L'amour intelligent
- Serge Pinard

- 22 août
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Série : Comment vivre ma foi dans le siècle présent - partie 7

Phil. 1.9 Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence.
Il est à noter que le premier indice que nous constatons, c’est que ce verset est une prière. La prière sous-entend une demande de l’action divine. Ce que Paul demande pour le développement de l’église de Philippe est une croyance dans l’amour qui ne peut qu’impliquer la personne de l’Esprit, comme ce fut le cas dans l’église des Colossiens (1.8).
Le but de la prière c’est la croissance de l’amour. Il est évident que l’amour peut augmenter ou diminuer. Paul connaissait l’importance de l’amour. Toutefois, ce passage unique en son genre propose une croissance intellectuelle de l’amour. C’est rare que l’amour soit pensé de cette manière. L’intelligence, dont l’apôtre parle, est intimement liée à la compréhension de l’œuvre accomplie de Jésus-Christ et des bénéfices qui en découlent (Ép 1.15-20). En des mots plus québécois : « L’amour, ça commence dans tête ; ce n’est jamais sans la tête ; et ça se continue dans tête. » Il faut croire que cette dimension plus cognitive de l’amour se comprend à l’égard de sa raison d’être.
L’amour de l’intelligence permet de distinguer ce qui est vraiment important, essentiel et ce qui est le mieux. Ce discernement nous permet de rechercher les œuvres de justice qui seront évaluées par le Seigneur au retour de Christ.
Soyons encouragés, car nos œuvres présentes produisent pour nous « un poids éternel de gloire » (2 Co 4.17).




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