foi est raisonnable. L’hostilité se voit quand on se fait qualifier d’ultra conservateurs ou de gens qui font reculer les valeurs de la société, car on croit à l’abstinence avant le mariage et au mariage entre un homme et une femme. Cette hostilité provient entre autres de leurs standards – mais qui dit qu’ils ont les bons standards ? Nous, nos standards viennent de la Bible, la Parole de Dieu, et il se faut rappeler – le ciel et la terre passeront, mais la Parole de Dieu demeure éternellement ! S’encourager en l’Éternel Jérémie dans son monde hostile est allé s’encourager en Dieu comme on peut le lire dans Jérémie chapitre 15. Le piège qui est tendu par l’hostilité de ce monde est que ça peut devenir décourageant. Lorsque Jérémie a vu pendant des années son peuple s’endurcir à la voix de Dieu et à ses commandements, et à le menacer de se taire ou de le tuer, il a fini par se décourager. Mais il n’en est pas resté là. Il en a parlé à Dieu de tout son cœur et Dieu l’a encouragé ! Jérémie 15 verset 16 nous dit : «  Tes paroles se sont présentées à moi, et je les ai dévorées. Ta parole a provoqué mon allégresse, elle a fait la joie de mon cœur, car je suis appelé de ton nom, Éternel, Dieu de l’univers !  » Et le verset 20 nous montre la parole qu’il a reçue de Dieu pour le fortifier : « ils ne l’emporteront pas sur toi, car je serai moi-même avec toi pour te sauver et te délivrer, déclare l’Éternel.  » Allez vous encourager en l’Éternel afin de tenir bon dans la foi malgré un monde hostile. Ne pas écouter les soi-disant prophètes… La foi de Jérémie dans un monde hostile nous donne également le conseil de ne pas écouter les soi-disant prophètes qui annoncent que de bonnes choses, mais de se fier à la Parole de Dieu. En effet, Dieu avait dit à Jérémie que son peuple allait être en exil à Babylone pendant 70 ans à cause de leurs péchés, mais qu’après cela Dieu les ramènerait à Jérusalem. Cependant, les faux prophètes disaient qu’après seulement 2 ans de punition, le peuple reviendrait au bercail… N’écoutez pas ceux qui disent que le paradis devrait déjà être sur terre en tous points au nom de Jésus… Ceux qui parlent seulement de prospérité, de succès et de guérison sans jamais parler de jugement à venir, ni que Dieu travaille aussi dans la souffrance. N’écoutez pas non plus ceux qui disent que la vie chrétienne n’est que souffrance ici-bas. La réalité, comme on le voit dans les Actes des Apôtres, se situe entre les deux extrêmes. Fiez-vous à la Bible, interprétée rigoureusement et sagement dans son contexte. Se rappeler les promesses de Dieu Finalement, la foi de Jérémie dans un monde hostile se voit dans le rappel des promesses de Dieu. Jérémie subit les conséquences des péchés de son peuple et leur hostilité, mais il entrevoit également la restauration de son peuple. Il espère dans les promesses de Dieu ! Dans Jérémie 31, on retient que Dieu rappelle toujours ses promesses dans le monde hostile qui nous entoure et qu’il est à nos côtés : 1 A ce moment-là, déclare l’Eternel, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et eux, ils seront mon peuple. 2 Voici ce que dit l’Eternel: Il a trouvé grâce dans le désert, le peuple des rescapés de l’épée. Israël marche vers son lieu de repos. 3 De loin, l’Eternel s’est montré à moi: « Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté. » 4 Je te rétablirai encore et tu seras rétablie, jeune fille d’Israël! Tu resplendiras encore avec tes tambourins et tu te mêleras aux danses de ceux qui manifestent leur joie… Dans un monde hostile, marchons avec cette foi de Jérémie : Encourageons-nous en l’Éternel. Faisons confiance à la Parole de Dieu. Rappelons-nous les promesses de Dieu au sein même des difficultés !

  • L'Église est créée pour adorer Dieu !

    Série : L'Église - Partie 5 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud On est dans cette continuité de la série sur l'Église avec ce message « L'Église est créée pour adorer Dieu ». Je veux d'abord rappeler que l'Église est une création de Dieu. Suivre des prédications et des enseignements en ligne ne suffit pas. Il vient un temps où Dieu te montre l'engagement dans ta foi et l'engagement envers une famille chrétienne, l'Église, parce que nous sommes faits pour adorer Dieu ensemble. Le baptême est justement un acte de foi démontrant que tu t'intègres à l'Église.   La définition simple de l'Église, c'est partout où il y a des croyants en Jésus-Christ qui se rassemblent pour placer ensemble leur confiance en Christ pour leur salut. C'est pourquoi c'est essentiel de parler sur l'Église et d'approfondir la compréhension de qui nous sommes, de notre but. Le but de l'Église, fondamentalement, c'est d'adorer Dieu. Alors, si votre enfant vous dit dimanche matin : « Ça ne me tente pas d'aller à l'église ! », rappelez-lui qu'on n'y va pas pour nous, premièrement, mais pour adorer Dieu, pour lui donner la gloire qu'il mérite. Si votre époux ou votre épouse dit : « J'ai travaillé fort cette semaine, je suis trop fatigué(e) pour aller à l'église. », rappelez-lui que Dieu mérite son adoration pour le travail qu'il lui a donné et la force qu'il lui a donnée de travailler cette semaine.   Quelqu’un disait : « L'adoration, c'est la qualité de ta relation et non la qualité de ta prestation. »   « Adorer c’est attribuer de la valeur ou du mérite à Dieu. Nous appelons cette attribution de valeur un honneur. Nous honorons celui qui s’est révélé digne d’une attention et d’une affirmation particulières; il a réalisé quelque chose que nous considérons comme inestimable. » (R.C. Sproul)   Appliquons cela de façon générale, non seulement dans la louange du dimanche, mais dans la façon qu'on se comporte, dans la façon qu'on met tout notre cœur pour honorer Dieu dans chaque aspect de nos vies de tous les jours. L'adoration que le Seigneur recherche, c'est la qualité de notre relation avec lui et pas juste des performances, pas juste des moments où on a bien paru, où on a bien agi. Quand nous sommes absolument convaincus que Dieu seul mérite la gloire, alors notre adoration est de tout notre cœur !   L'adoration est centrale pour Dieu. Rappelez-vous que Dieu a fait sortir d'Égypte son peuple de l'esclavage pour l'emmener dans le désert. Dans quel but? Quelle était la raison? C'était pour qu'il aille lui rendre un culte, qu’il aille lui rendre une adoration. Et quand son peuple s'est mis à adorer des idoles, d'autres dieux, il l'a puni, il l'a repris sévèrement parce que Dieu est un dieu jaloux, qui demande l’adoration à lui seul, le seul vrai Dieu. Dans Ésaïe 43, aux versets 11-13, on peut lire : « C'est moi, moi qui suis l'Éternel et hors de moi il n'y a point de sauveur. C'est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit, ce n'est point parmi vous un Dieu étranger. Vous êtes mes témoins de l'Éternel, c'est moi qui suis Dieu, je le suis dès le commencement et nul ne délivre de ma main, j'agirai, qui s'y opposera ? » Et Jésus, lorsqu'il est venu, a dit « Je suis l'incarnation de l'Éternel ». Jésus vient être Dieu sur terre, il représente humainement Dieu et il est digne d’adoration.   À la fête de la Pentecôte, on voit l'Esprit de Dieu qui se déverse pour former la première église chrétienne, formée de nations qui entendent dans leur langue les louanges du Seigneur. Comprenez-vous que du début à la fin, le peuple de Dieu de l'Ancien Testament et l'Église du Nouveau Testament, c'est l'assemblée de Dieu ? L'Église est créée pour la gloire de Dieu.   Éphésiens 1 nous dit : « En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui. Il nous a prédestinés à son amour, à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ. » Juste là, il y a tellement de belles raisons de louer le Seigneur. Merci Seigneur pour ton amour, merci d'avoir fait de nous des enfants de Dieu par adoption, selon le bon plaisir de ta volonté, pour célébrer la gloire de ta grâce, dont tu nous as favorisés. On a été fondés par le Seigneur, on a été voulus, on a été créés dans cette intention-là de célébrer sa gloire. On le loue, on l'adore pour cela, parce qu'il nous a pardonné, parce qu'il a été et il demeure l'agneau de Dieu qui ôte tous les péchés du monde. On sert un Dieu qui est vivant, il est à nos côtés et pourvoit à tous nos besoins. Les cantiques nouveaux viennent à partir de nouvelles expériences que l’on a avec le Seigneur. Ils traduisent la qualité de notre relation avec Dieu. Plus on est près de lui et on le laisse diriger nos vies, et plus nos louanges sont authentiques.Qui sont les vrais adorateurs dans l’Église ?Jean 4, 23 : Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père. Les vrais adorateurs savent qu’on doit adorer Dieu à l’église mais aussi dans le quotidien en impliquant tout notre cœur. Plus on connait Dieu, plus on l’adore véritablement. On sait ce qu’on chante, on vit ce qu’on chante, on l’adore de tout notre être.   En conclusion, pensons aux fruits d’une adoration véritable : 1. Nous prenons plaisir en Dieu 2. Dieu prend plaisir en nous 3. Nous nous approchons de Dieu 4. Dieu s’approche de nous 5. Dieu nous fortifie 6. Dieu nous délivre de nos ennemis 7. Les non-croyants savent qu’ils sont dans la présence de Dieu   Que l’Église du Seigneur Jésus-Christ l’adore de tout son cœur et que la gloire de Dieu éclate au milieu d’elle !

  • Un proverbe pour la vie

    Nous utilisons souvent ce que nous appelons « des généralités ». Celles-ci peuvent être bonnes ou mauvaises. Par exemple, les Baptistes connaissent la Bible écrite, mais ils sont ignorants quant à l’expérience de l’Esprit. Il est évident qu’il s’agit d’une mauvaise généralisation. Une bonne généralisation serait : Tous les croyants habités du Saint-Esprit sont de véritables chrétiens.   Dans le texte de Jacques 1.16-20, l’apôtre fait plusieurs généralisations : -   Tout ce qui est bon provient de Dieu Jc 1.17 -   Tous les enfants de Dieu sont le résultat de l’action divine (la nouvelle naissance) Jc 1.18 -   L’outil universel : la parole de vérité Jc 1.18 -   La colère de l’homme (humanité) n’accomplit pas la justice de Dieu Jc 1.20   Une maxime est aussi une généralisation Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.   1. Jacques débute par un impératif : Ainsi, que tout homme soit Un impératif fait appel à la volonté. 2. Dans le verset, "prompt et lent" sont des adjectifs . Ils qualifient le sens du verbe qu’ils accompagnent.   3. "Prompt à écouter"  :  Représente une attitude intérieure qui est au contrôle de celui ou celle qui doit choisir d’écouter.   4.  Ce qu’il faut écouter :             - Ce qui se cache derrière nos croyances et nos convictions. Parfois, nos motifs engendrent de fausses croyances.               - Écouter les bonnes croyances sur de mauvais motifs.   a.       Croyances et convictions sont toujours accompagnées par des attitudes, donc, sois en conscient. b.       L'écoute de soi par soi, c’est une chose. Il y a aussi l’écoute de soi par les autres. c.       L'écoute de Dieu et de sa Parole a la priorité sur tout.   Conclusion En bout de ligne, l’écoute, c’est quelque chose qu’on choisit !

  • Le Titanic a été en péril, jamais l’Église

    Série : L'Église - Partie 6 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Plusieurs voient l'Église comme un bateau qui est en train de couler.  Nous sommes témoins de la vente de plusieurs bâtiments d’églises catholiques au Québec, mais l’église évangélique elle, est en croissance dans le monde entier. Et le Seigneur est au contrôle de son Église, elle ne sera jamais en péril malgré les tempêtes.   Tout comme l'arche de Noé, l'Église est le seul bateau insubmersible dont Jésus est le capitaine. Jésus représente d’ailleurs le bateau lui-même, car tous ceux qui sont dans l'arche sont sauvés du jugement à venir ! Il est vrai que l'Église a souffert au cours de l'histoire et va encore souffrir, mais jamais elle ne sera en péril car le Seigneur est maître de son Église.  Au fil du temps, les nombreuses persécutions qu’elle a subies ont eu pour effet qu’elle a continué de se multiplier par la puissance de Dieu !   Avec l’influence du monde dans lequel nous vivons, quelle image avons-nous de l'Église ?  Pour certains, elle est une famille, un lieu d'enseignement sur Dieu et la vie chrétienne.  « D’autres pensent que l’Église est un hôpital qui passe l’essentiel de son temps à soigner les blessés de la vie.  Pour d’autres, elle est comme un bistrot de quartier où chacun peut venir déverser ses états d’âme et recevoir sans jugement une écoute compatissante [1] . » Ces métaphores contemporaines de l’Église possèdent toutes une part de vérité. Mais reflètent-elles le désir profond de Dieu ? Sont-elles suffisantes pour définir son rôle et ses priorités ?   Ensemble, voyons cinq autres images bibliques de l'Église pour préciser son essence :   L’Église comme Peuple de Dieu  La promesse du peuple était faite dès Adam et Ève et Abraham, mais la concrétisation s'est faite avec Israël.  Si Israël existe comme peuple, c’est parce qu’il a été choisi par Dieu (Dt 4,20 ; 7,6-8) et appelé par Lui (És 48,12), non pas en raison de sa puissance ou de ses mérites (Dt 8,17 ; 9,4), mais par amour.   Cette élection sera scellée dans l’Alliance (l’ancienne), acte fondateur du peuple élu, pacte scellé dans le sang d’un sacrifice par lequel les douze tribus s’engagent à accomplir la Loi (Ex 24, 4-8). Ainsi, Dieu est le Dieu d’Israël, Israël est le peuple de Dieu (Dt 29,12 ; Lv 26,12 ; Jr 7,23 ; Ez 11,20, etc.).  Un peuple saint, consacré au Seigneur, dédié à son service, témoin du Dieu unique (És 44,8). Cependant, si Israël jouit de tels privilèges, ce n’est pas pour lui seul.  Toutes les nations y sont appelées (És 2,2 ; Ps 46,10) pour glorifier Dieu (És 45,23) et avoir part aux bénédictions d’Abraham (Gn 12,3 ; Jr 4,2 ; Sir 44,21) [2] .   Aujourd’hui, par Jésus (la nouvelle Alliance), on devient membre, non pas par la naissance physique, mais en « naissant d’en haut… d’eau et d’Esprit » (Jn 3,3-5), c’est-à-dire par la foi au Christ. Le baptême d’eau en est le témoignage et l'engagement.   L'Église n'est pas une parenthèse ni un remplacement d'Israël, elle est la continuité du plan de Dieu pour son peuple, annoncé depuis toujours.   Dans 1 Pi 2, 9-10, Pierre écrivant à l’Église affirme ceci :   9. Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,10. vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. Faisant partie du peuple de Dieu, nous sommes unis en une famille spirituelle, un lieu où l’on cultive des relations fraternelles authentiques, où chacun a la possibilité de cheminer et d’exercer ses dons pour le bien des autres. C’est une famille unie autour d’un même Père, d’un même Seigneur (Jésus-Christ) et animée par un même Esprit [3] . Éphésiens 2, 18 À travers lui, en effet, nous avons les uns et les autres accès auprès du Père par le même Esprit.19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des résidents temporaires; vous êtes au contraire concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu.   L’Église comme la Vigne de Dieu L’Église est la terre de culture, le champ de Dieu (1 Co 3,9),  l a vigne y étant souvent citée en exemple.  Dans l'AT, il y a un parallèle entre Israël et la vigne...malheureusement il n'y avait pas de bons fruits.  Dans Osée 10, 1 : Israël est semblable à une vigne qui dégénère, il ne produit du fruit que pour lui-même. Plus il a eu de fruit, plus il a édifié d’autels. Plus sa terre était belle, plus il embellissait les stèles pour ses divinités.2 Leur cœur est faux, mais ils vont maintenant devoir payer leurs fautes.   Dans Jean 15, 1-6, Jésus rappelle l'image de la vigne pour son Église de façon positive, il l’appelle à porter du fruit pour la gloire de Dieu... Lui-même étant le cep (tronc) et nous les sarments (branches).  L'image de la vigne rappelle à l'Église que le Seigneur s’attend à ce que l'on porte du fruit ! Notre prière comme Église est que le Seigneur continue de nous émonder afin de porter encore plus de fruits. L’Église comme le Corps Le corps montre l’unité de l’Église dans sa diversité !  Dans 1 Co 12, 27, nous lisons : Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part . Paul cite l'utilité de chaque membre sans exception, car l’image du corps était souvent utilisée à son époque.  L’image du corps de Christ pour signifier l’Église nous parle d’unité, de diversité, d’interdépendance. Personne ne se suffit à lui-même !   L'unité dans la diversité sans chercher à être comme les autres, mais plutôt, cherchez la complémentarité. L’Église est pleinement efficace quand chacun joue son rôle selon ses dons. L’Église comme le Troupeau Trop souvent, cet aspect de l’image de l’Église est tourné au ridicule. Les propos souvent entendus comparent les chrétiens à des suiveux, à des moutons. Pourtant, cette image de l’Église provient des Écritures.  Dans l’Ancien Testament, au Psaume 23,1, David, lui-même un berger, y réfère : L’Éternel est mon berger je ne manquerai de rien ! Au chapitre 10 de l’évangile de Jean, Jésus utilise cette même image, lui-même étant le bon berger.  Jésus t’a appelé par ton nom et tu as reconnu sa voix. C’est pourquoi tu es rassemblé avec les autres brebis du Seigneur pour former l’Église !   Jean 10, 27-28 : 27 Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent.28 Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main. C’est pourquoi parlons de Jésus autour de nous, afin que d’autres viennent à connaître le bon berger et à recevoir la vie éternelle !   L’Église comme le Temple de Dieu  L’image de l’édifice, Jésus étant la pierre angulaire, le Temple du Saint-Esprit.  Les prophètes avaient cependant annoncé la venue d’un temple nouveau et définitif dans une perspective messianique et universaliste : « Car ma maison sera appelée ‘maison de prière‘ pour tous les peuples  » (És 56,7). Le Nouveau Testament proclame l’accomplissement de cette promesse dans le nouveau peuple. Le Christ parle de son propre corps comme d’un temple (Jn 2,21 ; cf. He 9,11), se comparant à la pierre rejetée par les bâtisseurs qui est devenue la pierre angulaire, (Mt 21,42 ; cf. Ac 4,11 ; 1 P 2,7 ; Ps 117,22).   Dans 1 Co 3, 16-17, Paul déclare que nous sommes le « temple de l’Esprit Saint » : 16. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? 17. Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes. Cette structure est décrite par divers termes : « édifice de Dieu » (1 Co 3,9), « maison de Dieu » qui est « l’Église du Dieu vivant, colonne et soutien de la vérité  (1 Tm 3,15), « demeure de Dieu en Esprit » (Ep 2,19-22), « maison de Dieu parmi les mortels » (Ap 21,3), « temple du Dieu vivant » (2 Co 6,16 ; cf. 1 Co 3,16-17 ; Ep 2,21), dont nous sommes les « pierres vivantes » (1 P 2,5), « ville sainte, Jérusalem nouvelle » que Jean voit en vision descendre du ciel d’auprès de Dieu à l’heure où le monde sera renouvelé (Ap 21,1 et suiv.) [4] . Approchez-vous de Christ, la pierre vivante rejetée par les hommes mais choisie et précieuse devant Dieu, et vous-mêmes, en tant que pierres vivantes, laissez-vous édifier pour former une maison spirituelle … (1 Pi 2, 4-5) En tant que pierres vivantes formant le Temple de Dieu, cherchez à grandir dans la foi et à édifier les autres par de simples gestes et paroles dans l’amour !   En conclusion, rappelez-vous qui est à la tête de l’Église. Nous pouvons être confiants. Jésus est l’agneau qui ôte le péché du monde, il nous justifie.  Il est le roi, le lion de Juda et il anéantira l’ennemi ! [1]   https://evangile21.thegospelcoalition.org/essais/la-pertinence-des-images-de-leglise-dans-le-nouveau-testament/ . [2]   https://www.christianunity.va/content/dam/unitacristiani/Relazioni%20ecumeniche/Sezione_orientale/Chiesaassira/The_Images_of_the_Church/LES%20IMAGES%20DE%20L_EGLISE%2025.02.2023.pdf [3]   https://evangile21.thegospelcoalition.org/essais/la-pertinence-des-images-de-leglise-dans-le-nouveau-testament/ [4]   https://www.christianunity.va/content/dam/unitacristiani/Relazioni%20ecumeniche/Sezione_orientale/Chiesaassira/The_Images_of_the_Church/LES%20IMAGES%20DE%20L_EGLISE%2025.02.2023.pdf

  • Jésus, Seigneur de tout l'univers

    Série : L'Église - Partie 4 Dieu est le créateur et il maintient et soutient l'existence de tout ce qui existe dans l’univers visible et invisible. C’est pour cette raison que Jésus-Christ est appelé « le Seigneur ». Comme il est à la fois au-delà de sa création et dans sa création, il est toujours présent pour exercer son autorité et contrôler tout, entièrement tout ce qui est dans sa création, puisqu’elle dépend de lui en tout.   1. Ces trois caractéristiques autorité, contrôle et présence constituent la nature de sa seigneurie L’autorité lui donne le droit de faire tout ce qu’il veut (Mt 28.18) ; Le contrôle n’est rien d’autre que l’exercice de sa puissance (Ps 115.3) ; Sa présence est sa participation à sa création et la garantie du succès de l’accomplissement de son plan et de ses promesses (Héb 6.13-20).   2.   Les implications de la Seigneurie pour l’Église Aucun pasteur, comité, gouvernement d’Église n’est l’ultime autorité de l’Église ; Toute décision, doctrine, conduite éthique doit être en harmonie avec la personne et l’œuvre de Jésus-Christ le SEIGNEUR ; L’Église et chaque personne qui la compose doivent adorer en parole et en acte le Seigneur Jésus.   Conclusion Choisis de vivre pour le Seigneur Jésus-Christ dans tout ce que tu fais, dans toutes tes souffrances présentes et futures et, par-dessus tout, NE FLÉCHIS LE GENOU (moralement et en actions) QUE DEVANT LE SEIGNEUR JÉSUS.

  • L’Église et le Royaume, les différences

    Série : L'Église - Partie 2 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Dans la série portant sur l’Église, pasteur David Naud trace un portrait des différences entre l’Église et le Royaume de Dieu. Il identifie quatre différences importantes à connaître et explique pourquoi c’est important de les connaître. Afin de mieux comprendre ces différences, il faut aussi connaître les liens qui les unissent. Matthieu 16.13 Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ? 14 Ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Elie ; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes.  15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ?  16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17 Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. 18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise , et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.  19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux  : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Ce passage permet de mieux cibler ce qui distingue l’Église et le Royaume. Définition de l’Église : Partout où il y a des croyants en Jésus-Christ qui se rassemblent pour placer ensemble leur confiance en Christ pour leur salut. Définition du Royaume : L’autorité royale dynamique de Dieu et la sphère dans laquelle s’exerce cette autorité. L’Église est constituée de croyants (nous) et est gouvernée par l’autorité du Royaume de Dieu. L’Église est la communauté du Royaume, mais pas  le Royaume en lui-même. Le Royaume est le règne de Dieu. Mathieu 7.20 C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.  21 Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Comment reconnaître les vrais disciples de Christ ? Pas seulement parce qu’ils invoquent le nom du Seigneur et qu’ils viennent à l’Église, mais par leurs fruits et leur obéissance à la volonté de Dieu le Père. Maintenant, les quatre différences…sans qu’il y ait opposition entre les deux : 1ère différence - L’Église n’est pas le Royaume On le voit d’abord par l’utilisation que Jésus faisait des paraboles. Il y décrivait le Royaume et non l’Église. Jésus a dit : «  Le royaume s’est approché de vous  » et non l’Église s’est approchée de vous. L’Église est le peuple du royaume, jamais ce royaume en lui-même. Ce qui est encourageant, c’est que notre entrée dans le royaume n’est pas déterminée par les humains qui composent l’Église. C’est le roi qui détermine cela ! 2e différence - Le Royaume crée l’Église Dans Mathieu 13 il est écrit qu’un tri sera fait à la fin. Il y aura les héritiers et les autres. Jésus a lancé l’invitation pour entrer dans le Royaume.  Quand on répond à cette invitation, on devient un héritier du Royaume, ainsi nous contribuons à créer l’Église et à la garder à l’image de ce que Dieu souhaite. De plus, il ne faut jamais perdre de vue qu’en tant qu’héritiers du Royaume, un héritage si précieux nous attend – Dieu nous permet de passer l’éternité en sa présence. 3e différence - L’Église témoigne du Royaume L’Église doit témoigner du Royaume.  Elle doit constamment le faire verbalement et le démontrer premièrement par une attitude marquée par l’humilité et la capacité de pardonner, car le pardon est au cœur du message du Royaume. Deuxièmement, l’Église se doit d’offrir des services à ses membres, mais elle doit surtout s’assurer que ses membres bénéficient des bénédictions du règne de Dieu, de la puissance et de l’autorité divine. C’est-à-dire que lorsque les disciples étaient envoyés par Jésus en mission pour proclamer le Royaume, il ne parlait pas seulement du royaume divin, il témoignait de sa puissance par des guérisons et des délivrances. 4e différence - L’Église est la gardienne du Royaume Mt 16. 18 : Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise , et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.  19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux  : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Les clés sont données à Pierre, non pas pour dire que de lui viendront les papes, mais plutôt en tant que représentant de l’Église. Les clés servent à barrer ou débarrer une porte, ouvrir ou fermer la porte du royaume. L’Église a donc la responsabilité de proclamer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu afin que ceux qui croient en Jésus-Christ y entrent ! Et l’Église a la responsabilité comme gardienne du Royaume de s’assurer que ceux qui entrent, vivent selon les principes du Royaume en leur enseignant la Parole de Dieu et en formant des disciples qui sont disciplinés. Proclamons cette Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu ! Conclusion En résumé… l’Église est la communauté des croyants, une réalité visible qui a pour mission de poursuivre l’œuvre de Jésus.  Le Royaume de Dieu est une réalité spirituelle et divine qui dépasse le monde visible. Il est autant présent aujourd’hui que source d’espoir pour le futur, car c’est tout ce que Dieu représente et qui nous habite comme chrétiens. Pourquoi d’ailleurs, comme chrétien, a-t-on besoin de savoir tout cela ? 1. Question de salut : entrer dans l’Église n’est pas entrer dans le Royaume nécessairement. 2. Question de puissance et d’espoir : si vos yeux sont seulement sur l’Église, vous serez déçus par les humains, mais la puissance et l’espoir sont dans le chef de l’Église, le roi du Royaume, Jésus-Christ ! Pensons à travailler pour le Royaume quand on travaille à l’Église. 3. Nous sommes mandatés à proclamer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu !

  • L'Église : L’Épouse de Christ

    Série : L'Église - Partie 3 Article rédigé à partir du message de la pasteure Danielle Boudrias   L’Époux Rappelons-nous que Jésus est le même Dieu qui a créé le monde, qui s’est allié avec le peuple d’Israël en faisant alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. À travers les juges, les rois et les prophètes, il a préparé sa venue pour faire une nouvelle alliance. Ésaïe parle au nom de Dieu en disant: « En effet, ton époux, c’est celui qui t’a faite, et son nom est l'Éternel, le maître de l’univers ; celui qui te rachète, c’est le Saint d'Israël, et on l’appelle Dieu de toute la terre »  (Ésaïe 54.5). Jean-Baptiste a été le premier à désigner Jésus comme l’époux. Dans l’évangile de Jean, il affirme que Jésus est « Celui qui a la mariée » (Jean 3.29) . Jésus lui-même se désigne l’époux lorsqu’il mentionne :  « Les   amis de l’époux peuvent-ils jeûner (être triste)  pendant que l’époux est avec eux ? »   (Marc 2.19). Jean fait expressément de l’Église l’épouse de Christ « ... la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse... » (Ap 21.2).   L’Épouse de l’ancienne et de la nouvelle alliance Q uelque chose a changé pour Israël et pour le monde entier. Le peuple de la nouvelle alliance ne se recrute plus biologiquement, c’est-à-dire par voie de naissance, mais individuellement, sur la base d’un « oui » personnel donné à Jésus-Christ, à son salut qui nous est offert. C’est l’aboutissement d’une ligne amorcée par l’ancienne alliance.  L’œuvre de l’ancienne alliance a produit le germe de la nouvelle alliance. Ce n’est pas qu’elle n’est plus bonne, c’est que « tout est accompli », car Jésus est là !  « Mais le Juif,   c'est celui qui l'est intérieurement, et la circoncision, c'est celle du cœur, accomplie par l'Esprit et non par la loi écrite »  (Rm 2.29).   Une Épouse individuelle et collective Jésus appelle individuellement chaque être humain à faire « un » avec l’Église pour faire « un » avec lui ; des expressions comme « quiconque », « celui qui », « si quelqu’un », « toi, suis-moi », « si tu crois », « que chacun » sont utilisées près de 200 fois par Jésus dans les évangiles et environ 500 fois dans les épitres des apôtres, pour un total de 700 fois dans le Nouveau Testament. Alors que dans l’AT on retrouve beaucoup plus la mention collective « le peuple ». L e mot « Église », « Ekklesia » est pluriel, il ne s’utilise pas au « Je ». L’épouse c’est l’Église et elle est composée du « Nous ».   Jésus revient pour l’Épouse connue Ce n’est pas une religion, c’est une relation verticale (avec Dieu) et horizontale (avec les autres croyants). Christ n’est pas au centre s’il est centré sur toi ! Christ est le fiancé, l’Époux céleste, qui s’unit si intimement à l’Église que tous deux ne forment plus qu’une seule chair. 2Co 1.18-22 « Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n'a pas été « oui » et « non »  ... Au contraire, en lui il n'y a que le « oui »  …  il nous a aussi marqués de son empreinte et a mis l'Esprit comme un gage dans notre cœur . » Dieu nous connait! Jésus revient vers l’Épouse en action (ses tâches) Qu’attend le mari de son épouse ? Qu’elle réponde à son amour, qu’elle lui soit fidèle et partage ses préoccupations, ses intérêts comme ses soucis. C’est là ce que le Seigneur attend aussi de son Église. Paul écrit aux Galates, chapitre 4, verset 19 : «  Mes petits enfants, je souffre de nouveau pour vous, comme si je vous mettais au monde. Et cela va durer jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous . » La tâche de l’église locale est de rendre témoignage à Jésus-Christ et de lui gagner des âmes. Elle doit s’augmenter sans cesse et grandir dans la sainteté. « Jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de l’adulte, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Ep 4.13). Voici quelques tâches de l’église tirées du chapitre 31 du livre des Proverbes : Avoir de la valeur.   «  Heureux celui qui trouve une femme vaillante, elle a bien plus de prix que des perles précieuses » (v.10). Administrer avec bienveillance. « Son mari a confiance en elle, il ne manquera pas de biens dans sa maison. Tous les jours de sa vie, elle lui fait du bien, et non du mal » (vv.11-12). Être éveillée et à l’avant-garde. « Avec plein d’énergie, elle se met à l’œuvre et active ses bras. Elle constate que ses affaires marchent bien. Jusque tard dans la nuit, sa lampe est allumée » (vv.17-18). Prendre soin des pauvres et protéger les siens. « Elle ouvre largement la main à l’indigent et tend les bras au pauvre. Pour elle et tous les siens, peu importe la neige, car toute sa famille est revêtue de doubles vêtements » (vv.20-21). Honorer son Époux. « Son mari est connu aux portes de la ville. Car il y siège avec les responsables du pays » (v.23). Utiliser ses dons et ses talents par amour. « Elle tisse elle-même des habits et les vend... La force et la splendeur lui servent de parure. C’est avec le sourire qu’elle envisage l’avenir . Ses paroles sont sages, elle dispense avec bonté l’enseignement. Elle veille à la bonne marche de sa maison et ne se nourrit pas du pain de la paresse » (vv.24-27). Avoir de la valeur et être reconnue naturellement par les fruits qu’elle porte. « Ses enfants, dès leur lever, la disent bienheureuse, et son mari aussi fait son éloge... la femme qui révère l’Éternel est digne de louanges. Donnez-lui donc le fruit de son travail ! Qu’on dise ses louanges aux portes de la ville pour tout ce qu’elle fait ! »  (vv.28-31).   Jésus revient pour la noce Un avertissement nous est donné; si on ne croit pas en Jésus, il sera trop tard pour participer à la noce ! Proverbes 1 affirme que Dieu ne répondra pas à ceux qui «  ...n’ont pas choisi la crainte de l’Éternel » (v.29) et « celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie » (Jn 3.36). «  Un homme organisa un grand festin et invita beaucoup de gens...   ‘Venez, car tout est déjà prêt.’ Mais tous sans exception se mirent à s'excuser... (Lc 14.16-24). N’ayons pas d’excuses pour ne pas être présent pour la noce, mais préparons-nous à recevoir Jésus, notre époux. Laissons-nous purifier et laver par la parole de Dieu pour devenir l’Église glorieuse, sainte et irréprochable qu’il est venu chercher. (Ép.5.26-27).   Conclusion : Jésus revient ! (R.S.V.P.) Enfin un jour nous entendrons: « Réjouissons-nous, soyons dans la joie et rendons-lui gloire, car voici venu le moment des noces de l'Agneau, et son épouse s'est préparée . Il lui a été donné de s’habiller d'un fin lin, éclatant, pur. » En effet, le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints  » (Ap.19.7-8). En tant qu’Épouse de Christ, portons du fruit en œuvrant à l’intérieur de l’église locale, en invitant les gens de l’extérieur à venir participer à la noce de l’Époux et en se laissant transformer, embellir par le Saint-Esprit en obéissant à sa Parole. Jésus revient chercher son Épouse et  tu  es invité(e) à la noce. Ne manque pas cette opportunité !

  • Marche avec le Dieu de la vie

    Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud À l’occasion de la fête de Pâques, Pasteur David Naud nous propose de voir la résurrection de Jésus sous l’angle de la marche du chrétien avec son Dieu. Jésus, le ressuscité Jésus est vivant, et en plus, Il nous offre la vie éternelle si nous choisissons de croire en Lui, nous donnant ainsi l’occasion de marcher avec Lui. 1 Co 6.14 Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. Notre Seigneur souhaite marcher avec nous comme Il l’a fait sur la route d’Emmaüs et Il souhaite aussi que nous voulions marcher avec Lui. Avoir un parcours de vie animé par la foi, c’est faisable et ça s’apprend. Il faut bien sûr s’assurer d’ouvrir son cœur à Dieu et le laisser nous guider par son enseignement, sa Parole. Marcher avec Jésus ressuscité, notre Dieu vivant, c’est un cœur à cœur continuel. C’est être vrai avec lui, lui parler de ce que l’on vit et d’écouter ce qu’il a à nous enseigner afin que nos yeux s’ouvrent sur qui il est, que nous soyons transformés à son image et que sa joie nous habite. Les deux disciples ont eu une occasion unique et inestimable d’avoir un temps de qualité seuls avec Jésus. Pendant deux heures de marche environ, car il y a une douzaine de kilomètres entre Jérusalem et Emmaüs, Jésus les écoute et les enseigne pour les encourager. Le Seigneur a pris du temps pour eux, pour leur révéler ce que la Parole annonçait déjà depuis tellement longtemps sur ce qui le concernait. En passant par les textes de la Genèse, du Lévitique, des prophètes et des Psaumes, Jésus leur offre une compréhension du plan parfait qui a été conçu pour que la nouvelle alliance prenne forme.  Cette nouvelle alliance qui nous permet d’être parmi les héritiers du Royaume qui pourront avoir la vie éternelle grâce au sacrifice de Jésus sur la Croix.   Bien que pour les chrétiens, la résurrection de Jésus soit un fait, une Vérité ; certains doutent de cette réalité, et pourtant… . L’Église a été créée et a connu une croissance formidable parce que Jésus est revenu d’entre les morts et qu’Il s’est révélé à des disciples avant d’aller rejoindre le Père ; . Les nombreux écrits du Nouveau Testament ainsi que d’autres écrits valables témoignent de ce que Jésus a accompli et qu’Il est bien revenu vivant du tombeau ; . D’ailleurs, le tombeau a été retrouvé vide et le corps du crucifié n’a jamais été retrouvé. La présence de soldats romains aurait empêché toute tentative de mascarade pour faire croire à une fausse résurrection ; . Les premiers chrétiens, qui étaient surtout des Juifs, ont changé le jour du sabbat en le faisant passer du samedi au dimanche pour commémorer la résurrection ; . La célébration de la communion, Ste-Cène, eucharistie, n'aurait jamais pris place dès le début de l'Église avec une attitude de joie s'ils ne croyaient pas en la puissance de la résurrection, ce ne serait que mort humaine ; . Finalement, à travers les siècles partout dans le monde, des millions de personnes de tous âges, riches ou pauvres, simples ou éduquées, expérimentent jour après jour le témoignage du Saint-Esprit qui atteste dans les cœurs que Jésus est vivant et change des vies !   Deux types de marches avec Dieu Distinguons deux types de marches possibles à faire avec Dieu : la marche personnelle et la marche avec les Écritures.  Les deux sont également valables et elles se complètent. La marche personnelle consiste à passer du temps pendant que le Seigneur nous enseigne personnellement sa Parole et ce qu'il veut nous dire. Ça commence par une ouverture du cœur et c’est suivi d’un temps pour exprimer ce que l’on vit, ce qui nous préoccupe, dans une attitude de sincérité.   Ensuite, il faut écouter Jésus et le laisser nous parler, nous encourager et nous instruire – répondre à nos questionnements. C’est une marche qui nous permet de vivre la joie profonde qu’on vit quand on est en contact personnel et intime avec Jésus. La marche avec les écritures consiste à étudier la Bible par nous-mêmes ou par personne interposée, par exemple en écoutant un message d’un pasteur. Il existe aussi des sites internet qui peuvent nous aider à une meilleure compréhension des Écritures (par exemple levangile.com ). Ce temps passé avec Dieu permet également de recevoir des réponses et d’être édifié.   Conclusion Pâques est l’occasion toute désignée pour trouver l’espoir, Jésus ressuscité ; car la résurrection, c’est l’espoir pour chacun qu’Il peut intervenir dans nos vies et nous transformer. Il faut faire le choix de le laisser entrer dans nos vies. Grâce à Lui seul, nous pouvons obtenir le pardon pour nos péchés et rejoindre la grande famille de Dieu. Ainsi, une marche de foi dynamique débute où le Seigneur vivant recherche un véritable cœur à cœur avec toi.

  • De Hosanna à la croix

    Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Nous sommes le dimanche des Rameaux, journée qui introduit la semaine sainte avant le dimanche de Pâques.  Il est important de s’arrêter et de se consacrer particulièrement à des temps de recueillement et de prières.  Le texte biblique qui suit nous introduit à l’entrée triomphale de Jésus dans la ville de Jérusalem.  Matthieu 21.1-11 1 Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples 2 en leur disant : « Allez au village qui est devant vous ; vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et un ânon avec elle ; détachez-les et amenez-les-moi. 3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘ Le Seigneur en a besoin .’ Et à l’instant il les laissera aller. » 4 Or tout ceci arriva afin que s’accomplisse ce que le prophète avait annoncé : 5 Dites à la fille de Sion : ‘ Voici ton roi qui vient à toi , plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.’ 6 Les disciples allèrent faire ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent leurs vêtements sur eux, et Jésus s’assit dessus. 8 Une grande foule de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d’autres coupèrent des branches aux arbres et en jonchèrent la route. 9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : «  Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts  ! » 10 Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut troublée. On disait : « Qui est cet homme ? » 11 La foule répondait : « C’est Jésus, le prophète de Nazareth en Galilée. » La renommée de Jésus était telle que ses disciples avaient seulement à dire « Le Seigneur en a besoin » et on savait de qui il parlait, du messie, pas du maître de l’ânon, mais du maître de l’univers, le roi des rois, le Sauveur. Encore une fois, Jésus affirme qu’il est Dieu en commandant aux disciples de dire : « Le Seigneur… », car les prophéties qui annoncent le messie disent qu’il viendra du ciel et qu’il sera aussi un homme… Mais au fait, est-ce que le Seigneur a besoin de quelque chose, est-ce que Dieu a vraiment besoin de quelque chose ?  Quand Jésus dit dans Matthieu qu’il a besoin d’un ânon, ce n’est pas qu’Il a besoin de quelque chose mais qu’il veut se servir de cela pour accomplir la prophétie décrite dans Zacharie 9.9.  Par cet accomplissement, Jésus donne la confirmation qu’il est le messie, le roi qui vient les sauver, leur donner la victoire.  Il est un roi juste, victorieux et humble :  le fait qu’il arrive sur un ânon démontre qu’il ne vient pas battre les romains, sinon il serait venu sur un cheval blanc comme c’est décrit dans Apocalypse 19.11.   Mais dans l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, il vient humblement dans la paix envers toutes les nations pour leur apporter le salut.  Son combat et sa victoire seront contre la puissance du mal, venant vaincre la mort pour donner la vie éternelle.  L'humble messie entre à Jérusalem assis sur un ânon se dirigeant volontairement vers la mort qui l'attend.  Ceci viendra s’accomplir une semaine plus tard à la croix.      Dans la foulée de l’évènement, la foule crie Hosanna!  Expression prenant ses racines du mot hébreu Hoshianna , signifiant « Donne le salut ! Prière à Dieu pour qu'il garde et sauve les pèlerins montant au Temple ». Ici, il s'agit d'une acclamation qui s'applique à l'envoyé de Dieu. Pour Jésus, on déroule le tapis rouge.  La foule met des vêtements, des rameaux et des branches de palmier sur le sol pour accueillir le roi, comme sur un tapis rouge.  Jésus sait que ce tapis rouge l’amène jusqu’à la croix où son sang sera versé, pour permettre aux croyants en lui d’avoir accès à la vie éternelle. C’est lui qui prend l’initiative de venir te délivrer car il t’aime et il a un plan pour ta vie.  Ta responsabilité c’est de déclarer et confesser que Jésus-Christ est Seigneur!   Mais qui est Jésus pour toi?  Connais-tu réellement Jésus le roi et ses intentions ?    Un peu plus loin dans le texte de Matthieu, aux versets 12 et 13, on voit Jésus qui, dans sa colère et son indignation, chasse les vendeurs du temple.  Démonstration de Jésus comme étant celui qui purifie le Temple, remettant de l’ordre.  Parallèlement, des aveugles et des boiteux viennent à Lui pour qu’il les guérisse.  Jésus est celui qui guérit les infirmes. Il se révèle comme le nouveau Temple où les infirmes et les nations ne sont pas exclus.   Le lendemain, lors de son retour à Jérusalem sur le chemin de Béthanie, le texte (Mt 21.17-19) nous décrit Jésus ayant faim et cherchant des figues dans un figuier en feuilles, mais il n’en trouve pas.  Il maudit alors le figuier qui se dessèche.  À première vue, cet évènement peut nous paraître dur et difficile à comprendre, mais il faut faire le parallèle avec Israël qui paraissait porter du fruit. Jésus s’est approché d’Israël avec l’Évangile et il a été rejeté, car son peuple était incrédule et sans fruits malgré son apparence de piété. Alors Jésus démontre qu’il est un Dieu saint qui veut purifier son peuple et Jésus est celui qui cherche des fruits dans nos vies.  Connais-tu ce Jésus qui nous sauve de nos péchés, qui purifie nos cœurs et remet de l’ordre dans nos vies, qui guérit ceux qui reconnaissent leur infirmité, qui cherche des fruits dans nos vies, qui ne veut pas que nous soyons stériles en ne vivant que pour nous-mêmes ? Hosanna : le tapis rouge pour Jésus… jusqu’à la croix.  La foule qui a crié Hosanna, s’attendait à un autre Jésus, qui allait combler ses attentes. Déçue et trompée par les chefs religieux, c’est cette même foule qui a crié à Pilate : « Crucifie-le ! ».   Comme ces Juifs, est-ce que tu veux te servir de Jésus ou tu veux servir Jésus ? Jésus est ton roi, pas ton serviteur !  Il est ton Sauveur, pas ton porte-bonheur.  Peut-être as-tu connu Jésus dans un temps difficile, il t’a donné espoir, t’as libéré du fardeau de tes péchés, mais tu espérais qu’en venant à Lui, Il règle tous tes problèmes personnels.  Certes, Il peut tous les régler, mais Il doit et veut premièrement guérir ton cœur.   Tu pensais avoir moins de problèmes et tu en as plus parce que tu vis un combat spirituel, peut-être même familial, social à cause de ta foi…  Sache que Jésus est venu sauver ton âme de l’enfer et le paradis n’est pas sur terre.  Jésus a été persécuté et nous le serons aussi.   Jésus veut purifier ton temple afin que tu goûtes davantage à sa présence dès aujourd’hui !  Il veut que tu reconnaisses que tu es aveugle sans lui et que seul lui peut redresser ta marche chrétienne…  Il veut t’amener de l’apparence spirituelle à être réellement rempli du Saint-Esprit afin de porter du fruit pour lui ! Il veut voir des résultats dans ta vie ! Laisse-le purifier ton Temple, ton cœur, ta vie intérieure ! Que ceux qui le veulent disent : Amen.

  • L'essence de l'Église

    Série : L'Église - Partie 1 Si nous tentons de définir l’Église selon les mots utilisés dans la Bible, l’EKKLÉSIA est une communauté qui se rassemble. Cependant, nous pouvons saisir l'essence de l'Église en observant ce qui se passe un dimanche matin. Définition : L’Église est premièrement des personnes, ensuite des personnes qui rencontrent d’autres personnes et finalement, l’Église est formée de personnes qui rencontrent d’autres personnes qui ont une relation salvatrice avec Jésus-Christ (Ac 4.12; 1Co 12.13). De plus, l’Église englobe la totalité de tous ceux et celles qui sont nés de nouveau, sur la terre et dans le ciel. Il est donc possible de parler de l’Église locale, l’Église terrestre et de l’Église universelle. Une autre caractéristique particulière de l’Église c’est la singularité de ceux et celles qui composent l’Église. Une personne n’a pas besoin d’être rassemblée pour faire partie de l’Église. Lorsque la réunion se termine le dimanche matin et que les croyants retournent à la maison, ils sont encore l’Église. Ce n’est plus le rassemblement qui détermine la nature de l’Église, mais l’expérience du salut, de la nouvelle naissance. Dès qu’une personne reçoit l’Esprit, elle est dans l’Église.   Trois caractéristiques de l’Église 1. L’Église est une communauté de l’Esprit (Rm 8.9-10; 1Th 4.8; 1Co 6.19) La présence de l’Esprit dans les croyants constitue le mode d’être et d’actualisation de l’Église. Les croyants sont liés à l’Esprit comme un enfant est lié à sa mère par le cordon ombilical. Nous vivons de l’Esprit. Alors, il est impossible de faire partie de l’Église sans avoir l’Esprit.   2. L’Église est une communauté eschatologique Les regards fixés sur le retour du Christ Jésus est le motif par excellence de toute la vie de l’Église et de son éthique. L’apôtre Paul dans Romains 14 a écrit « 8 Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. » En raison de notre relation avec le Christ, nous avons une espérance certaine et véritable. Nous y aspirons tout au long de notre pèlerinage (Ga 5.5; 2P 3.13; 1P 2.11; He 11.13).   3. L’Église est une communauté prophétique L’Église est aussi prophétique puisqu’elle annonce l’Évangile aux nations (Ac 2.16-21). Son message est à la fois salvateur et déclaratif. Elle annonce qu’aujourd’hui est le jour du salut et elle avertit les rebelles que le jour du jugement arrive bientôt.   Conclusion L’Église est constituée de personnes qui rencontrent d’autres personnes qui ont une relation salvatrice avec Jésus-Christ. Elle est aussi une communauté de l’Esprit, eschatologique et prophétique. Que l’Église reste donc attachée aux Écritures et qu’elle propage l’Évangile, seule source de salut pour tous les êtres humains, et qu’elle ne cesse de vivre à la lumière de la révélation du Seigneur Jésus.

  • Missionnaires ou démissionnaires ?

    Série : La mission, c’est quoi ? - Partie 2 Article rédigé à partir du message du pasteur Raymond Lesage Par définition, un missionnaire c’est quelqu’un qui est envoyé et chargé d’une mission.  Pour plusieurs, la première image qui nous vient en tête est celle de quelqu’un qui s’exile à l’étranger.  Dans Jean 17.18, Jésus disait dans sa prière: « Père…comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. »  Jésus a été le premier missionnaire, ensuite les 12, les 70 et ainsi de suite, de Jérusalem, puis en Judée, en Samarie et jusqu’au bout du monde. Et, depuis plus de 2000 ans, tous les croyants sont appelés à être des missionnaires, appelés par Dieu, envoyés par le Seigneur avec une seule mission : annoncer la Bonne Nouvelle . Plusieurs ressentent de la culpabilité de ne pas témoigner de cette Bonne Nouvelle du salut en Jésus, du moins, de ne pas le faire assez souvent, ou de manquer de temps pour le faire ; même que certains ont carrément abandonné de le faire puisqu’ils n’arrivent pas à amener personne au Seigneur. C’est compréhensible, nous trouvons tous cela très difficile.  C’est plus facile lorsque c’est le Seigneur qui nous envoie des gens. Évangéliser serait LA CHOSE la plus difficile à faire dans la vie chrétienne.  D’autant plus aujourd’hui avec le concept de laïcité qui est imposé. Dans Matthieu 4.18  c’est Jésus qui dit à Pierre et à son frère André  : « Suivez-moi et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »    JE implique que c’est Jésus qui a promis de faire de nous des pêcheurs d’hommes et de nous équiper pour ça. Il nous donne le message et la force de répandre le message de l’Évangile, la Bonne Nouvelle. Est-ce qu’une seule personne peut faire une différence dans l’histoire de l’humanité ? Certainement.  Nous avons juste à penser aux personnes suivantes qui ont changé le cours de l’histoire.  Pour en nommer quelques-uns : Martin Luther , moine converti qui a été l’initiateur de la Réforme protestante.                                                                           Léonardo Da Vinci,  inventeur, artiste et ingénieur. Marie Curie  : pour sa découverte de la radiothérapie comme traitement contre le cancer, l’appareil à rayon X, la radiologie . Albert Einstein,  scientifique.   Louis Pasteur, médecin.   Beethoven, Mozart,  musique. Hubert Reeves, astrophysicien de Montréal. Et la liste pourrait s’étendre davantage.  Où serions-nous aujourd’hui sans chacune de ces personnes qui ont changé positivement le cours de l’Histoire ? Qui serait capable de calculer la valeur de la contribution de ces visionnaires ou celle de centaines de milliers d’autres femmes et hommes et combien de vie ont été sauvées par eux ?  Leurs histoires font la preuve qu’une seule personne peut faire une différence. Juste s’arrêter pour penser à quoi ressemblerait la société si personne ne décidait de devenir médecin, enseignant, menuisier, plombier. Et on pourrait dresser la liste de tous les métiers qui existent dans le monde.  Nous avons besoin de tous ces gens-là. Nous pouvons dresser un parallèle avec le monde spirituel.  Nous avons besoin de pasteurs, d’évangélistes, de docteurs, d’enseignants, mais parmi tout cela, nous avons tous un appel commun – annoncer la Bonne Nouvelle. Toi aussi, tu peux faire une différence et tu n’as pas besoin d’être en santé, célèbre, jeune, fort, ni d’avoir la tête à Papineau ou d’être riche pour faire une différence dans la vie des gens autour de toi, et ce, beaucoup plus que tu ne le penses.                                 Car l’Éternel est celui qui t’a choisi de toute éternité  (Ep 1.4-5).  Il t’appelle toi, il te sauve parfaitement, te prépare et t’envoie avec une mission précise. Une seule. Avec ce que tu es, avec les dons que tu as reçus de lui. Dans l’Ancien Testament, nous avons plusieurs exemples de personnages que nous regardons comme de grands hommes.  Noé, Abraham, Joseph, Moïse, Gédéon.  C’est vrai qu’ils ont accompli de grandes choses mais chacun avait une faiblesse.  Ces situations se répètent partout dans la Bible.  Non pas que Dieu se plait à nous humilier mais à nous garder plus petit pour qu’Il soit capable de faire des choses plus grandes et que nos efforts personnels ne viennent prendre toute la place.  Prenons l’exemple de Gédéon dans Juges 6 et 7 à qui l’Éternel dit : L’Éternel est avec toi vaillant héros. Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian.  N’est-ce pas moi qui t’envoie? Avec quoi se dit Gédéon? Ma famille est la plus pauvre en Manassé, et moi le plus petit de la famille. L’Éternel lui dit : Mais je serai avec toi.  On lit que Gédéon rassemble une armée de 32,000 hommes qu’il présente à Dieu.  La stratégie de Dieu fut d’épurer l’armée qui lui était présentée pour la réduire à 300 hommes.  Le récit raconte qu’ils ont gagné et n’ont même pas eu à se battre, Dieu a combattu pour eux. Dieu a tiré la gloire et eux ont retrouvé la liberté, la joie, la paix, la communion avec leur Dieu…   Plusieurs des personnes mentionnées avant, avaient l’intention d’améliorer la vie de notre société. D’autres comme les médecins, les pompiers, les policiers, les ambulanciers, avaient surtout le désir de sauver des vies.  Le chrétien entre dans une autre catégorie, complètement différente des autres sans rien enlever de leur importance.  Et cette catégorie de personnes est de la plus haute importance. Pourquoi?  Parce que personne d’autre ne va le faire.  Parce que Jésus veut les sauver à travers toi. Que tu les amènes à Lui.  Tu deviens donc co-ouvrier avec Dieu et c’est Lui qui va te surprendre toi et tu le loueras. Jésus est venu nous sauver et veut, à travers nous, sauver les humains : a. d’eux-mêmes (de l’égoïsme, de l’immoralité, des dépendances, de leurs mauvais choix, de leur désespoir); b. du monde qui est sous l’emprise du malin et qui les tient captifs et loin de Dieu; c. de la mort qui est le dernier ennemi et qui les maintient dans la crainte; d. de la mort spirituelle, de l’éternité loin de Dieu qui les attend.   Nous devons reconnaître que nous aussi nous étions perdus. Nous devons donc être habités par la pensée de partager notre salut à ceux qui nous entourent. Comme Paul écrit dans 1 Co 9.19-20 :  Je me suis rendu le serviteur de TOUS AFIN DE GAGNER le plus grand nombre possible.  Pourquoi? Afin de gagner  le plus grand nombre. Les versets 20-22 … afin de.  Démontrant la flexibilité, l’adaptation, dont nous devons faire preuve sans compromis. Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi.  J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. Aujourd’hui, nous sommes heureux de recevoir dans notre église de plus en plus de personnes d’ici et d’ailleurs.  Nous avons besoin de renfort bien que nous soyons près de 300 personnes. Pourquoi? Parce qu’un nombre encore plus grand crie de douleur et espère que quelqu’un se lèvera et viendra pour les secourir.      Lorsque Jésus était sur la terre, que faisait-il? Il aimait, il guérissait, il touchait les intouchables comme les lépreux, les démoniaques, il attirait les enfants, il mangeait avec les collecteurs d’impôts. Que faisait-il? Il gagnait des âmes et leur donnait une nouvelle vie. Facile? Non. Mais avec Dieu tu peux faire des exploits. Plusieurs ici ont eu des parcours extrêmement difficiles.  Qui est allé les chercher? Une personne qui voulait accomplir le plan de Dieu.  Afin que tous soient sauvés, que tous soient gagnés et parviennent à la connaissance de la vérité.  Il n’y a personne ici qui devrait se dire en sortant d’ici : « Je ne veux pas gagner, je veux juste participer. » Le Seigneur a besoin de personnes qui veulent gagner. Parce que c’est notre appel. Notre mission  est de faire des disciples, de les baptiser et de leur enseigner tout ce que le Seigneur a prescrit. Présenter Jésus comme la seule solution  à tous les maux de notre société en mal de vivre et qui désespère.  Bref, toi, eux et Dieu. Autant Dieu t’a préparé, t’a touché et sauvé, autant il prépare ses futurs disciples à être touchés et sauvés. L’Éternel est celui qui t’a choisi de toute éternité, il t’appelle, toi, il te sauve parfaitement, te prépare et t’envoie avec une mission précise. Une seule. Va à la pêche plus souvent en comptant sur LUI. Va avec ce que tu es, avec les yeux que tu as, avec les dons que tu as reçus de lui.  Tu te diras peut-être « Oui, mais moi je n’ai pas ce qu’il faut ».  Il te répondra « Oui, tu as tout ce qu’il faut, Je suis avec toi ».  Les conditions seront peut-être difficiles mais possibles. Dans Jean 3.16-17, Jésus dit : Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.  Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

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