top of page
Faded Shapes_edited.jpg

Paul et le divorce

Série : Éthique chrétienne - Partie 4


divorce

Les Évangiles ne sont pas les seuls documents qui abordent le sujet du divorce et du remariage. Ce thème est également traité dans quelques passages de l’apôtre Paul. Le chapitre 7 de la première lettre aux Corinthiens nous informe de situations dont les Évangiles ne parlent pas. L’apôtre écrit en raison de questions posées par les Corinthiens eux-mêmes. Il y avait donc une situation qui incitait les croyants à poser de telles questions.


1 Corinthiens 7


Les croyants et le divorce

Paul écrit au sujet des croyants qui pensent au divorce ou qui sont de fait divorcés. Les couples de croyants qui sont divorcés ne doivent pas se remarier. Sans adultère ou fornication, bien que les époux soient divorcés, le lien du mariage est encore valable. La répudiation n’entraîne pas automatiquement l’annulation de la relation conjugale.


Les non-croyants et le divorce

Ensuite, l’apôtre s’adresse à ceux et celles qui ont des conjoints non-croyants. Si ce dernier accepte de rester dans la relation, le croyant ne doit pas mettre fin à la relation. Par contre, si l’incroyant ne veut plus de cette relation et qu’il divorce, le croyant est libre de se remarier.


1 Timothée 5.8


Prendre soin de sa famille

Finalement, il y a le texte de la première lettre à Timothée 5.8 qui dit : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. » Ce verset est un principe universel qui condamne le fait de négliger/abandonner les responsabilités familiales, et affirme que le refus des responsabilités familiales est un reniement de la foi et place cette personne dans la catégorie des « pires que les non-croyants ».


Bien que ce verset ne traite pas directement du divorce, certaines interprétations suggèrent qu'une telle négligence peut constituer un motif de séparation ou de divorce. Ce verset met principalement l'accent sur l'accomplissement des devoirs sacrés du mariage et de la famille, dont le non-respect démontre un manque d'amour et de responsabilité au sein du foyer.


« Être pire qu’un incroyant » est une indication que les non-croyants eux-mêmes sont horrifiés à l’égard d’une telle conduite. Tous les cas de violence physique et verbale, la cruauté mentale, la maltraitance familiale, la dépourvoyance, etc., sont de cette catégorie. Toutefois, il faut être prudent lorsqu’il est question d’accorder une permission de divorce/remariage car il est facile d’abuser de ce principe.

 

Que dois-je faire si mon divorce ou mon remariage n’a pas été fait selon les enseignements de la Bible ?


Voici quelques conseils :

  1. Ne brise pas le mariage actuel !

  2. Si tu as divorcé sans faute d’adultère et que tu as contracté un nouveau mariage, reconnais ce péché devant Dieu et confesse-le-lui. Demande pardon à Dieu et, si possible, aux personnes concernées (première épouse, nouvelle épouse, enfants).

  3. Il est possible que les enfants aient été blessés par le divorce et le remariage, alors voir avec eux.

  4. Sers-toi de ton expérience pour témoigner de la miséricorde de Dieu et pour enseigner d’autres sur la bonté de Dieu et l’importance qu’il accorde au mariage.

  5. Souviens-toi qu’une faillite conjugale n’est pas le péché impardonnable. La grâce surabonde.



Commentaires


bottom of page