Recherche
63 résultats trouvés avec une recherche vide
- Me voici ! Envoie-moi !
Série : La mission, c’est quoi ? - Partie 3 Article rédigé à partir du message de Devon Wigston Devon Wigston Au cours des nombreux voyages missionnaires qu’il a vécus dans différents pays, Devon Wigston a été marqué par des expériences profondes qui ont forgé son identité. Dieu l’a guidé depuis sa première mission alors qu’il n’avait que 17 ans et il le guide toujours alors qu’il est maintenant un des responsables de Jeunesse en Mission à Dunham en tant que directeur de formation auprès des futurs missionnaires. Il a vécu et expérimenté différents moyens pour rejoindre les habitants des pays visités et contribuer à transformer leur vie. On nous présente l’évangélisation vécue par un missionnaire expérimenté, mais possible pour tous. On y retrouve à la fois un témoignage et un message qui nous incitent à la réflexion et à passer à l’action. Mission court terme vs mission long terme On peut distinguer deux types principaux de missions : la mission à court terme et la mission à long terme. La première se caractérise surtout par une présence auprès d’une église locale ou de missionnaires locaux. La durée est normalement de quelques semaines à quelques mois, contrairement à la mission à long terme qui se mesure habituellement en années. Dans les deux cas, il faut faire preuve de patience et tenir compte des gens sur place. Les coutumes et le mode de vie peuvent être très différents d’un pays à un autre… Enfin, il faut surtout faire confiance à Dieu pour que des impacts surviennent ; même si on ne voit pas nous-mêmes les fruits, Dieu est à l’œuvre. Que dit la Bible au sujet de la mission ? On peut trouver dans différents passages de la Bible des références au désir de Dieu que la Bonne Nouvelle soit connue de tous. Le cœur de Dieu est pour toutes les nations, toutes les ethnies. On le retrouve dès le livre de la Genèse, dans : Genèse 1.28a « Dieu les bénit et leur dit : « Reproduisez-vous, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la! ... » (À Adam et Ève) Et dans Genèse 12.3b « …toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (À Abram) Jésus mentionne spécifiquement aux apôtres que toutes les nations (ethnies) sont concernées, notamment dans Matthieu 28.18-20, Marc 16.15, Actes 1.8 et Actes 13.47. Aller vers les nations, les baptiser et en faire des disciples tout en pouvant compter sur la présence de Jésus, c’est ce qui représente le cœur de la mission pour les apôtres et cela sert de référence aujourd’hui encore pour nous. Jésus a même révélé à Jean la vision d’une foule immense venant de toute nation, toute tribu, de tout peuple et de toute langue qui se trouvait devant le trône de Dieu. (Apocalypse 7.9) Quelle devrait être votre réponse ? Considérant ce que la Bible nous enseigne, quelle devrait être notre réponse ? Dieu veut que toutes les nations soient rejointes et nous avons tous un rôle à jouer. C’est une incitation à penser moins à soi et plus aux autres. Comme le mentionne Matthieu (voir Matthieu 25.34-40), Jésus rappelle le lien direct entre ce qu’on fait pour les autres, surtout ceux qui sont plus vulnérables, et ce que ça lui apporte. Être malade, faible, en danger – c’est être vulnérable. Ne pas connaître Jésus, l’est aussi et même plus ! Se questionner sur son identité face à la mission Il faut se poser la question suivante dans notre rôle face à la mission : « Est-ce que je suis un missionnaire ? ». Ce rôle semble plus évident pour ceux qui occupent des fonctions officielles dans les églises ou les organisations missionnaires, mais c’est aussi le rôle de chaque croyant. Cela fait partie de nos responsabilités. Bien entendu, il faut être prêt à vivre des inconforts, des défis et même faire face à des pertes. Jésus n’a jamais dit que ce serait facile, au contraire. Donc, peu importe notre statut social, notre emploi, etc., nous pouvons contribuer. Il faut rechercher sa mission, car les formes sont très variées. Et il faut d’abord commencer comme l’a fait Ésaïe en se montrant disponible, prêt à l’action. Ésaïe 6.8 J’ai entendu le Seigneur dire : « Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour nous ? ». J’ai répondu : « Me voici ! Envoie-moi! ». Qu’est-ce qui t’en empêche ? On peut faire une longue liste de ce que l’on considère des excuses, des « bonnes raisons » de ne pas s’impliquer dans un rôle missionnaire (pas les ressources, le temps, la formation, la peur de perdre son travail). Quelles sont nos excuses, surtout si on ressent l’appel ? Car Dieu appelle ceux qu’il veut former. Il faut aussi être prêt à renoncer à certains de nos choix, de nos désirs pour répondre « oui » à Jésus. Selon Devon Wigston : « Il n’y a rien de plus beau que de dire oui à Jésus pour l’appel qu’il a pour ta vie. »
- La Bible et la Mission
Série : La mission, c'est quoi ? - Partie 6 Nous savons tous que la Bible est primordiale pour le christianisme. Elle est une parole de Dieu révélée, inspirée, écrite par le moyen de personnes choisies. Comme elle est une révélation progressive, elle annonce ce qui doit arriver. Nous comprenons par elle le déroulement du plan du salut que Dieu avait formé en lui-même avant la fondation du monde. Toutefois, la compréhension de cette révélation divine a subi d’énormes conflagrations dans l’histoire de la pensée. Durant une longue période de l’histoire de l’Église, la Bible était considérée comme étant la parole de Dieu (200 à 1700 apr. J.-C.). Lors de la période des lumières et des siècles qui ont suivi (1700 à 1970 apr. J.-C.) elle est devenue un livre comme les autres. Depuis cette période jusqu’à nos jours, pour la grande majorité littéraire, la Bible est une entité flottante dont le sens ne dépend plus de l’auteur, mais du lecteur. Toutefois, nous qui sommes sauvés, nous croyons à l’inspiration des Écritures. Elle est nécessaire pour l’accomplissement de notre mission. C’est pourquoi nous affirmons : 1. Selon la Bible, la mission est intrinsèque au plan progressif de Dieu. Elle seule nous informe sur ce que Dieu a fait dans le passé (AT) ce qu’il fait en ce moment (NT) et ce qu’il fera. Notre prédication repose ainsi sur une compréhension du passé, du présent et du futur. 2. Selon la Bible, le message salvateur est circonscrit, limité. Nous avons appris par les paroles du Seigneur Jésus et ses apôtres qu’il n’y a de salut qu’en lui. Il est impossible d’accéder à la vie éternelle par un autre moyen. Tout autre message n’est que mensonge et ne peut produire le pardon des péchés et la vie par le Saint-Esprit. En d’autres mots, « Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! » (Ga 1.9). 3. Selon la Bible, la mission est apologétique. Il n’y a pas que l’Évangile de Jésus qui est proposé comme message de salut. L’orient avec son idolâtrie se propose à la société occidentale comme message de salut. La confrontation entre l’Évangile de Christ et l’hérésie cosmique est inévitable. Notre mission adopte aussi un caractère apologétique. L’apôtre Pierre lui-même nous dit : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous... (1P 3.15). De plus, Paul, l’apôtre des non juifs nous dit aussi : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ (2Co 10.4-5). L’amour pour nos frères humains qui ont l’intelligence obscurcie exige que nous confrontions avec amour les mensonges qui les empêchent de voir l’Évangile de Christ, afin qu’ils soient sauvés. 4. Selon la Bible, la mission est confrontation entre les démons et l’Église. Comme chrétiens, nous participons à une guerre cosmique impliquant l’univers visible et invisible. Le monde a de la haine pour Christ et pour ses enfants. Cependant, le combat que nous menons s’étend à la sphère surnaturelle. Les démons et leur grand chef Satan sont voués à la destruction de tout ce qui appartient à Dieu. Il nous est impossible d’éviter le combat. Au moyen des armes que Dieu nous a données, nous combattons le mal par le bien et le bien que nous prêchons, c’est la vie éternelle par le sacrifice et la résurrection du Christ Jésus. Conclusion Que l’Église s’attache sans réserve à la Parole révélée de Dieu, qu’elle s’affectionne aux paroles de la vérité. De plus, qu’elle cherche constamment à se parfaire dans sa compréhension de la Parole révélée de Dieu, dans son éthique, afin d’offrir un Évangile à la fois proclamé et vécu.
- La mission, c’est aussi faire des disciples
Série : La mission, c'est quoi ? - Partie 5 Article rédigé à partir du message du pasteur Gilles Adams Si nous voulons vraiment répondre à l’appel de Jésus-Christ, il est essentiel de comprendre que la mission ne s’arrête pas à être soi-même un disciple . Elle va bien plus loin. La mission, c’est aussi faire des disciples. Trop souvent, nous réduisons la vie chrétienne à une appartenance ou à une croyance. Mais suivre Jésus, ce n’est pas seulement croire en Lui : c’est marcher avec Lui, apprendre de Lui, vivre pour Lui… et le faire connaître aux autres . L’un des athées les plus réputés de notre temps, le philosophe britannique, Antony Flew (1923-2010) a été banni par d’autres athées parce qu’il a déclaré après des années de recherches qu’il est impossible que le monde actuel existe sans qu’il n’y ait un Créateur. Il a écrit un livre qui s’intitule « There is a God » dans lequel il explique pourquoi il y a forcément quelqu’un qui est l’auteur de ce monde. Peut-on être chrétien sans être disciple ? Oui, malheureusement. Il est possible de porter le nom de chrétien, de venir à l’église, et même de croire sincèrement sans pourtant vivre un engagement profond et transformateur. À l’inverse, on peut être disciple sans forcément être chrétien, car le mot “disciple” s’utilise dans bien d’autres contextes : on peut être disciple d’un philosophe, d’un courant spirituel, d’un enseignant. Mais le véritable discipulat chrétien, lui, commence dans la rencontre avec Jésus et se manifeste dans une vie transformée et un engagement actif pour la cause de notre Sauveur Jésus-Christ. Alors, c’est quoi un vrai disciple ? Voici trois traits d’un vrai chrétien : 1. Le disciple apprend Un disciple, c’est un apprenant. Pas un simple auditeur du dimanche. Il cherche à connaître Dieu, à comprendre Sa Parole, à se laisser former, corriger, transformer. Proverbes 9:10 nous dit ceci : "La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse, et la connaissance de Dieu est l’intelligence." Nous devons chercher de tout notre cœur à connaitre Dieu. C’est ça la vraie intelligence et le début de la sagesse.Le disciple ne se contente pas de ce qu’il sait déjà. Il a faim de vérité, soif de sagesse. Il veut grandir. Il étudie, il écoute, il médite. Il se laisse enseigner. Il apprend pour vivre selon la volonté de Dieu. 2. Le disciple s’éprend L’apprentissage seul ne suffit pas. Il faut développer une relation profonde , sincère et passionnée avec le Seigneur. Le disciple aime aussi l’Église, car il comprend qu’il fait partie d’un corps. Il cultive l’amour fraternel , il vit dans la communion avec ses frères et sœurs. 1 Pierre 1:22 dit : "Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur." Voilà ce que je vois chez un vrai disciple : un cœur qui aime Dieu ardemment, un cœur qui aime l’Église fidèlement . Et cet amour le pousse à donner, à servir, à se rendre disponible pour les autres. 3. Le disciple se répand Enfin, un disciple ne garde pas pour lui ce qu’il a reçu . Il se répand. Il partage, il témoigne, il se donne. Il reproduit ce que Dieu a fait en lui. C’est exactement ce que Paul enseigne à Timothée dans 2 Timothée 2:2 : "Ce que tu as entendu de moi en présence de nombreux témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres." Un vrai disciple devient formateur de disciples . Il s’engage dans la mission, non pas seulement pour prêcher, mais pour accompagner, former, aimer. Il met sa foi en action, comme le dit Jacques : "Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres." (Jacques 2:18) Le discipulat : une mission pour tous Faire des disciples n’est pas réservé aux pasteurs, aux leaders ou aux anciens. C’est l’appel de chaque croyant. Dans Matthieu 28 :19-20, il est écrit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » Le discipulat, c’est notre mission commune. Il commence dans la vie personnelle, dans nos maisons, dans nos conversations, dans notre exemple. Il ne s’agit pas de faire de grands discours, mais de vivre l’Évangile au quotidien , d’incarner l’amour de Jésus, de transmettre la foi, un cœur à la fois. En conclusion Frères et sœurs, la mission que Jésus nous a confiée, c’est de faire des disciples . Des hommes et des femmes transformés par Sa grâce, passionnés par Sa Parole, engagés dans Son œuvre. Je prie que chacun de vous puisse devenir ce disciple qui apprend, qui s’éprend, et qui se répand. Non par obligation, mais par amour. Par réponse à l’appel de Celui qui a donné Sa vie pour nous. Marchons ensemble dans ce chemin. Soyons des disciples qui font des disciples. Et que toute la gloire revienne à Jésus-Christ.
- L’apôtre Paul répond à quatre questions
Comprendre l’œuvre de Christ est essentiel pour celui ou celle qui désire enraciner son pèlerinage ici-bas dans une spiritualité à la fois libératrice et féconde. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul s’efforçait de conduire tout homme à la perfection (maturité, Col 1.28). Cette maturité est le fruit, du moins en partie, de l’acquisition de la connaissance approfondie de l’œuvre du Seigneur Jésus. Les chapitres 6 à 8 de la lettre aux Romains nous permet d’acquérir une telle connaissance de l’œuvre de Dieu en Jésus-Christ. La structure de ces chapitres se formule autour de quatre questions dont les réponses fondent notre relation avec Dieu. Celles-ci se trouvent aux versets 6.1, 6.15, 7.7 et 7.24. Un peu de contexte Du chapitre 5.12 à la fin, l’apôtre compare deux grands personnages de l’histoire, Adam et Jésus, ainsi que l’influence et les conséquences qu’ils ont engendrées. Adam a introduit le péché et par le péché la mort. Ainsi toute l’humanité a été plongée dans la mort et l’esclavage du péché. Jésus, considéré comme le deuxième Adam, a introduit le don de la grâce et la vie éternelle, ouvrant la porte à une nouvelle race d’humains, ceux qui sont sous la grâce. Le chapitre 5 termine avec ce texte sublime : 20 Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur (Rom 5.20-21). PREMIÈRE QUESTION Naturellement, les adversaires de Paul l’accusaient de faire fi de la loi et d’ouvrir la porte à la production du mal. Le mal fait-il abonder la grâce ? Alors, pourquoi ne pas faire le mal, pour qu’il y ait plus de grâce ? Voilà la raison de notre première question : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? » (Rom 6.1). La réponse de l’apôtre Paul à cette question est non seulement brillante, elle est profondément théologique et spirituelle. Sa réponse : « Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » (Rom 6.2). Cette première question est pour ainsi dire la thèse de l’apôtre : comment un mort peut-il vivre dans la non-mort (dans notre existence) ? Les versets 3-4 nous présentent l’union avec Christ . Nous avons été unis à la mort et à la résurrection du Seigneur Jésus. Cette union a engendré une nouvelle manière de vivre qui n’est plus sous la gouverne du péché. L’apôtre le dit bien : « En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection » (Rom 6.5). La coupure du lien entre le péché, son esclavage et nous, n’est pas le résultat de notre poursuite de la sanctification, mais elle résulte de l’œuvre accompli à la croix et à la résurrection, et de notre union avec cette œuvre salvatrice. Les versets qui suivent, décrivent plus clairement la réalité de cette union : S achant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; 7 car celui qui est mort est libre du péché (Rom 6.6-7). Le vieil homme c’est l’humanité, l’Adam représentatif de toute l’humanité. Celui-ci a été crucifié en la personne de Christ, qui, par l’incarnation avait revêtu notre humanité. La crucifixion avait pour but non seulement la libération du pouvoir du péché, mais de mettre au monde une nouvelle humanité, le nouvel homme. L’apôtre le dit si bien : « celui qui est mort est libre du péché. » Voilà pourquoi nous ne pouvons plus continuer à vivre dans le péché afin que la grâce abonde. Nous ne sommes plus dans la sphère de sa domination, parce que le lien entre la sphère du péché et nous a été rompue par notre union en sa mort. Les versets 8 à 10 sont la conclusion de cette première question (6.1). 8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, 9 sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. 10 Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit (Rom 6.8-10). Une fois ressuscité, il n’y a plus de mort ! Et s’il n’y a plus de mort, ce passage de la mort à la vie engendre « vivre pour Dieu ». Ce n’est plus le pouvoir du péché qui est notre maître, par le moyen de l’union avec Christ en sa mort et sa résurrection nous vivons sous un nouveau régime, celui de l’Esprit. Que devons penser ? Si je suis ressuscité avec Christ, alors je suis mort au péché et vivant pour Dieu. Voilà ce que je dois croire ! Cette vérité ne repose pas sur une performance personnelle quelconque, mais sur ce que Dieu a fait en Christ Jésus. C’est là l’expression de sa grâce. Dieu a décidé que la mort et la résurrection seraient le fondement de notre salut. Le salut est l’expression d’un acte divin. Par la foi j’ai été uni à la mort de Christ de sorte que je suis mort avec lui au pouvoir du péché. De plus, lorsque Christ est ressuscité, je suis ressuscité avec lui. Je suis passé de la mort à la vie éternelle. Tout cela par la foi. Demeurer dans le péché, certes non ! (6.1). Ce que Christ a fait, je l’ai fait par lui. Maintenant, je vis pour Dieu ! Crois-le, car nos faiblesses et péchés actuels ne sauraient briser notre union avec Christ et son œuvre. « Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom. 8.31). DEUXIÈME QUESTION Après avoir établi que la nouvelle vie du croyant est le fruit d’une union salvatrice avec la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, une deuxième question se pose : si nous ne sommes plus sous le pouvoir du péché et que celui-ci ne peut plus nous gouverner, alors quelle relation avons-nous avec la Loi de Dieu ? L’importance de cette question est en lien avec la mixité des cultures (Juifs et Païens) qui engendrait une confusion déstabilisante dans la communion des églises. Pour plusieurs, l’importance de la loi et de ses exigences était primordiale. Selon la pensée juive, on ne peut pas effacer 1400 ans d’histoire. C’est pourquoi, cette prochaine question comprend trois éléments : la loi, le péché et la grâce. L’apôtre introduit le sujet suite à la conclusion de la première partie du chapitre 6 : Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce (Rom 6.14). Cette conclusion entraîne cette autre question : « Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? » (Rom 6.15). Naturellement, la réponse est « Loin de là ! ». La grâce ne peut conduire à la pratique du péché. Il est important de noter que l’introduction de la loi dans la deuxième question laisse présager une discussion future que l’apôtre reprendra au chapitre 7. Alors, « Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? » Notons premièrement qu’être sous une chose, la loi, un roi, un gouvernement, sous-entend la subordination. Nous sommes tous comme Canadiens soumis aux lois qui gouvernent notre pays. La désobéissance entraine les conséquences énoncées par la loi. De même, être sous la loi mosaïque et être sous la grâce entraine des conséquences inévitables. Pour montrer l’importance de cette réalité, l’apôtre utilise la métaphore de l’esclavage. Selon lui, il n’existe que deux régimes : être sous la loi ou être sous la grâce . Le régime de la loi entraine inévitablement la condamnation. Nous verrons plus loin qu’il y a chez Paul une quadrilogie : la loi, le péché, la mort et la chair. Ces quatre composantes constituent la sphère d’existence dans laquelle naissent tous les humains. C’est pour cette raison que le mot sous transporte l’idée d’un régime dont la dictature est imposée sur les sujets et qui les plongent dans l’esclavage. De même, la métaphore de l’esclavage est aussi appliquée au régime de la grâce, bien que ce dernier ne fonctionne pas comme la dictature du régime de la loi. Le régime de la grâce est associé à l’Esprit, la vie et la justice de Dieu. En recevant Christ comme sauveur, nous l’avons aussi reçu comme Maître (Kurios/Seigneur). Ainsi, il a tous les droits sur nous. Son autorité dicte notre manière de vivre. Les versets 6.17-18 confirment ce présent statut : 17 Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. 18 Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice . Cette justice est celle que Dieu a accomplie par l’œuvre de Christ. Ce changement d’esclavage (usage métaphorique) menant à un changement de vie, conduit inévitablement à des résultats diamétralement opposés. Les fruits de notre ancienne relation avec la puissance du péché ne pouvaient que produire la mort, mais nous avons été affranchis, l’apôtre le dit bien : « Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle » (Rom 6.22). La rupture spirituelle en Christ Jésus a produit un clivage des affections et des comportements. Nous vivons maintenant pour Dieu et nous produisons des fruits dignes de celui qui nous libère. Alors, « Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? » L’apôtre répond : « Loin de là ! » Nous sommes maintenant des esclaves de Christ, sous le régime de la grâce et de l’Esprit. TROISIÈME QUESTION La réflexion de l’apôtre aborde maintenant le rôle de la loi mosaïque. Si par notre union avec Christ, nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce, alors pourquoi la loi ? J’imagine que ce sujet devait être déroutant pour les Juifs croyants. Toute leur éducation avait été organisée autour de la loi. L’apparition de Jésus-Christ dans l’histoire exigeait un changement de pensée à l’égard de la loi. Plusieurs Juifs croyants, pour qui la loi était le facteur déterminant qui les démarquait du reste du monde, n’arrivaient plus à se situer. Tout leur système d’interprétation de la réalité était empreint de la loi. Comment expliquer la vie sans la loi ? La réponse de Paul entrainait de sérieuses conséquences pour l’avenir des observateurs de la loi. Comment répondre à cette question ? Dès le début du chapitre 7, la réponse de l’apôtre pose les premières pensées de son argumentaire. La première proposition de son raisonnement est : 1) tant qu’une personne est en vie, elle est sous le régime de la loi, mais si elle meurt, la loi n’a plus de pouvoir sur elle. Il démontre la vérité de cette proposition en utilisant le mariage. 7.1 La loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? 2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Cet argument est ensuite appliqué à la loi : « De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi » (Rom 7.4). La loi de Moïse ne détermine plus notre vision du monde et elle n’est plus la mesure du statut du croyant. C’est ici que l’apôtre introduit la troisième question : « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? » (Rom 7.7). La réponse de l’apôtre porte à confusion pour les croyants de notre temps. Plusieurs pensent que Paul parle de sa condition de chrétien et du combat intérieur qu’il vit. Pourtant, ce n’est pas le sujet dont il parle. Paul explique la condition de celui qui est sous la loi. Pour nous les croyants, l’apôtre a déjà dit que nous ne plus sous la loi (6.15). De plus, celui dont parle l’apôtre est dans une condition précaire en ce qui concerne le salut puisqu’il dit : « Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché » (Rom 7.14). Cette condition ne peut pas être celle d’un croyant en union avec Christ. Nous ne sommes plus sous le pouvoir du péché, alors comment serions-nous encore vendus au péché ? C’est du Juif sous la loi dont il parle. Si la loi est spirituelle et bonne (v.12) où est le problème ? Dans la chair, nous dit l’apôtre. La loi conduit à la connaissance du péché (v.7). La présence du péché conduit à la mort (v.8, cf. 5.12). La présence du péché engendre l’impossibilité de suivre la loi (vv.17-23). L’apôtre conclut en disant : « Moi, le Juif, qui essaie de plaire à Dieu, j’ai en moi une loi plus forte que la loi de Moïse, celle de la chair, je fais le mal que je ne veux pas et je ne peux m’en empêcher ! (7.23). J’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien » (v.18). Cette condition est irrévocable. Au verset 8.3 l’apôtre ajoute : « Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force. » Alors, « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? » (Rom 7.7). Certes non, mais elle ne peut que condamner ceux qui sont sous sa gouvernance. Il est illusoire de croire que la loi peut éliminer le mal, car le problème réside non pas dans la loi, mais dans la nature humaine. La loi dicte, mais elle est incapable de changer le cœur. QUATRIÈME QUESTION Après avoir démontré que la loi est l’outil du péché et que la mort est son fruit, l’apôtre s’écrie « Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rom 7.24). C’est ici que l’argumentaire de l’apôtre atteint son apogée. Il y a une délivrance ! « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! 1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. 2 En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Rom 8.1-2). La grâce de Dieu est supérieure à la loi de Moïse, parce la loi de l’Esprit engendre la vie émanant de l’œuvre accomplie de Jésus-Christ. Cette délivrance comprend l’affranchissement de la loi qui mène au péché et du péché qui mène à la mort. Christ a accompli le salut et l’Esprit l’applique. Il est impossible d’avoir la vie éternelle sans l’action du Saint-Esprit. CONCLUSION Rassemblons les éléments de la pensée de l’apôtre. Nous ne pouvons pas vivre dans le péché parce que nous avons participé à la mort et à la résurrection de Christ. Nous sommes maintenant morts au péché et vivants pour Dieu (6.1-15). Cette participation à l’œuvre accomplie par Christ nous a libérés du régime de la loi. Nous sommes maintenant sous la grâce et la sainteté est notre bannière (Rom 6.15-23). La loi qui produit la connaissance du péché mène inévitablement à la mort. Elle est incapable de changer le cœur (7.7-23). Où trouve-t-on la délivrance ? La loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ nous a affranchi de la loi du péché et de la mort (Rom 8.1-4). Maintenant, nous les enfants de Dieu, nous marchons en nouveauté de vie et nos œuvres sont la démonstration de notre union avec Christ en sa mort et sa résurrection.
- Moi et ma maison
Série : La mission, c'est quoi ? - Partie 4 Article rédigé à partir du message de la pasteure Danielle Boudrias Un sondage fait en 2021 par la firme Barna a demandé à différents groupes : « Qui selon vous est responsable de faire des enfants des disciples » ? Les leaders des enfants ont répondu à 95% que la discipline spirituelle devrait se faire à la maison et 5% à l’église Les parents : 49% à la maison et 51% à l’église Les pasteurs : 55% à la maison et 45% à l’église Comme Église et comme famille, voyons-nous nos maisons comme faisant partie de la mission de Dieu ? Josué 24.15 : Un énoncé de mission À la fin de sa vie, Josué a voulu s’assurer que la mission que Dieu lui avait confiée pour le peuple de Dieu se poursuivrait. Il a été clair : « … choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel » (Josué 24.15). Plusieurs d’entre nous en avons fait un slogan : « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » C’est clairement un énoncé de mission à avoir pour vous et votre famille, mais c’est aussi une déclaration de guerre. À partir du moment où vous avez vraiment choisi que vous et votre maison vous servez Dieu, le combat commence. 1- La maison : Premier champ missionnaire Josué est donc à la fin de sa vie et il fait un discours pour essentiellement convaincre son peuple de continuer la mission. Il leur dit « Veillez donc attentivement sur vos âmes, afin d'aimer l'Éternel, votre Dieu » (Josué 23.11). Pour conclure, il leur remet la responsabilité de faire un choix aujourd’hui. Ce choix se fait par maison. Pour le peuple d’Israël, l’unité la plus petite de la société c’est la famille car si un individu est détruit, c’est triste, mais la société continue. Cependant, si la famille est détruite, la société est affaiblie. Ma maison/mission : C’est qui ? Outre ceux qui vivent sous votre toit, votre descendance, il faut savoir qui est « ma maison » pour entrer dans la mission de Dieu, et la mission ne se fait jamais seul. Votre champ missionnaire, c’est là où Dieu vous a placé d’abord, là où vous êtes lorsque vous recevez son salut. Si vous n’avez pas encore identifié votre famille, que vous n’avez personne de proche, votre première mission est de vous attacher à d’autres croyants. 2- Le choix : La seule option valable Tout comme Josué, Jésus laisse un choix à ses disciples: « ...plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze : Et vous , ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle... » (Jean 6.66-69). Ceux qui avaient abandonné Jésus, ne l’avaient pas choisi, ils avaient choisi celui qu’ils pensaient être le messie. Pierre a saisi que Jésus était la seule option valable ! Est-ce que tu as choisi Jésus ou bien l’idée que tu te fais de Jésus et les privilèges de la vie chrétienne ? Choisir ou subir ? « Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin et à ceux qui étaient près. À travers lui, en effet, nous avons les uns et les autres accès auprès du Père par le même Esprit... Vous êtes au contraire concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu » (Éphésiens 2.17-19). Voyez-vous les disciplines spirituelles à pratiquer en famille (la prière, le jeûne, la lecture, l’étude et la méditation de la Bible, le don, le service) comme une tâche à faire qui semble parfois insurmontable ou comme un privilège incroyable ? Quand nous aimons, nous en parlons positivement et cela influence notre entourage ! Choisissez ! Josué donne ce commandement : « Choisissez aujourd’hui... » (Josué 24.15). Choisissez (Bachar) porte plus que la notion de choisir, c’est aussi d’aimer et de désirer. Il y avait des combats à mener pour conserver le pays promis. Personne ne tient bien longtemps dans un combat en lequel il ne croit pas. Notre Dieu désire que nous venions à lui librement, que nous le choisissions. Il est le meilleur choix ! Près des yeux, près du cœur : Mission communication Notre mission est de faire de Jésus la seule option valable pour notre maison. C’est de remplir notre maison de la présence de Dieu en communiquant avec lui. Si on ne fait pas un effort conscient pour entretenir notre relation, on en vient à ne même plus penser à Dieu. Voici 6 façons simples de communiquer notre amour envers Dieu. Prière (communiquer avec Dieu) Lecture de la bible et méditation (communication de la Parole de Dieu) Service (communiquer les dons de Dieu) Bénédiction (communiquer le caractère de Dieu) Évangélisation (communiquer le plan de Dieu) Communion (communiquer l’amour de Dieu) 3- L’action : Le choix manifesté La partie la plus importante, c’est la mission « nous servirons l’Éternel » (Josué 24.15). C’est là que le positionnement prend tout son sens. Le mot servir (‘abad) veut littéralement dire « travailler » et il a une forme continuelle. Ce travail est quotidien et constant . Ton choix est définitif et tes actions le prouvent . Vous ne serez pas capables ! Josué déclare: « Vous ne serez pas capables de servir l’Éternel... » (Josué 24.19). Malheureusement, après la mort de Josué, la génération suivante n’avait plus la connaissance de Dieu (Juges 2.10). Le problème, c’est que la paix s’étant installée, les gens ont commencé à adopter la pensée du monde qui les entourait et à de moins en moins transmettre la crainte de Dieu à leurs enfants. Capables en Jésus seul L’essence de la mission c’est l’Évangile, la Bonne Nouvelle. Pour que la Bonne Nouvelle soit réellement une Bonne Nouvelle, il faut prendre conscience de la mauvaise nouvelle : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3.23). Vous ne serez pas capables, Dieu est Saint. Il faut fonder notre maison sur le rocher (Jésus) pour qu’elle ne s’écroule pas (Matthieu 7.24). Mon choix a de la puissance parce qu’il est placé sur le seul qui a la puissance de le faire vivre en moi. Servir la mission Au verset 21 du chapitre 7 du livre de Matthieu, Jésus dit : « Ceux qui me disent : ‘Seigneur, Seigneur !’ n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père céleste . » La mission c’est de faire des disciples. Tous les dons et les talents ne sont que des outils qui doivent servir ce but. En fait, Jésus dit que ce que tu fais a moins d’importance que ton obéissance . Ton action éclaire ton choix. La mission en famille « Les commandements que je te donne aujourd'hui seront dans ton cœur. Tu les répéteras à tes enfants... » (Deutéronome 6.6-7). Entrer dans la mission en famille, ça n’a pas à être une affaire de plus dans notre vie, c’est notre vie ! Profitons des rythmes naturels de la vie pour se synchroniser avec le rythme de Dieu. Si notre train de vie fait obstacle à la présence constante de Dieu, c’est le moment de réévaluer. Profitons du réveil, du coucher, des repas... pour inclure la lecture de la Bible, la louange, la prière, la reconnaissance. Créer des traditions familiales pour passer du temps en famille devant Dieu, même en incluant des gourmandises, peut laisser à l’enfant un bon souvenir de Dieu en famille. Conclusion : Transmettre simplement « Transmets ces instructions à Aaron et à ses fils : Voici comment vous bénirez les Israélites. Vous leur direz : ‘Que l'Éternel te bénisse et te garde... C'est ainsi qu' ils mettront mon nom sur les Israélites et je les bénirai » (Nombres 6.23-27). Transmettons la bénédiction à nos enfants, afin que le nom de l’Éternel soit perpétué. « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir... Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (Josué 24.15)
- Je veux une double portion de ton esprit
Série : L'Esprit Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Le sujet d’aujourd’hui n’est pas en lien avec la nourriture ou l’obésité. Évidemment, si nous mangeons une double portion de nos repas, il se peut que nous atteignions l’obésité. L’histoire d’aujourd’hui, décrite dans le livre de 2 Rois au chapitre 2, inclut les personnages suivants : Le personnage principal, Dieu, Élie le prophète, Élisée le successeur, la communauté des prophètes (les étudiants), un char de feu et des chevaux de feu (qui ont préféré être anonymes). Vouloir une double portion de l’esprit prophétique qui était sur Élie, ça ne fait pas prendre de poids ! Récit de 2 Rois 2. 1-15 À trois reprises, Élie demande à Élisée de rester, de ne pas le suivre, à Guilgal (v.2), à Béthel (v.4) et à Jéricho (v.6). À ces trois endroits, Élisée lui répond: « L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai pas. » À deux reprises, les membres de la communauté des prophètes, premièrement, ceux de Béthel (v.3), deuxièmement, ceux de Jéricho (v.5) avertissent Élisée: « Sais-tu que c’est aujourd’hui que l’Éternel va enlever ton seigneur au-dessus de ta tête ? » À ces deux groupes, aux mêmes versets, Élisée, attristé comme s’il ne voulait pas se le faire rappeler, leur répond: « Moi aussi, je le sais. Taisez-vous ! » Élie et Élisée poursuivent leur chemin jusqu’au bord du Jourdain. Non loin, se tiennent 50 membres de la communauté des prophètes qui observent les deux hommes (v.7). Élie prend son manteau, l’enroule et en frappe l’eau. Elle se sépare et tous deux traversent à pied sec (v.8). Une fois traversé, au verset neuf, Élie demande à Élisée : « Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi avant d’être enlevé loin de toi ? » Élisée répond: « Qu’il y ait sur moi une double part de ton esprit ! » Élie lui dit que s’il le voit pendant qu’il sera enlevé, sa demande sera exaucée (v.10). Pendant qu’Élisée fixe son regard sur Élie, peut-être même sans cligner des yeux, car il ne veut rien manquer, un char de feu tiré par des chevaux de feu les sépare l’un de l’autre et dans un tourbillon, Élie monte au ciel (v.11). Semblable à un enfant fier qui joue à cache-cache et qui pointe son père qui s’est laissé trouver par son fils, Élisée, extatique s’écrit: « Mon père ! Mon père ! Char et cavalerie d’Israël ! » Quand il ne le voit plus, en signe de deuil, il déchire ses habits en deux (v.12). Élisée prend le manteau qu’Élie a laissé tomber, et repart vers le Jourdain (v.13). Il frappe l’eau avec ce même manteau et dit : « Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? » Pensant à la promesse que s’il voyait Élie enlevé au ciel, il aurait une double part de son esprit, il frappe à nouveau, l’eau se sépare et il traverse (v.14). Les membres de la communauté des prophètes de Jéricho, qui attendaient encore, voient la scène et disent: « L’esprit d’Élie repose sur Élisée ! » (v.15). 1. Sais-tu que c’est aujourd’hui...? Élie, Élisée et les apprentis prophètes ont reçu, non par un livre ou une tierce personne, mais de la part de l’Esprit de Dieu, la connaissance que c’était le jour de l’enlèvement d’Élie ! 1 Rois 19 nous révélait déjà Élisée comme successeur d’Élie et là, le temps était arrivé. Élisée attendait cet évènement et était prêt. Sachons qu’ aujourd’hui, Dieu veut parler à nos cœurs et nos pensées, et nous révéler sa connaissance par son Esprit. Au travers de la Bible et de son Esprit, nous pouvons connaître Dieu et son plan pour nos vies. De plus, Dieu accorde une importance particulière au mot « Aujourd’hui ». Pour ne citer que ce verset : Héb 4. 7 « C’est pourquoi Dieu fixe de nouveau un jour aujourd’hui - en disant bien longtemps après par David cette parole déjà citée : Aujourd’hui , si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur. » 2. Je ne te quitterai pas. Que ce soit au verset 2, 4 ou 6, Élisée maintient son idée de suivre son maître fidèlement. Dieu lui-même nous promet de ne pas nous lâcher et de ne pas nous abandonner (Jos 1.5). Engageons-nous à suivre Jésus comme Élisée suivait Élie. Servons-le dans notre travail et notre église. Soyons fidèles à notre équipe, accomplissons notre mission. Nous sommes appelés à persévérer dans notre vie. Plus que des mots Pierre a dit à Jésus qu’il ne le renierait (abandonnerait) pas (Mt 26.35), mais il l’a renié trois fois (Mt 26.70,72 et 74). Jésus a initié dans sa grâce la restauration de sa relation avec Pierre et de son ministère (Jn 21), et ce dernier ne lâcha plus Jésus d’une semelle ! En plus de se confier dans le Seigneur, un remède efficace contre le découragement et l’abandon est de participer à un groupe-vie, car nous avons besoin les uns des autres. L’Église Fusion compte 16 groupes-vie différents pour nous aider à persévérer. Profitez-en, vous n’êtes pas seuls ! Les épreuves répétitives Certes, être évalués à savoir si nous serons assez forts pour ne pas quitter le Seigneur n’est pas un examen définitif. Plusieurs histoires dans la Bible (notre livre de référence), nous relatent des expériences uniques et personnelles de tests à répétition. Jésus au désert en est une. Il refusa trois fois d’écouter le diable. Ce trompeur quitta et Jésus remplit du Saint-Esprit alla accomplir sa mission. Ne soyez pas surpris des impressions de déjà-vu dans votre vie, car Dieu provoque ces répétitions. Ces épreuves répétitives ont pour but d’éprouver notre cœur, nous faire réussir là où nous avons échoué, apprendre des leçons pour arriver à une foi renouvelée. 3. Dis-moi ce que tu veux ? Il arrive que Dieu nous demande ce que nous voulons. Après que Dieu ait posé cette question à Salomon, Salomon demande de lui accorder la sagesse (2 Chr 1.10). Que demandes-tu au Seigneur ? Que veux-tu réellement ? Cette question a pour effet de révéler notre cœur. Élie a demandé à Élisée ce qu’il voulait. Ce dernier connaissait l’appel sur sa vie, sa raison d’être, alors il a demandé de recevoir une double portion de son esprit. Cette demande n’était pas liée au fait de surpasser son maître, mais plutôt pour confirmer, accomplir son appel et recevoir la part due au fils aîné (Dt 21.17). Il était impossible pour Élie de répondre à la demande d’Élisée. Dieu seul peut offrir de son Esprit (Jn 3.34 ; 1 Jn 3.24, 1 Jn 4.13). Plus tard, lorsqu’Élisée se retrouve seul, il ne demande pas l’aide d’Élie, mais celle du Dieu d’Élie qui est le seul capable de nous aider à accomplir notre mission. Quand nous avons besoin d’un miracle dans notre vie, Dieu est toujours présent ! Conclusion Le Dieu Tout-Puissant veut nous amener à traverser ce que nous ne pouvons traverser qu’avec Jésus et sa puissance. Aujourd’hui , engageons-nous devant le Seigneur à chercher à le connaître, à ne pas le quitter et, afin d’accomplir son œuvre pleinement, à demander une double portion de son Esprit-Saint !
- Une Église rayonnante pour une ville rayonnante !
Série : La mission, c’est quoi ? - Partie 1 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Le slogan de la ville de Granby est Ville rayonnante . Une ville ne peut rayonner pleinement que si l’Esprit du Seigneur y est présent à travers une Église rayonnante! Répandre la lumière de Christ! Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée : et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Matthieu 5.14-16 1. D’où vient que nous sommes la lumière du monde? Notre Dieu est plein de tendresse et de bonté : il fera briller sur nous une lumière d’en haut, semblable à celle du soleil levant, pour éclairer ceux qui se trouvent dans la nuit et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas sur le chemin de la paix. Luc 1.78-79 Cette lumière, également prémisse de la naissance de notre Sauveur Jésus-Christ, éclaire nos pas et nous guide sur son chemin. Le prophète Ésaïe annonçait déjà plus de 700 ans avant sa venue que le Messie allait être la lumière du monde (Es 42). Actes 13 nous parle que le Seigneur a établi ses disciples pour être la lumière des nations. Ainsi, nous sommes la lumière du monde parce que Christ en nous est la lumière du monde ! 2. Pourquoi être la lumière du monde? La réponse est simple : parce que les ténèbres sont partout. L’apôtre Paul dit : Faites tout sans murmures ni contestations afin d’être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans défauts au milieu d’une génération perverse et corrompue. C’est comme des flambeaux dans le monde que vous brillez parmi eux en portant la Parole de Vie… Philippiens 2.14-16 Notre société et notre génération, comme toutes les autres auparavant, sont dans les ténèbres. Paul décrit sa génération comme perverse et corrompue. Cela veut dire : -déformée, détournée (tordue); -s’opposer, comploter contre les plans de Dieu, en particulier le plan du salut; -se détourner du droit chemin, pervertir, corrompre. Nous sommes sortis du milieu d’une génération perverse et corrompue seulement grâce à Christ et non parce que nous n’avions pas de ténèbres en nous. Dieu nous rend capables, par sa lumière, de nous délivrer de la puissance des ténèbres. Par son amour, il nous conduit dans son royaume, à travers la rédemption, le pardon de nos péchés par son Fils Jésus-Christ, lumière du monde (Col 1.12-14). Le Seigneur désire une Église pure afin de répandre la Parole de Vie et chasser les ténèbres par sa lumière. Les étoiles se distinguent clairement dans le ciel sombre. Vous, est-ce que vous vous distinguez clairement dans la société corrompue ? C’est comme des flambeaux dans le monde que vous brillez parmi eux en portant la Parole de Vie. Philippiens 2.15-16 3. Comment être la lumière du monde? Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Matthieu 5.16 « La lumière luit d’elle-même devant les hommes qui voient, non pas seulement des doctrines ou des opinions religieuses, mais vos bonnes œuvres, tout l’ensemble d’une vie chrétienne, la sainte vérité dont le caractère est essentiellement moral et pratique. Les hommes qui verront ces œuvres, glorifieront, non pas vous (car si tel était votre but secret, la lumière en serait obscurcie, les bonnes œuvres deviendraient mauvaises), mais votre Père qui est dans les cieux, auquel ils seront forcés d’attribuer le témoignage d’une vie sanctifiée. » Godet Dans le NT, l’expression « bonnes œuvres » est presque toujours associée à l’aide aux gens dans le besoin et en lien avec le fait d’être visibles pour les non chrétiens afin de glorifier Dieu (1P 2.12; Ac 9.36). Quelle part prenez-vous comme lumière du monde ? Concrètement, quelle œuvre envers les démunis soutenez-vous ? Quelle personne en situation de vulnérabilité aidez-vous ? Telles sont les bonnes œuvres qui glorifient le Père. Conclusion Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même et Dieu notre Père, qui nous a aimés et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, encouragent votre cœur et vous affermissent dans toute bonne œuvre et dans toute bonne parole! 2 Thessaloniciens 2.16-17 Consacrons-nous à luire devant les hommes en étant un témoignage de bonnes œuvres. Ceci dans le but de les conduire vers la grâce éternelle, qui nous a été donnée gratuitement par le sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ.
- La Chair ou l’Esprit
Après avoir exposé le principe de l’union avec Christ (Rom 6.1-14), le changement de maître (6.15-23) et l’inefficacité de la loi (7.1-23), l’apôtre nous introduit à la puissance de l’Esprit de vie qui libère de la trilogie du mal (Péché, Loi, Mort) pour permettre au croyant de marcher dans les voies de l’Esprit. C’est au chapitre 8.1-4 qu’il nous présente la domination de la Chair qui représente l’humanité en dehors de Christ. C’est pour cette raison qu’au verset 8.5, Paul pose l’existence de deux groupes « ceux qui sont de la Chair et ceux qui sont de l’Esprit ». Son but, établir la démarcation entre deux types d’appartenances et les fruits qu’ils occasionnent. Il semble que l’apôtre veut mettre en évidence la nécessité de l’œuvre du Saint-Esprit dans la création du lien salvateur (8.9-10), c’est-à-dire l’union avec Christ. D’une part, il est totalement impossible pour ceux qui sont dans la Chair de se soumettre à Dieu, encore moins de lui plaire. De plus, l’affirmation de l’existence de ces deux groupes montre qu’une personne est soit dans un groupe ou l’autre, mais qu’il est impossible de participer aux deux en même temps. Il faut bien saisir la portée de cette dernière affirmation : une personne est soit dans la Chair (en dehors de Christ) ou elle est en Christ (union avec Christ). Dans le premier cas, c’est la domination du péché, être sous le régime de la loi et, par-dessus tout, être dans la mort. Naturellement, la fin de cette condition c’est l’enfer. Au contraire, ceux qui sont dans l’Esprit sont dans une tout autre condition, la vie et la paix, ce qui signifie : qu’ils sont agréables à Dieu, qu’ils sont affranchis de la loi, du péché et de la mort. Ils sont dans la vie éternelle. Ils sont ainsi destinés à la résurrection, à la présence de Dieu, aux nouveaux cieux et à la nouvelle terre. Être dans l’Esprit c’est la vie et la paix !
- Les bienfaits de l’Esprit
Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud À travers la lettre de Paul aux Galates, pasteur David Naud nous trace un portrait des différents rôles du Saint-Esprit dans la vie des croyants. L’apôtre démontre dans sa lettre que nous devenons chrétiens grâce à l’œuvre de l’Esprit. Si la doctrine centrale de la lettre est la justification par la foi, Paul insiste aussi sur l’aspect essentiel de la présence de l’Esprit en nous pour avoir la capacité de vivre comme Dieu le veut. Voyons les effets, les bienfaits, qu’il a sur nous. La pneumatologie, ou l’étude de l’Esprit, nous apporte une perspective de l’incontournable nécessité de la puissance de l’Esprit. Il faut d’abord s’assurer de comprendre que la foi est nécessaire pour recevoir l’Esprit. Paul le précise clairement aux Galates tout en leur rappelant qu’ils doivent cesser de croire que leurs œuvres ont permis de le recevoir. Galates 3.2 Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : est-ce en pratiquant les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit ou en écoutant l’Évangile avec foi? Galates 3.5 Celui qui vous accorde l’Esprit et qui accomplit des miracles parmi vous le fait-il donc parce que vous pratiquez les œuvres de la loi ou parce que vous avez écoutez avec foi? Paul nous démontre ainsi que la réception de l’Esprit de Dieu est la preuve que nous sommes justifiés par la foi. De plus, il rappelle également que c’est la foi, et non les œuvres ou notre propre piété, qui nous donne accès à l’Esprit et à ses bienfaits (Actes 3.12-15). Cet enchaînement dans notre parcours de vie nous mène à la possibilité réelle, puisque Dieu nous aime, d’être adoptés par Lui; de devenir un fils ou une fille de Dieu. Les bienfaits de l’Esprit : la confirmation de l’adoption Galates 4.6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père ! En recevant l’Esprit, nous recevons un don gratuit de Dieu, une grâce. Encore une fois, Paul affirme que ce n’est pas par le cumul de nos œuvres, mais par la foi que l’Esprit habite en nous. Il nous accompagne comme personnalité divine entière, pas simplement comme une puissance émanant de Dieu. Paul utilise la comparaison entre l’adoption chez les Romains et notre statut d’enfant adopté par Dieu. Il nous fait réaliser que nous avons été aimés (et nous le sommes encore) et choisis par Dieu tout comme un père romain pouvait adopter quelqu’un et en faire un fils ou une fille légitime. Bien avant la lettre aux Galates, Ézéchiel prophétisait en ce sens : Ez 36.26-27 Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau. Je retirerai de votre corps le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. C’est mon Esprit que je mettrai en vous. Ainsi, je vous ferai suivre mes prescriptions, garder et respecter mes règles. L’accomplissement de la prophétie se constate dans Galates 4.6. Suivons la ligne de pensée de Paul et voyons qu’il faut aussi se mettre en action pour marcher dans le chemin que Jésus nous a tracé. Les bienfait de l’Esprit : il nous fait marcher comme des fils et des filles de Dieu Gal 5.16 Voici donc ce que je dis : marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de votre nature propre. L’idée de marcher par l’Esprit, c’est de se laisser conduire et diriger par la personne de l’Esprit qui nous amène à nous comporter comme Jésus-Christ. C’est le contraste avec une marche guidée par nos envies, nos impulsions. Le défi, bien sûr, est de savoir distinguer entre ce qui nous anime, nos sentiments, et les incitations de l’Esprit. Il faut accepter de se laisser contrôler et guider par lui… tout en ayant notre liberté. Cette liberté, rendue possible par l’Esprit, Christ nous l’a offerte. Libérés de nos péchés et d’une longue liste de règles et de lois avec lesquelles le peuple juif vivait, nous avons ainsi la possibilité d’éviter tous les pièges (l’adultère, l’immoralité sexuelle, l’impureté, la débauche, l’idolâtrie, la magie, les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, l’envie, les meurtres, l’ivrognerie, les excès de table, etc.) et d’être plutôt remplis par les fruits de l’Esprit (l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi). Une démonstration concrète d’une vie dirigée par l’Esprit : c’est qu’il nous amène à agir avec amour envers les autres. Paul en donne un exemple dans Galates 6. Gal 6.1 Frères et sœurs, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Veille sur toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté. En conclusion, nous voyons que Paul nous démontre avec logique et cœur que l’Esprit est essentiel à la vie chrétienne. La compréhension de l’Évangile nous permet de savoir que nous sommes justifiés par la foi, adoptés par Dieu et accompagnés pour agir comme de fils et des filles de Dieu. Les bienfaits de l’Esprit sont disponibles parce que Dieu nous aime et que nous l’aimons en retour et croyons en Lui.
- Le fondement de l’œuvre de l’Esprit
Série : Saint-Esprit, partie 2 L’action du Saint-Esprit repose sur l’œuvre accomplie de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est donc impossible de saisir l’importance de l’action de l’Esprit sans comprendre la nature de l’œuvre du Seigneur. La lettre aux Romains (particulièrement les chapitres 6-8) nous introduit à cette œuvre unique qui fonde l’action de l’Esprit. Ces chapitres s’articulent autour de quatre questions dont les réponses dévoilent la profondeur du salut que nous avons reçu. Première question « Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? » (Rom. 6.1). La réponse : Nous avons été unis au Christ en sa mort et sa résurrection. Il est mort pour les péchés et il est ressuscité pour Dieu. Nous aussi nous l’avons fait par lui. Nous sommes morts au péché et vivants pour Dieu. Deuxième question « Quoi donc! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce? » (Rom. 6.15). La réponse : Loin de là! Être « sous » la loi, c’est être esclave de la loi et la loi condamne ! Nous avons changé de maître et nous sommes devenus des esclaves de Dieu et nous produisons des fruits de sainteté. Ce changement s’est effectué lors de notre union avec Christ. Troisième question « Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? » (Rom. 7.7). La réponse : Voilà que pour plus de 1500 ans, la loi était le guide moral d’Israël et pourtant celle-ci, bien que spirituelle, n’a jamais été capable de changer la nature de l’être humain. Lorsqu’une personne (le Juif en particulier) essayait d'accomplir la loi, il constatait qu’en lui un principe plus fort que la loi, l’incitait à faire le mal. Pourquoi ? Parce celui-ci est vendu au péché ! La loi ne peut donc rien pour l’être humain si ce n’est que le condamner. Quatrième question « Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? » (Rom. 7.24). La réponse : La réponse est merveilleuse ! Ce que la loi ne pouvait faire en raison de la chair qui la contrecarrait, l’Esprit de Christ l’a accompli. Rom. 8.1-2 « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Par l’union avec Christ, les croyants ont été unis par la foi, à la personne de Christ dans son œuvre. Ce qu’il a fait, nous l’avons fait ! De plus, nous ne sommes plus sous la loi et sa condamnation parce que nous sommes morts à la loi par le corps de Christ. En plus, le péché ne peut plus exercer son pouvoir sur nous, car nous ne sommes plus dans la sphère de la Chair mais de l’Esprit. C’est pour cette raison que l’apôtre termine le verset 4 du chapitre 8 en disant : « nous, qui marchons, non selon la Chair, mais selon l’Esprit. » Voilà sur quoi repose l’œuvre de l’Esprit de Dieu. Notre union avec Christ en sa mort et sa résurrection a transformé notre vie. L’Esprit est maintenant le principe directeur de notre manière de vivre.
- Comment se préparer à 2025, partie 2
Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud J'ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je vis la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi. Galates 2:20 Si tu veux voir Christ vivre en toi, ça passe par la foi en lui et le renoncement à soi. Jésus est mort sur la croix pour nos péchés et nous devons nous regarder comme morts au péché. C’est avec la mort à soi que nous sommes vivants en Christ, et c’est dans la mort à soi que nous sommes libres en Christ. Voici les 3 choses auxquelles vous devez mourir dans votre préparation à 2025 : 1-Se préparer à vivre en mourant à la pensée que nous sommes meilleurs que la fourmi! Proverbes 6 nous parle de la fourmi qui travaille très fort pour se préparer en avance. La paresse et le manque de préparation peuvent nous amener à être surpris par la misère et l’échec. Prépare-toi pour l’année 2025, dans les 5 domaines de ta vie, si tu veux avoir un bon équilibre pour la nouvelle année. Ancre-toi dans la Parole de Dieu, choisis-toi un lieu calme, écris tes objectifs et tes engagements et mets-les dans ton calendrier. Voici les 5 domaines principaux de nos vies : 1. Relation avec Dieu 2. Vie personnelle 3. Relations 4. Église 5. Travail Par exemple, dans le domaine du travail, ça comprend l’appel, la vocation, le poste et les responsabilités actuelles, l’éducation, le développement personnel et le coaching. Dans votre préparation, vous êtes invités à choisir un verset et une vision qui oriente chrétiennement ce domaine, et 5-8 engagements. Ça peut donner ceci : Verset : Colossiens 3:23-24 Vision : Que je travaille à l’Église, au bureau ou dans une usine, je sers le Seigneur. C’est lui mon patron et mon pourvoyeur, alors je vise l’excellence. Engagements : - Je vais être à l’heure à mon travail et à mes rendez-vous. - Je vais me soumettre à mes supérieurs dans une bonne attitude. - Je vais assister à des formations (écrire sujet et date). - Je vais lire des livres pour me perfectionner (nom du livre). - Je vais assister au cours à l’Église sur l’appel et les dons. - Etc. Si une fourmi peut se préparer aux mois qui viennent, chacun d’entre nous qui sommes des créations à l’image de Dieu, nous pouvons nous préparer à vivre dans la foi au Fils de Dieu dans les différents domaines de nos vies. 2. Se préparer à vivre en mourant à la pensée réductrice de la vie chrétienne… La vie chrétienne n’est pas que de prier, lire sa Bible et aller à l’Église. Elle consiste en toutes sortes de missions que le Seigneur nous donne, banales ou extraordinaires. Dans Marc 11:1-2, Jésus demande à deux de ses disciples d’aller chercher un ânon. C’est une tache simple. Il y a combien de kilomètres à parcourir? Quelle nourriture ça nécessite ? Ils doivent prendre soin de l’ânon et l’apporter au Seigneur. Et Dieu nous demande des choses simples à faire dans différents aspects de nos vies. Par ce simple geste d’obéissance, les deux apôtres ont participé à accomplir la prophétie messianique concernant l’entrée triomphale du messie à Jérusalem ! Wow ! Qui aurait pensé que d’aller chercher un ânon allait être un ministère glorieux ? Est-ce que nous ferons simplement ce que le Seigneur nous demande cette année ? Serons-nous prêts à toute éventualité ? Dans Luc 22:8, Jésus demande à Pierre et Jean d’aller préparer la pâque. Préparer un repas cela demande d’aller acheter ce dont nous avons besoin, le préparer, et préparer la table pour recevoir les convives, etc. On doit être consciencieux dans tout ce que le Seigneur demande. Imaginez si Pierre et Jean avaient oublié le pain ! Encore une fois, on peut imaginer de faire la cuisine comme une tâche insignifiante pour le Seigneur, mais cette préparation des apôtres a permis l’accomplissement de la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres, représentant son corps qui allait être donné pour le salut de tous ceux qui croient et son sang qui allait être versé pour la nouvelle alliance avec l’humanité. 3. Se préparer à vivre en mourant à une année sans le plan de Dieu Éphésiens 2:10 En réalité, c’est lui qui nous a faits; nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. Dieu a préparé un plan pour nos vies ; cherche à le découvrir et non seulement à accomplir ton plan personnel ! Dans ta relation avec Dieu, dans ta vie personnelle, dans tes relations, dans ton Église et dans ton travail/ministère : Dieu a des œuvres préparées d’avance pour toi ! Cherche Dieu, demande-lui qu’il t’éclaire sur son plan ! Quel est l’ânon que tu vas aller chercher pour le Seigneur ? Quel repas vas-tu lui préparer ? Quelle action pour ta famille dois-tu accomplir ? Quel argent vas-tu investir dans son œuvre pour lui ? De quel démuni vas-tu prendre soin ? À quelle personne vas-tu témoigner ? À quel projet vas-tu participer ? À qui vas-tu écrire pour l’encourager ? Pour qui vas-tu prier ? Conclusion Il faut mourir à soi pour vivre dans la foi au Fils de Dieu. Comment se préparer à vivre chrétiennement c’est : Mourir à la pensée d’être meilleur que la fourmi ; Mourir à la pensée réductrice de la vie chrétienne ; Mourir à une année sans le plan de Dieu. Consacrons-nous dans la prière et la lecture de la parole de Dieu pour vivre notre année concrètement et puissamment dans la foi au Fils de Dieu, qui nous a aimés et qui s’est donné lui-même pour nous !
- Comment se préparer à 2025
Partie 1 Article rédigé à partir du message du pasteur David Naud Qui aimerait que la nouvelle année soit empreinte de quelque chose de meilleure que la précédente ? Peut-être qu’un projet est déjà enclenché depuis l’an dernier et que la continuité ou l’accomplissement est prévu au courant de cette année ? Débuter 2025 par un jeûne est un excellent moyen de se préparer afin de progresser spirituellement en priant que Dieu nous fasse découvrir ses plans pour nous. Tel un film latent dans un bain révélateur que le photographe contemple, Dieu perçoit en nous, ou un projet pour nous, potentiellement présent, mais non encore apparent. (Je sais, cette image est très révélatrice !) La préparation sert à atteindre nos objectifs Un coureur doit respecter un programme de préparation physique progressif s’il veut atteindre ses objectifs et surpasser le mur psychologique (trop difficile). Dieu veut nous faire progresser à sa ressemblance. Afin de ne pas revivre les monotonies de nos années précédentes, la prière sincère et intime nous préparera à un jogging spirituel ! L’objectif archétype selon Galates 2.20 Paul termine le chapitre 2 aux Galates en nous laissant un fondement solide de la vie chrétienne: « J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi . » (v.20) C’est encore effectif aujourd’hui ! Si nous sommes crucifiés avec Christ et que nous sommes pourtant en vie dans un corps, c’est que Christ vit en nous ! Concrètement : je vis dans la foi au Fils de Dieu. Comment vivre dans la foi au Fils de Dieu ? C’est ici que nous répondons à la question: Comment se préparer à 2025 ? Notre vie est orientée par notre foi . « Le seul moyen d’être rendu saint et pur aux yeux de Dieu est de placer sa confiance en Christ et de recevoir sa justification . » - Hale Mort avec Christ, vivant avec Christ Bonne Nouvelle ! Nous sommes en communion avec Christ dans sa mort et sa résurrection. Alors, nous sommes vivants en lui. Mourir à soi, c'est mourir à notre propre justice. Accepter la justice de Christ et reconnaître qu'on ne sera jamais assez juste devant Dieu par nous-mêmes. Lorsque notre volonté se trouve dans la Bible, étant la volonté de Dieu, alors c’est Christ qui vit en nous. « La vie chrétienne n'est pas tant une vie que le croyant vit pour Christ, qu'une vie que Christ vit par le croyant ! » - John F. MacArthur Jr. Inspirés par Galates 2.20, arrêtons-nous à ces 5 questions : 1. Suis-je crucifié avec Christ ? Est-ce que je laisse murir ou mourir mes pensées et mes actions qui s’opposent à celles de Dieu ? 2. Est-ce que Jésus vit en moi ? Ai-je reçu le Saint-Esprit ? Est-ce qu’il y a une puissance de vie au-dedans de moi et qui me change pour le mieux ? 3. Est-ce que je vis dans la foi au fils de Dieu ? Ma vie reflète-t-elle celle de Jésus, son caractère, ses valeurs ? 4. Est-ce que je vis dans la foi au fils de Dieu qui m’a aimé ? Est-ce que je vis cet amour ? Est-ce que l’amour de Dieu fait fondre mon cœur, le réchauffe, le guérit, le rassure, le pardonne, le ramène à lui et même le pousse à l’aimer en retour ? 5. Est-ce que je vis dans la foi au fils de Dieu qui s’est donné pour moi ? Sa mort à ma place, subie par la punition de mes péchés, est la preuve concrète de son amour pour moi. Par le fait même, le chemin de la vie chrétienne est de porter sa croix et se donner en service par amour pour Dieu et son prochain. L’influence de la perception de Dieu Psaumes 123.1-2 : « J’ai levé les yeux vers toi, qui sièges dans le ciel. Oui, tout comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leur maître, et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, jusqu’à ce qu’il nous fasse grâce . » Pour certains, un geste de la main peut sembler dur (pour frapper) et pour d’autre, signe de tendresse (pour caresser). Quelle est notre perception de la main de Dieu ? À quoi nous attendons-nous de Dieu cette année? Cherchons Dieu et une fraîche révélation de sa personne. Tout l’essentiel et les principes de Dieu sont écrits dans sa Parole. C’est en connaissant les principes de Dieu et en écoutant la voix de l’Esprit, filtrée par la volonté morale de Dieu, que nous savons comment se préparer à 2025, l’organiser et agir ! 5 domaines de préparation entre nous et Dieu (Relation avec Dieu, Vie personnelle, Relations, Église, Travail). Parlons ici seulement du domaine de la relation avec Dieu . Pour garder une relation vivante avec notre Dieu, il existe plusieurs méthodes : La lecture de la Bible est sans contredit le moyen le plus fidèle de connaître qui est notre Père céleste. La prière est une façon de lui communiquer ce que nous ressentons. Le silence et la solitude permettent d’écouter respectueusement ce qu’Il a sur son cœur. L’étude biblique offre une richesse spirituelle lorsque nous voulons nous approprier une promesse de Dieu ou clarifier un sujet qui semble mystérieux. La réflexion est un outil pour ne pas s’égarer et centrer les informations ou les révélations reçues sur les vérités bibliques (une recherche biblique pourrait être nécessaire). La méditation est assurément le meilleur moyen pour apprendre des passages de la Bible. La répétition d’un verset à haute voix en est un bon exemple. D'autres activités nous aident à s’approcher de Dieu comme : Participer à un jeûne d’église et/ou personnel ; Les soirées de prière et/ou groupe-vie ; Les réunions spéciales d’enseignements. Prendre l’engagement devant Dieu et nous Se donner des objectifs c’est bien, s’engager précisément c’est mieux ! Voici quelques exemples d’engagements précis : Prier et lire la Bible environ 30 minutes par jour de 7h30-8h Lire la Bible en 1 an (avec une application telle que YouVersion) Participer aux jeûnes et prière en Église (à chaque saison) Participer aux soirées de prière et de louange du dimanche soir Vivre une retraite de prière intime et personnelle au mois de... (inscrire la date) Faire des études bibliques sur les thèmes de... (inscrire un (des) thème (s) que vous avez à cœur) Etc. Comment se préparer à 2025 concrètement! 1. Choisis une date de planification Quelques heures. Pendant un jeûne est un bon moment. 2. Évade-toi Un lieu où tu auras tranquillité et inspiration. 3. Apporte un crayon, un cahier de note et ta Bible Écris ce que tu reçois de Dieu en prière et les versets qui guideront ton année. 4. Commence avec la Parole de Dieu Lis des psaumes et des chapitres de la Bible qui apaiseront et centreront ton cœur sur Dieu. 5. Prie à propos des 5 domaines Prends le temps de choisir 1 verset par domaine de planification : Relation avec Dieu, Vie personnelle, Relations, Église, Travail. 6. Écris tes objectifs et engagements Par exemple : Courir un demi-marathon (ton objectif). Courir 5 kilomètres 5 fois par semaine (ton engagement). 7. Mets tes engagements dans ton calendrier/agenda Plus c’est visible, plus tu auras le goût de t’investir à plaire à Dieu. « Les objectifs sont surestimés ; les engagements sont sous-estimés. » - Jeremy Linneman Comment se préparer à 2025 en famille ? Un temps de prière pour ceux en couple, pourrait être chacun son tour, ensuite ensemble. Inclure les enfants (selon leur niveau de compréhension) dans le processus est une belle activité en famille ! Partager les objectifs et les engagements de chacun et s’entraider à la réussite serait avantageux pour chaque membre de la famille et pourrait empêcher les conflits d’horaires, les frustrations... et si des coûts sont rattachés à un projet, cela pourrait éviter les budgets déficitaires surprises ! Que notre quotidien et nos projets reflètent la personne de Jésus-Christ ! Bonne préparation 2025 !











