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Joseph… ou l’épreuve de notre foi

Dernière mise à jour : 30 juil.

Article rédigé à partir du message du pasteur Gilles Adams

Joseph âgé de dix-sept ans, faisait paître le troupeau avec ses frères... Il rapportait à leur père leurs mauvais propos. Israël l’aimait plus que ses autres fils, parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse; et il lui fit même une tunique de plusieurs couleurs. Ses frères virent que leur père l’aimait plus qu’eux tous, et ils prirent Joseph en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié. (Genèse 37.1-4)

Le texte semble sous-entendre que Joseph se savait aimé de son père et se sentait un peu comme la vedette de la famille ! Joseph reçut des songes et les raconta à sa famille, qui ne le détesta que davantage (v.5). Un jour, son père l’envoie s’enquérir de ses frères qui sont partis faire paître les troupeaux (v.14).


1-    L’épreuve de notre foi dans « Le puit de la solitude »

Ses frères le virent arriver de loin et complotèrent de le faire mourir. Ils décidèrent de lui arracher sa tunique et de le jeter dans un puit (v.18-24).


A.     Au fond d’un puit, nous pouvons nous sentir seul.

Joseph, seul au fond de la fosse, devait se demander où était Dieu. Il devait ressentir l’absence de son père, la trahison de ses frères, leur haine, leur envie. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. De même qu’il peut nous arriver à tous de se sentir au fond d’un puit ; nous sentant seul, abandonné, parfois même trahi. Mais sachons que nous ne sommes pas seul, Dieu est avec nous, il veut notre bien, il veut nous préparer à ses rêves ! Dieu nous réconforte en disant : « … Je ne te laisserai pas, je ne t’abandonnerai pas ». (Héb.13.5)


B.     Au fond d’un puit, nous pouvons douter.

Joseph s’est possiblement interrogé sur le fait que Dieu lui ait donné deux rêves et qu’il se retrouvait au fond du gouffre… avec ses rêves ! Il n'y a rien de mal à demander à Dieu « Pourquoi ? ». Jésus l'a fait : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Mat. 27.46) Plutôt que de demander des explications à Dieu, demandons-lui de se révéler à nous dans sa puissance et sa grandeur.


La foi, c’est de garder les yeux fixés sur Jésus malgré :

 

  • Les circonstances

  • Le silence

  • La noirceur

  • Le danger imminent

  • Les échecs en apparence

 

2-    L’épreuve de notre foi dans « La prison de l’injustice »

Un espoir surgit, les frères de Joseph le sortent du puit, mais pour le vendre comme esclave. Joseph se retrouve donc en Égypte (Gen. 37.28). Il est vendu à Potifar, officier de Pharaon. Le Seigneur est avec Joseph. Il se voit confié la responsabilité de tout ce que Potifar possède (Gen. 39.1-5). Mais la femme de Potifar le trouve à son goût. La Bible est très claire sur ses intentions, elle veut coucher avec lui. Un jour, elle attrape Joseph par son vêtement et lui demande de coucher avec elle ; il refuse, il lui laisse son vêtement et s’enfuit dehors (Gen. 39.11-12). Après que Potifar eu écouté le compte-rendu de sa femme, il le plaça injustement dans la prison du roi, non parmi les criminels les plus endurcis, parce qu’il aimait Joseph (Gen. 39.19-20).


Mais l’amour humain est instable, variable et balloté par les émotions, tandis que l’amour de Dieu est stable et inébranlable. Voilà une bonne raison de « demeurer dans son amour » (Jn 15.9). Ce qui détermine notre valeur n’est pas ce que nous ou les autres pensent de nous. En réalité, Dieu a offert le meilleur du ciel (Jésus) pour nous. Nous sommes aimés non par ce que nous faisons, mais à cause de ce que Jésus a fait pour nous à la croix. Son amour pour nous dépasse notre compréhension et nos incompréhensions. Alors que nous ne l’aimions pas, il est intervenu à la croix pour nous. Maintenant que nous l’aimons, il ne manquera pas d’intervenir. Gardons la foi dans son amour pour nous lorsque :


- Nous ne le ressentons pas, car son amour pour nous ne change pas.

- Nous nous disons : « Pourquoi Dieu n’intervient-il pas dans cette situation ? »

- Nous avons l’impression qu’il nous a oublié.


« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rom. 8.28). En d’autres termes : Tant que l’injustice subie ne concourt pas à notre bien, nous devons continuer à nous attendre à lui.

 

Joseph voyait d’une manière très partielle, mais il était en train d’être préparé à ce que Dieu avait pour lui. Nous pouvons lire cette histoire en quelques minutes. Mais lui, il l’a vécu de jour en jour, d’heure en heure, de minute en minute. J’irais jusqu’à dire... d’injustice en injustice !!! Ne laissons pas Satan utiliser l’injustice pour tenter de nous faire croire un mensonge. Rappelons-nous plutôt que Dieu nous aime d’un grand amour.


3-    L’épreuve de notre foi dans « La gloire du pardon »

Joseph se voit rassuré quand il sort de prison, se faire offrir le commandement de tout le pays d’Égypte à trente ans, fonder une famille et gérer le pays pendant une famine (Gen. 41.41-57). Joseph se retrouve dans la gloire. Dieu ne l’a pas oublié. Le rideau tombe. Fin !

Le rideau se relève et on voit apparaître les frères de Joseph qui viennent demander de la nourriture. Le suspense est à son comble. Joseph en face de ses agresseurs, environ vingt ans plus tard. Tout est en place pour une finale épique. Il questionne ses frères, leur parle durement et les met en prison (Gen. 42.6-17). Une fois qu’il les a mis à l’épreuve plus d’une fois (Gen. Chapitres 42-44), Joseph nous rappelle que le pardon n’est pas tombé dans l’oubli : « … Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte » (Gen. 45.4). Ses yeux ne sont pas sur l’offense, ils sont sur le résultat ! Il réalise que c’est Dieu qui l’a placé là où il devait vivre des épreuves pour faire fructifier sa foi et sauver sa famille de la famine (Gen. 45.7-8).


Jésus, dans le livre de Matthieu, nous commande de pardonner à ceux qui nous offensent (Mat. 6.12). Clairement, les frères de Joseph avaient attaqué son honneur, sa dignité. Gérer l’offense appartient autant à Joseph qu’à nous. Cela dépend de la façon dont nous gérons les émotions qui sont provoquées par l’acte que l’autre a commis envers nous. Il faut donc apprendre à reconnaitre, à identifier les émotions provoquées par l’offense et se questionner sur les raisons qui font que ces émotions viennent en surface « Pourquoi ça me fait aussi mal ? ». Est-ce que ça éveille un sentiment de rejet, une blessure d’enfance, un sentiment d’injustice, une impression de non-mérité. Une fois la réflexion faite et la faiblesse ciblée, il faut simplement la remettre au Seigneur, prier et chercher la délivrance.

 

La conclusion de l’épreuve de notre foi

Après le décès d’Israël (Jacob), Joseph ne s’est pas vengé comme ses frères le craignaient (Gen. 50.19-21). Il a regardé comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles il a été exposé, sachant que l’épreuve de sa foi a produit la patience. Puis sa patience a accompli parfaitement son œuvre, afin qu’il soit parfait et accompli, sans faillir en rien (Jc 1.2-4). Je me suis donné la liberté de lui approprier ce texte biblique, mais cela nous concerne tous, bien entendu.

 

Quand Dieu vous appelle à quelque chose, il ne vous appelle pas toujours à réussir ; il vous appelle toujours à obéir ! Le succès de l’appel dépend de lui ; l’obéissance dépend de vous. - David Wilkerson

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