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  • Se donner corps et Ăąme : la consĂ©cration chrĂ©tienne aujourd’hui (inspiration de Daniel)

    Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du pasteur David Naud, rĂ©sumĂ© par ChatGPT   Et si la vraie libertĂ© n’était pas de « faire ce qui me plaĂźt », mais de me donner corps et Ăąme Ă  Dieu ? Ce message explore la consĂ©cration  : non pas un effort Ă©puisant, mais une vie transformĂ©e par la Parole, portĂ©e par l’exemple de Daniel , Ă©quilibrĂ©e par le repos  (physique et intĂ©rieur) et mise en mouvement par la compassion  de JĂ©sus. Objectif : que chaque croyant passe du « correct » au meilleur , en vivant pour la gloire du Roi. 1) Pourquoi parler de consĂ©cration aujourd’hui ? De la tentation du divertissement
 Ă  l’appel plus grand HonnĂȘtement, les loisirs ne manquent pas  : sĂ©ries, films d’action, sports (le hockey !), jeux de sociĂ©tĂ©, rĂ©seaux sociaux. Rien de « mal » en soi. Mais au fond, l’Esprit souffle un appel plus grand : « Tu es destinĂ© Ă  davantage ; vis une vie consacrĂ©e Ă  Dieu » . La consĂ©cration n’éteint pas la joie ; elle la rĂ©oriente . Elle t’aide Ă  discerner ce qui nourrit rĂ©ellement  ton Ăąme et ce qui occupe simplement ton temps. Daniel, un modĂšle dans la tourmente Pendant un temps de jeĂ»ne de Daniel , la priĂšre devient claire : « Seigneur, rends-moi davantage consacrĂ© Ă  toi ». Daniel a maintenu la priĂšre , les bonnes prioritĂ©s , la confiance en Dieu  et une sagesse spirituelle  pour « lire les temps » — et cela malgrĂ© les menaces . Sa vie illustre qu’une consĂ©cration quotidienne  vaut mieux que des Ă©lans sporadiques. Viser une vie qui compte La consĂ©cration ne signifie pas forcĂ©ment « marquer l’histoire du monde » ; parfois, c’est marquer l’histoire de ta famille , de ton Ă©quipe, de ta communautĂ©. Dieu confie Ă  chacun une portion . Ce qui compte : vivre pleinement , avec intĂ©gritĂ© et passion , pour sa gloire. 2) La consĂ©cration chrĂ©tienne, c’est quoi ? DĂ©finition  : Acte par lequel une personne, mise Ă  part par Dieu et pour Dieu , s’engage Ă  lui appartenir entiĂšrement, Ă  vivre dans la saintetĂ© et Ă  le servir sans partage . C’est vraiment se donner corps et Ăąme . AT vs NT : acte rituel et Ɠuvre intĂ©rieure Ancien Testament  : accent sur l’ acte (onction, sacrifice, vƓu, mise Ă  part). Nouveau Testament  : accent sur la sanctification , Ɠuvre progressive  de l’Esprit dans le croyant. Ces deux dimensions s’embrassent : il y a un engagement clair  (je suis Ă  Dieu) et un processus (Dieu me transforme). Une consĂ©cration intĂ©grale La Bible prĂ©sente l’humain comme un tout  : esprit, Ăąme et corps . La consĂ©cration touche chaque domaine , des habitudes secrĂštes Ă  l’agenda, de l’usage des Ă©crans Ă  la maniĂšre de travailler, des paroles aux relations. Elle n’est pas seulement « spirituelle » au sens Ă©troit ; elle est incarnĂ©e . 3) Notre part et la part de Dieu Tension fĂ©conde : Dieu sanctifie  (il est fidĂšle Ă  achever son Ɠuvre), et nous progressons par l’obĂ©issance. Autrement dit : rĂ©ponds  à la grĂące. Avance. Fais « un pas de plus ». La perfection n’est pas de ce monde, mais la progression l’est. La consĂ©cration est autant une position  (je suis Ă  Dieu) qu’un chemin (je deviens comme Christ). 4) La Parole : la vĂ©ritĂ© qui nous met Ă  part « Sanctifie-les par ta vĂ©ritĂ© ; ta Parole  est la vĂ©ritĂ©. » La consĂ©cration passe  par la Parole. Dans un monde saturĂ© d’opinions, la Bible n’est pas une voix parmi d’autres : elle est la norme  qui sĂ©pare le mensonge de la vĂ©ritĂ©, qui rĂ©vĂšle qui est Dieu  et qui nous sommes . Sans elle, on invente notre propre idĂ©e de la saintetĂ© ; avec elle, Dieu  dĂ©finit ce qui lui plaĂźt. Applications concrĂštes Lire  (rĂ©gularitĂ© humble > grands « coups » isolĂ©s) MĂ©diter  (laisser la Parole descendre du mental au cƓur) ObĂ©ir  (sans obĂ©issance, la lecture reste thĂ©orique) Filtrer  (Ă©valuer nos choix : est-ce selon la Parole ?) ConsĂ©cration = Parole + obĂ©issance . C’est simple, exigeant, mais libĂ©rant. 5) Exceller pour le Roi : l’excellence chrĂ©tienne « Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre cƓur, comme pour le Seigneur  et non pour des hommes
 » L’excellence biblique n’est pas la performance mondaine  (comparaison, ego, pression), mais un don de soi  motivĂ© par l’amour  : je sers Christ  dans chaque tĂąche — de la gestion des poubelles aux gros projets. Cette perspective transforme l’ordinaire en offrande . Discerner « le meilleur » La priĂšre n’est pas « Seigneur, donne-moi plus Ă  faire », mais « apprends-moi Ă  discerner les choses meilleures » . Le croyant consacrĂ© apprend Ă  choisir le meilleur plutĂŽt que le simplement bon  : ce qui a valeur d’éternitĂ© , pas seulement un plaisir Ă©phĂ©mĂšre . Exemple d’église Former les musiciens, structurer les Ă©quipes, dĂ©velopper les dons — pas pour briller, mais pour servir bien . Chaque ministĂšre, chaque mĂ©tier, chaque saison de vie peut viser la qualitĂ© « comme pour le Seigneur ». 6) ConsĂ©cration ≠ Ă©puisement : le double repos Beaucoup associent consĂ©cration Ă  surmenage . En rĂ©alitĂ©, le don de soi, s’il n’est pas habitĂ©  par Dieu, Ă©puise . La Bible rĂ©vĂšle deux « respirations » complĂ©mentaires : a) Le repos physique Dieu a inscrit dans la crĂ©ation un rythme  : pauses, sabbat, sommeil. Honorer son corps, c’est obĂ©ir . Oui, il faut stopper , se rĂ©crĂ©er , veiller Ă  l’ hygiĂšne de vie . La sagesse consiste Ă  ne pas confondre zĂšle  et frĂ©nĂ©sie . b) Le repos de l’ñme (le « dĂ©pĂŽt divin ») Il arrive d’ĂȘtre « Ă  jour » de sommeil et pourtant lourd  intĂ©rieurement. LĂ , Christ invite : « Venez Ă  moi
 et je vous donnerai du repos . »  Ce repos spirituel n’est pas l’inactivitĂ©, mais la confiance  : au contact de Dieu (priĂšre, louange, Parole), il dĂ©pose  sa paix, renouvelle la perspective et allĂšge le fardeau. TĂ©moignage parlant : en mission, peu de sommeil, mais beaucoup de prĂ©sence de Dieu  — et le cƓur repart rechargĂ© . Ce n’est pas de l’adrĂ©naline ; c’est la grĂące agissante . Entrer dans le repos
 avec empressement Le peuple d’IsraĂ«l a manquĂ© le repos Ă  cause de l’ incrĂ©dulitĂ© . À nous, maintenant, d’entrer par la foi dans le repos en Christ . Image forte : « Dieu s’est reposĂ© le 7ᔉ jour pour que tu te reposes en lui  tous les jours. » RĂ©sultat : une consĂ©cration durable , parce que Ă©quilibrĂ©e  et habitĂ©e . 7) Un style de vie distinct : vases d’honneur « Si quelqu’un se conserve pur
 il sera un vase d’honneur , sanctifiĂ©, utile au MaĂźtre, propre Ă  toute bonne Ɠuvre. » La consĂ©cration a un visage concret  : s’éloigner du mal (que notre conscience connaĂźt gĂ©nĂ©ralement trĂšs bien), non par moralisme , mais pour mieux appartenir . L’objectif n’est pas de dresser une liste sans fin, mais de devenir utile au MaĂźtre . Image biblique : dans une maison, il y a des vases pour les usages ordinaires
 et des vases d’honneur . La consĂ©cration, c’est choisir d’ĂȘtre rĂ©servĂ© pour les usages nobles de Dieu. Rechercher les choses d’en haut « Si donc vous ĂȘtes ressuscitĂ©s avec Christ, recherchez les choses d’en haut
 Attachez-vous aux rĂ©alitĂ©s d’en haut, et non Ă  celles de la terre. » ConcrĂštement, cela interroge nos prioritĂ©s  hebdomadaires : ce qui occupe nos pensĂ©es, notre argent, nos soirĂ©es. Beaucoup d’activitĂ©s sont « correctes », mais sans fruit durable . À l’inverse, servir, prier, ĂȘtre gĂ©nĂ©reux, aimer, tĂ©moigner — cela marque l’éternitĂ© . 8) Les « mathĂ©matiques » de Dieu : penser sur la durĂ©e Fais l’exercice : si je continue exactement ma vie telle quelle (emploi du temps, dĂ©penses, Ă©crans, investissements), qu’est-ce que cela produira  dans 1 an ? 5 ans ? 10 ans ? Serai-je plus  passionnĂ© pour Dieu ? Aurai-je dĂ©veloppĂ©  les dons reçus ? Y aura-t-il un impact  sur les autres ? La compĂ©tence  (Proverbes) naĂźt de la consĂ©cration . Dieu Ă©lĂšve des femmes et des hommes habiles , fiables , consacrĂ©s . 9) La compassion : moteur cachĂ© de la consĂ©cration Le Nouveau Testament rĂ©pĂšte que JĂ©sus fut « Ă©mu de compassion  ». Le terme grec suggĂšre un mouvement des entrailles  : l’amour qui bouscule . Cette compassion : voit  les foules languissantes, guĂ©rit  les malades, nourrit  les affamĂ©s, touche  l’exclu, console  la veuve, accueille  le fils prodigue. Quand la compassion de Christ remplit notre cƓur, il devient difficile de vivre tranquille , centrĂ© sur nos loisirs. On ne peut plus ignorer : les dĂ©munis , les sans-abris , les personnes aux prises avec les addictions ou la souffrance mentale , les jeunes en quĂȘte d’ espĂ©rance , les aĂźnĂ©s qui mĂ©ritent respect . La compassion pousse  à la consĂ©cration. Elle oriente nos soirĂ©es, notre budget, notre Ă©nergie vers ce qui compte  vraiment. Elle rend la consĂ©cration joyeuse , car aimer ressemble Ă  JĂ©sus. 10) ItinĂ©raire pratique : comment avancer cette semaine ? Habitudes de base Parole  : choisis un livre biblique et lis 1 chapitre/jour , note 1 vĂ©ritĂ©  et 1 obĂ©issance . PriĂšre  : 10–15 min de prĂ©sence rĂ©elle (remercier, confesser, demander, Ă©couter). Repos  : planifie 1 vrai sabbat  (sans culpabilitĂ©), vise 7–8 h  de sommeil. Écrans  : fixe un quota  hebdo, remplace 1 h d’écran par 1 service  concret. Choix « meilleurs » vs « bons » Identifie 2–3 activitĂ©s « bonnes » mais peu fĂ©condes  à rĂ©duire. Choisis 2 actes « meilleurs** » (priĂšre avec quelqu’un, visite, gĂ©nĂ©rositĂ© ciblĂ©e, mentorat d’un jeune). Compassion focalisĂ©e Vois  une personne ou un groupe que Dieu met sur ton cƓur. Agis  : un geste clair (appel, repas, don, temps offert, priĂšre). PersĂ©vĂšre  : fixe-toi un rythme (hebdomadaire / mensuel). 11) TĂ©moins qui inspirent Des hommes et des femmes ont dĂ©cidĂ© de ne pas limiter  ce que Dieu pouvait faire de leur vie. Leur consĂ©cration n’a pas Ă©tĂ© parfaite, mais rĂ©elle . Retenons surtout ceci : la joie  la plus profonde se trouve quand on est entiĂšrement consacrĂ©  au service de Dieu. Cette joie est accessible  à quiconque rĂ©pond aujourd’hui : « Me voici. » 12) Conclusion : un oui simple, total et joyeux La consĂ©cration n’est pas d’abord « faire plus » ; c’est appartenir  davantage. Elle ne te vole pas la vie ; elle te donne la vraie . Parole  : la vĂ©ritĂ© qui libĂšre. Excellence  : pour le Roi, pas pour les regards. Repos  : physique et intĂ©rieur, pour durer. Compassion  : le moteur qui pousse Ă  l’action. JĂ©sus s’est donnĂ© corps et Ăąme — sur la terre et Ă  la croix. RĂ©pondons  en nous donnant Ă  lui, pour lui, avec lui. PriĂšre proposĂ©e JĂ©sus, merci de t’ĂȘtre donnĂ© entiĂšrement pour moi. Je te donne ma vie et je reçois ton Esprit. Renverse en moi tout raisonnement qui s’oppose Ă  ta connaissance. Donne-moi ta paix et ta force. Apprends-moi Ă  discerner les choses meilleures. Fais de moi un vase d’honneur, utile Ă  ton service. Je veux me donner corps et Ăąme Ă  toi — aujourd’hui. Amen. FAQ 1) La consĂ©cration est-elle rĂ©servĂ©e aux « super-spirituels » ? Non. C’est l’appel normal  du disciple. Elle commence par un oui simple Ă  Dieu et se nourrit de petits pas  d’obĂ©issance. 2) Comment Ă©viter l’épuisement tout en servant ? Honore le repos physique  (rythme, sommeil) et cherche le repos de l’ñme  auprĂšs de Christ (priĂšre, louange, Parole). La consĂ©cration durable est habitĂ©e par Dieu. 3) Quelle est la diffĂ©rence entre consĂ©cration et sanctification ? La consĂ©cration : l’ engagement  d’appartenir Ă  Dieu. La sanctification : l’ Ɠuvre  de l’Esprit qui nous transforme progressivement  à l’image de Christ. 4) Que faire de mes loisirs ? Ils peuvent ĂȘtre bons . Mais demande-toi : est-ce meilleur  pour ma foi, ma famille, mon appel ? Ajuste le dosage  pour viser le fruit . 5) Comment savoir si je progresse ? Demande Ă  Dieu (et Ă  des proches) : oĂč vois-tu du fruit ?  Garde des repĂšres (journal, objectifs modestes), et cĂ©lĂšbre chaque pas . Appel Ă  l’action Partage  cet article Ă  quelqu’un qui dĂ©sire « plus de Dieu ». Choisis  aujourd’hui un acte de compassion concret. Planifie  ton sabbat  de la semaine et un temps de Parole  quotidien. Écris  dans les commentaires : quel « meilleur » Dieu t’invite-t-il Ă  choisir ?

  • MajestĂ©

    Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du pasteur Raymond Lesage Dieu seul est notre roi et pasteur Raymond Lesage nous invite avec un titre de message sans Ă©quivoque, « La majestĂ© de Dieu », Ă  nous placer dans le bon contexte dĂšs le dĂ©part.  Connaissant son grand amour pour Dieu et son sens de l’humour, il y va d’un « Make God great again » pour appuyer le titre de son message. La majestĂ© de Dieu Le mot majestĂ© signifie grandeur. ReconnaĂźtre la majesté de quelqu’un, c’est lui dĂ©montrer du respect et reconnaĂźtre sa grandeur. Pour nous, chrĂ©tiens, la majestĂ© est celle de Dieu, notre CrĂ©ateur et Sauveur. Il est au-dessus de tout. La Bible nous fournit des exemples de ce que ça reprĂ©sente.  Dans le psaume 93, on dit que Dieu est revĂȘtu de majestĂ©, exprimant ainsi sa toute-puissance. Puis, dans 2 Pierre 1.16, l’apĂŽtre rappelle qu’il a vu de ses propres yeux la majesté de JĂ©sus lors de sa transfiguration, rĂ©vĂ©lant ainsi son identitĂ© divine. Nous avons donc un Dieu au-dessus de tout, au-dessus de nous, digne de notre adoration et de notre respect. En plus de le connaĂźtre via les Écritures, on se doit de le connaĂźtre personnellement.   Important de 0 Ă  10 Jusqu’à quel point je connais Dieu, jusqu’à quel point est-Il important ? Chaque chrĂ©tien devrait se poser la question. En utilisant un score de 0 Ă  10, imageons l’importance relative qu’on accorde Ă  ce qui nous entoure. Et surtout demandons-nous pourquoi on accorde une importance plus grande Ă  tel objet, telle personne. Un score de 5 Ă  10 est prĂ©visible pour un chrĂ©tien relativement Ă  l’importance qu’il accordera Ă  Dieu. 5-6 parce qu’il le connaĂźt peu, 7-8 parce qu’il a vĂ©cu des expĂ©riences positives avec lui, 9-10 si un chrĂ©tien place son lien avec Dieu au premier plan, devant les aspects difficiles de la vie. Il connaĂźt intimement Dieu.   Savoir ou connaĂźtre Distinguons d’abord savoir de connaĂźtre. Savoir des choses Ă  propos de Dieu et connaĂźtre Dieu. ConnaĂźtre Dieu est supĂ©rieur Ă  savoir des choses sur Lui.  Le savoir nous permet d’avoir une foule d’informations sur Lui ; le connaĂźtre, c’est d’intĂ©grer ces savoirs, les vivre. Par exemple, lire la Bible nous permet de savoir, mettre en pratique ce que la Bible nous indique pour nos choix de vie, c’est connaĂźtre. Revenons Ă  l’image du score de 0 Ă  10, et maintenant quelle valeur attribuez-vous Ă  JĂ©sus ? Comment le voyez-vous ? Jusqu’à quel point le connaissez-vous ? Sur le chemin de la connaissance de notre Seigneur JĂ©sus, on doit connaĂźtre de nombreuses caractĂ©ristiques de sa personne. Pensons Ă  sa divinitĂ©, son Ă©ternitĂ©, sa prĂ©sence, son pouvoir, sa Parole, son amour, sa grĂące
 pour ne nommer que celles-ci. La liste est longue et elle reflĂšte bien la vĂ©ritable majesté de notre Sauveur. À nos yeux est-Il aussi prĂ©cieux qu’Il l’est en rĂ©alité ? Est-Il un trĂ©sor inestimable, notre plus grand trĂ©sor ? Par JĂ©sus, nous pouvons ĂȘtre sauvĂ©s, transformĂ©s, nos pĂ©chĂ©s peuvent ĂȘtre pardonnĂ©s. Le trĂ©sor n’est pas simplement ce qu’on reçoit, mais JĂ©sus Lui-mĂȘme. Lui seul peut nous faire vivre dans la joie malgrĂ© nos souffrances. Il mĂ©rite tout de nous. Les obstacles Ă  la connaissance de Dieu Est-ce que c’est nĂ©cessairement facile d’arriver Ă  cette connaissance de JĂ©sus ? cette relation dans laquelle on le reconnaĂźt pour tout ce qu’Il est et ce qu’Il reprĂ©sente ? Non, bien sĂ»r ! Des obstacles se dressent entre nous et Lui. Quels sont les plus grands ? D’abord la colĂšre de Dieu et le pĂ©chĂ© qui nous entoure. HĂ©breux 12.1 Nous donc aussi, puisque nous sommes entourĂ©s d’une si grande nuĂ©e de tĂ©moins, rejetons tout fardeau et le pĂ©chĂ© qui nous entoure si facilement, et courons avec persĂ©vĂ©rance l’épreuve qui nous est proposĂ©e. Par nous-mĂȘmes, cette Ă©preuve est trop difficile, mais en gardant nos yeux dirigĂ©s vers JĂ©sus, cela devient possible. Ensuite, le confort trop attrayant. Les difficultĂ©s nous font tendre vers l’évitement de la souffrance, des contraintes de notre vie de chrĂ©tiens. Vouloir vivre comme un croyant, c’est ĂȘtre prĂȘt Ă  affronter et prĂȘt aussi Ă  recevoir ce que seul Dieu peut nous offrir dans ces moments de difficultĂ©s. Matthieu 5.10-12 Heureux ceux qui sont persĂ©cutĂ©s pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient! Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persĂ©cutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal Ă  cause de moi. RĂ©jouissez-vous et soyez dans l’allĂ©gresse, parce que votre rĂ©compense sera grande au ciel. En effet, c’est ainsi qu’on a persĂ©cutĂ© les prophĂštes qui vous ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Tout est possible pour Dieu, il nous accompagne Ă  travers notre Ă©preuve.   Conclusion Nous sommes prĂ©cieux aux yeux de Dieu, il nous offre de nous sauver, nous transformer, ne pas nous laisser comme nous Ă©tions. C’est un privilĂšge immense. RĂ©pondre Ă  son offre est le chemin qui nous mĂšne Ă  le connaĂźtre, Ă  vivre entourĂ© de sa majestĂ© .

  • Six clĂ©s pour comprendre et apprĂ©cier les prophĂštes de l’Ancien Testament

    Enseignement du pasteur David Naud, rĂ©sumĂ© par ChatGpt Introduction et premiĂšre clĂ© Lire l’Ancien Testament, et plus particuliĂšrement les prophĂštes, n’est pas toujours facile. Beaucoup se demandent pourquoi un prophĂšte parle Ă  telle nation ou dĂ©clare tel jugement. L’objectif de cet enseignement est donc d’apporter six clĂ©s pratiques afin de mieux comprendre, apprĂ©cier et appliquer ces textes. La premiĂšre clĂ©  est de connaĂźtre LĂ©vitique 26 et surtout DeutĂ©ronome 28 . Le DeutĂ©ronome reprĂ©sente une rĂ©pĂ©tition de la Loi donnĂ©e par MoĂŻse et constitue le fondement de l’alliance entre Dieu et IsraĂ«l. Les prophĂštes ne parlent pas “dans le vide” : leurs messages reposent toujours sur cette base. Ainsi, lorsqu’ils annoncent bĂ©nĂ©dictions ou malĂ©dictions, ils s’appuient sur ce que Dieu avait dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ© dans la Loi. Ce point montre que les jugements prononcĂ©s par les prophĂštes ne reflĂštent pas un Dieu capricieux ou mĂ©chant, mais la justice d’un Dieu fidĂšle Ă  son alliance. Les bĂ©nĂ©dictions sont promises en cas d’obĂ©issance, tandis que les malĂ©dictions suivent la dĂ©sobĂ©issance. MĂȘme dans les pĂ©riodes les plus sombres, Dieu rappelle toujours la possibilitĂ© de repentance et de restauration. Cette constante illustre Sa compassion et Son dĂ©sir de bĂ©nir un peuple obĂ©issant. DeutĂ©ronome 28 Les 14 premiers versets annoncent des bĂ©nĂ©dictions : prospĂ©ritĂ© dans les familles, abondance agricole, victoire militaire, abondance Ă©conomique, position d’influence (“la tĂȘte et non la queue”). À partir du verset 15, la longue liste des malĂ©dictions expose les consĂ©quences de la dĂ©sobĂ©issance : maladies, famine, sĂ©cheresse, dĂ©faites militaires, oppression par d’autres nations, jusqu’à l’exil. Ces textes fournissent la clĂ© de lecture des prophĂštes : quand IsraĂ«l se dĂ©tourne de Dieu, les prophĂštes rappellent ces avertissements. Quand le peuple reste fidĂšle, ils proclament les bĂ©nĂ©dictions promises. Les Ă©vĂ©nements historiques – comme la dĂ©portation Ă  Babylone – s’expliquent par cette logique d’alliance. Ainsi, comprendre les prophĂštes suppose de garder Ă  l’esprit que leurs messages s’enracinent dans la Loi de MoĂŻse. Leurs dĂ©clarations trouvent leur lĂ©gitimitĂ© et leur cohĂ©rence dans les engagements contractĂ©s par IsraĂ«l. Cela permet aussi de saisir pourquoi les prophĂštes rĂ©pĂštent si souvent les thĂšmes de jugement et de restauration. DeuxiĂšme et troisiĂšme clĂ©s : contexte et destinataires La deuxiĂšme clĂ©  consiste Ă  identifier le contexte spirituel et historique  du prophĂšte. Chaque prophĂšte parle dans une situation prĂ©cise : avant, pendant ou aprĂšs l’exil, au royaume du Nord ou au royaume du Sud. Cette connaissance permet de mieux comprendre la sĂ©vĂ©ritĂ© ou la patience de Dieu face aux fautes accumulĂ©es. Certaines pratiques idolĂątres – comme le sacrifice d’enfants – Ă©taient des offenses majeures qui expliquent l’ampleur des jugements. La troisiĂšme clĂ©  est de rechercher qui sont les rois ou les nations en question . Beaucoup de prophĂštes interviennent sous le rĂšgne de plusieurs rois. Identifier ces souverains, leurs alliances et leurs fautes permet de suivre la progression du rĂ©cit prophĂ©tique. De mĂȘme, les prophĂštes annoncent des jugements contre des nations voisines (comme Édom, descendant d’ÉsaĂŒ). Comprendre leur origine et leurs relations conflictuelles avec IsraĂ«l Ă©claire le sens des oracles. Des outils simples comme une concordance biblique ou mĂȘme une recherche rapide sur Google ou Chatgpt permettent de situer ces peuples et d’enrichir la lecture. Cette dĂ©marche rend la lecture vivante, en reliant les textes aux rĂ©alitĂ©s gĂ©ographiques, politiques et familiales. QuatriĂšme et cinquiĂšme clĂ©s : visions et Christ annoncĂ© La quatriĂšme clĂ©  est de chercher les interprĂ©tations possibles des visions reçues . Certains passages sont hautement symboliques (visions d’ÉzĂ©chiel, de Daniel, ou encore l’Apocalypse). Ces visions apocalyptiques utilisent des images (bĂȘtes, os dessĂ©chĂ©s, chars cĂ©lestes) qui peuvent dĂ©router. S’arrĂȘter pour consulter des commentaires bibliques en ligne ou des rĂ©sumĂ©s de chapitres et du contenu d’une vision aide Ă  en saisir la portĂ©e. Il suffit d’écrire sur Google : « Que signifie le contenu de tel chapitre dans tel livre de la Bible ». Vous comparez certaines dĂ©couvertes et cela devient Ă©clairant. Certaines prophĂ©ties ont aussi une “double visĂ©e” : un accomplissement immĂ©diat pour IsraĂ«l et un sens messianique pour l’Église. Par exemple, la vision des ossements dessĂ©chĂ©s (ÉzĂ©chiel 37) concerne Ă  la fois le retour d’IsraĂ«l de l’exil et la rĂ©surrection spirituelle en Christ. La cinquiĂšme clĂ©  est de voir le Christ dans certaines prophĂ©ties . L’Ancien Testament annonce Ă  plusieurs reprises la venue du Messie. Dans Daniel 2, la pierre qui dĂ©truit la statue symbolise le royaume Ă©ternel de Dieu, interprĂ©tĂ© comme une rĂ©fĂ©rence Ă  JĂ©sus-Christ. Dans Daniel 7, le “fils de l’homme” annonce une figure divine recevant un rĂšgne Ă©ternel, titre repris par JĂ©sus dans les Ă©vangiles. Ces liens renforcent la foi chrĂ©tienne en montrant la cohĂ©rence entre Ancien et Nouveau Testament. SixiĂšme clĂ© et conclusion Enfin, la sixiĂšme clĂ©  consiste Ă  chercher les applications personnelles . Lire les prophĂštes ne doit pas rester un exercice intellectuel. Chaque passage peut interpeller sur la repentance, la fidĂ©litĂ©, la confiance en Dieu. Certaines paroles encouragent Ă  corriger des comportements, d’autres rappellent le caractĂšre fidĂšle et compatissant de Dieu, source de consolation. Le croyant est invitĂ© Ă  demander au Saint-Esprit de lui rĂ©vĂ©ler les aspects concrets Ă  appliquer dans sa vie : se dĂ©tourner des idoles modernes, persĂ©vĂ©rer dans l’obĂ©issance, ou saisir les promesses de restauration. En conclusion, voici un rĂ©sumĂ© des six clĂ©s : ConnaĂźtre LĂ©vitique 26 et DeutĂ©ronome 28. Identifier le contexte spirituel et historique. Rechercher les rois ou nations concernĂ©s. Comprendre les visions et leurs interprĂ©tations. Voir le Christ dans certaines prophĂ©ties. Tirer des applications pour sa propre vie. L’objectif final est de renouveler l’amour pour la Parole de Dieu, de motiver la lecture des prophĂštes, et d’en tirer un encouragement spirituel concret. Chacun de nous sommes invitĂ©s Ă  laisser le Saint-Esprit Ă©clairer nos lectures afin de dĂ©couvrir la fidĂ©litĂ©, la justice et la compassion de Dieu Ă  travers ces textes souvent mĂ©connus.

  • La vĂ©ritĂ© vous rendra libres

    Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du pasteur Gilles Adams Nous vivons dans une Ăšre oĂč toutes les limites s’abattent, les frontiĂšres sont dĂ©truites et les principes moraux sont bafouĂ©s.  La sociĂ©té confond liberté et absence de contraintes alors qu’en rĂ©alitĂ©, elle tombe dans une autre forme d’esclavage.  C’est dans ce contexte que les paroles de JĂ©sus viennent Ă©branler les pensĂ©es.  « Vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©rité vous rendra libres » (Jean 8.32) .  Comment comprendre que JĂ©sus nous parle d’une vĂ©rité qui rend libre?  Quelle est cette vĂ©rité et de quoi nous libĂšre-t-elle?   Reportons-nous dans le temps, à l’époque oĂč JĂ©sus est au milieu de son ministĂšre public.  Il a fait des miracles, prĂȘché à plusieurs reprises, dĂ©claré qu’il vient de Dieu et qu’il est le pain de vie.  N’apprĂ©ciant pas ce qu’il reprĂ©sente, les Pharisiens veulent le faire arrĂȘter mais les soldats refusent, considĂ©rant que personne n’a jamais parlé comme lui.  Plusieurs croient en lui.   Dans Jean 8.31-36, on lit : « Alors il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous ĂȘtes vraiment mes disciples, vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©rité vous rendra libres. Ils lui rĂ©pondirent : Nous sommes la descendance d'Abraham et nous n'avons jamais Ă©té esclaves de personne. Comment peux-tu dire : vous deviendrez libres? En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, leur rĂ©pliqua JĂ©sus, toute personne qui commet le pĂ©ché est esclave du pĂ©chĂ©. Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille; c'est le fils qui y reste pour toujours. Si donc le Fils vous libĂšre, vous serez rĂ©ellement libres. »    Dans ce passage, JĂ©sus qui est la VĂ©rité et la Vie, rĂ©fĂšre à une liberté intĂ©rieure et non physique.  À ce moment, peu le comprennent.   Comprendre la vĂ©ritĂ©   Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ©?   La Bible dĂ©crit la vĂ©rité non pas comme quelque chose d’abstrait mais comme une personne rĂ©elle .  « La Parole a Ă©té faite chair, pleine de grĂące et de vĂ©ritĂ©; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du PĂšre. » (Jean 1.14) .    Il est venu pour convaincre l’humanité de pĂ©ché et apporter une libĂ©ration.  Cette liberté ne consiste pas à faire tout ce qui nous plaĂźt mais Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ©s du pouvoir du pĂ©ché qui nous tient captifs.   Comme toujours, les juifs ne comprennent pas le sens du mot libertĂ©.  Dans le texte original, JĂ©sus utilise le verbe grec eleutheroo qui signifie dĂ©livrer, affranchir; le mot que les juifs utilisent dans leurs rĂ©pliques rĂ©fĂšre à  eleutheros , qui veut dire simplement « libre » au sens de ne pas ĂȘtre esclave.  Cette liberté extĂ©rieure cache l’enchainement intĂ©rieur.  C’est dans cette nuance que rĂ©side la profondeur de l’enseignement de JĂ©sus.  On peut se sentir libre tout en Ă©tant sous l’emprise du pĂ©chĂ©.    L’illusion de la libertĂ©   JĂ©sus ne leur parlait pas de l'esclavage physique, mais d'une forme d'esclavage beaucoup plus grave, c'est-Ă -dire l'esclavage du pĂ©chĂ©.  D’une maniĂšre subtile, elle se traduit sous diverses formes de dĂ©pendances.  Drogue, alcool, tabac, pornographie
 nous procurant au dĂ©but une sensation de bien-ĂȘtre et de libertĂ©.   Pour illustrer cela, nous pourrions comparer le pĂ©ché à des menottes; on s’y habitue et pourtant elles limitent nos mouvements.  De la mĂȘme maniĂšre, le pĂ©ché et notre maniĂšre de penser limitent notre dĂ©veloppement spirituel.   Dieu veut nous libĂ©rer.  Non pour nous limiter mais pour que nous nous Ă©panouissions pleinement.   Le rĂŽle du raisonnement La Bible nous invite à penser, à rĂ©flĂ©chir mais nous met en garde contre tout excĂšs de rationalisation (Proverbes 3.13-15).  Il existe plusieurs types de comprĂ©hension.   MathĂ©matique : purement logique (2+2=4)   Scientifique  : hypothĂšses dĂ©montrĂ©es par expĂ©rience.  Par exemple, l’eau bout à 100 ° C au niveau de la mer.   ExpĂ©rientielle ou Ă©motionnelle  : basĂ©e sur le vĂ©cu personnel.  Par exemple, un baiser.   Chacun de ces types de comprĂ©hension est valide lorsqu’utilisé dans le contexte qui lui est propre.  Par exemple, il ne serait pas logique de dĂ©crire l’expĂ©rience du baiser de façon mathĂ©matique.   Dieu est personnel ! On ne prouve pas Dieu, on l'expĂ©rimente.  Il ne peut ĂȘtre dĂ©montré de façon rationnelle.  Job le reconnait :  « mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon Ɠil t’a vu! » Job (42.5) .  L’expĂ©rience de Dieu rend la vĂ©rité vivante.  Si le raisonnement et la comprĂ©hension sont prĂ©cieux, ils doivent ĂȘtre guidĂ©s par la foi, l’humilité et la sagesse de Dieu, et non appuyĂ©s uniquement sur la logique humaine.   La dĂ©valorisation   La dĂ©valorisation est un autre type d’esclavage intĂ©rieur.  Dans l’épĂźtre aux Romains, l’apĂŽtre Paul nous exhorte : « N’ayez pas de vous-mĂȘmes une trop haute opinion, mais ayez des sentiments modestes » (Romains 1 2.3 ) Chacun de nous a reçu des dons particuliers qui mis ensemble contribuent à former le corps de Christ.  La vĂ©rité nous libĂšre de l’esprit de comparaison et du manque d’estime de soi.   Le Seigneur vous dit : « Je t’aime d’un amour Ă©ternel. C’est pourquoi je te conserve ma bontĂ©. » (JĂ©rĂ©mie 31.3)   Le verset prĂ©cise que mĂȘme de loin, Dieu se montre à toi à cause de Son amour.  Alors, mĂȘme quand tu t’éloignes de Lui, Dieu continue de t’aimer.   La victimisation Beaucoup vivent sous l’emprise de la victimisation.  Ce type de problĂšme se retrouve souvent chez la personne souffrant de carences affectives et de frustration dĂ©coulant d'un milieu familial marquĂ© par l’abus physique ou psychologique.  Elle entretient donc la croyance que la vie est difficile et que souffrir est le seul moyen de se sentir normale.  D’ailleurs, elle se retrouve aisĂ©ment dans des situations qui contribuent à raffermir cette croyance.   Pour le chrĂ©tien, ce syndrome peut ĂȘtre prĂ©sent par une mauvaise comprĂ©hension de l’appel divin à supporter les Ă©preuves ou à aimer ses ennemis.  La rĂ©alitĂ©, c’est que Dieu nous a donné tout ce qui contribue à la vie et la piĂ©tĂ©.   2 Pierre 1.3-4 : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piĂ©tĂ©, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelĂ©s par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus prĂ©cieuses promesses »   Dieu transforme notre perspective et nous rend libres. Les deux perspectives   Face à nos « gĂ©ants » intĂ©rieurs, deux visions s’opposent.  Un exemple biblique intĂ©ressant serait celui de David devant Goliath :   Il est tellement imposant, comment pourrais-je le vaincre? Il est tellement imposant, comment pourrais-je le manquer?   Notre foi nous permet de faire face aux obstacles de la vie à travers la puissance de Dieu.   Conclusion   « Le Fils de Dieu est apparu afin de dĂ©truire les Ɠuvres du diable » (1 Jean 3.8) Nous ne sommes pas appelĂ©s à vivre sans contraintes mais à ĂȘtre libĂ©rĂ©s du pĂ©chĂ©.  Ce que quelqu'un a Ă©té n'est pas important; c’est ce qu'il est devenu.   Nous avons tous un choix à faire : demeurer prisonnier de nos habitudes ou de recevoir la libĂ©ration que Christ offre.  Choisir une relation vivante avec JĂ©sus et dire comme Job : « Mon oreille avait entendu parler de toi mais maintenant mon Ɠil t’a vu. »

  • De RĂ©vĂ©lation en rĂ©vĂ©lation

    SĂ©rie : Comment vivre ma foi dans le siĂšcle prĂ©sent - Partie 7 Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du pasteur David Naud Une foi qui progresse Vivre sa foi aujourd'hui n'est pas toujours simple. Entre doutes, distractions et pression sociale, il est facile de stagner ou mĂȘme de reculer. Mais Dieu nous appelle Ă  avancer, pas seuls, mais de rĂ©vĂ©lation en rĂ©vĂ©lation. Ce message du pasteur David Naud nous rappelle que la foi est un chemin vivant, nourri par des rencontres profondes avec Dieu. Pourquoi avons-nous besoin de rĂ©vĂ©lation ? Beaucoup de croyants connaissent les faits sur Dieu, mais leur cƓur reste aveugle. La rĂ©vĂ©lation, c'est ce moment oĂč ce que l'on sait devient rĂ©el, vivant, personnel. Paul priait pour les chrĂ©tiens d'ÉphĂšse : ÉphĂ©siens 1:17-18 : “ Je prie que le Dieu de notre Seigneur JĂ©sus-Christ [...] vous donne un esprit de sagesse et de rĂ©vĂ©lation, qu'il illumine les yeux de votre cƓur .” Mais que signifie "rĂ©vĂ©lation" exactement ? Le mot vient du grec apokalupsis , qui signifie littĂ©ralement dĂ©voilement  ou lever le voile . C’est le mĂȘme mot utilisĂ© pour le livre de l’Apocalypse, qui est la "RĂ©vĂ©lation de JĂ©sus-Christ" (Ap 1.1). Il ne s’agit donc pas d’une simple information, mais d’un Ă©clairage spirituel : Dieu nous montre quelque chose qui Ă©tait jusque-lĂ  cachĂ©, mĂȘme si nous l’avions sous les yeux. La rĂ©vĂ©lation nous permet de voir ce que Dieu veut faire en nous, et Ă  travers nous. Elle transforme notre comprĂ©hension en conviction, et notre connaissance en relation vivante. Comment Dieu nous parle-t-il aujourd'hui ? Dieu nous parle encore aujourd'hui, et il le fait de bien des maniĂšres. Il ne s'agit pas toujours d'une voix audible, mais souvent d'un Ă©clairage intĂ©rieur, d'une conviction, ou d'une parole qui vient toucher notre cƓur au bon moment. Cela peut se faire par la lecture de la Bible : un verset saute aux yeux et prend soudain tout son sens pour notre situation. Cela peut aussi venir d'une prĂ©dication, d'un chant ou d'un tĂ©moignage : ce que l'on entend Ă  l'Église ou ailleurs vient confirmer ce que Dieu nous montre dĂ©jĂ . Parfois, Dieu utilise un rĂȘve, une vision, ou une circonstance de la vie pour attirer notre attention. Il nous parle dans les dĂ©tails comme dans les tempĂȘtes. Il peut aussi le faire dans la priĂšre : un moment d'intimitĂ© oĂč Dieu vient apaiser, corriger ou encourager notre cƓur. Et il arrive que la rĂ©vĂ©lation soit douloureuse, car Dieu met le doigt sur quelque chose Ă  changer. Mais mĂȘme lĂ , c’est pour notre bien. Il veut nous faire grandir, pas nous Ă©craser.  1 Corinthiens 2:9-10: “ Ce que l’Ɠil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, [...] Dieu l’a rĂ©vĂ©lĂ© par son Esprit .” Ce que l'Apocalypse nous enseigne : 7 messages clairs Dans son message, le pasteur David a prĂ©sentĂ© les sept lettres adressĂ©es aux Églises dans l’Apocalypse comme autant de rĂ©vĂ©lations divines. Ces messages ne sont pas rĂ©servĂ©s au passĂ© : ils nous parlent encore aujourd’hui. Chaque Église reprĂ©sente un Ă©tat spirituel que Dieu peut utiliser pour nous interpeller personnellement. ÉphĂšse  – L’Église fidĂšle mais froide : malgrĂ© ses Ɠuvres et sa rigueur doctrinale, elle a perdu l’amour passionnĂ© du dĂ©but. Dieu l’appelle Ă  se souvenir, se repentir et revenir Ă  son premier amour. Smyrne  – L’Église persĂ©cutĂ©e : elle souffre, mais reste fidĂšle. JĂ©sus ne la reprend pas, il l’encourage Ă  tenir bon, mĂȘme jusqu’à la mort. Une puissante leçon de persĂ©vĂ©rance pour ceux qui traversent des Ă©preuves. Pergame  – L’Église tolĂ©rante envers l’erreur : fidĂšle en apparence, mais compromise par des influences doctrinales corrompues. L’appel est clair : se repentir et revenir Ă  la vĂ©ritĂ©. Thyatire  – L’Église active mais influencĂ©e : malgrĂ© son amour, sa foi et son service, elle tolĂšre un enseignement destructeur. Dieu veut purifier ce qui est bon et rejeter ce qui est toxique. Sardes  – L’Église endormie : elle a la rĂ©putation d’ĂȘtre vivante, mais elle est spirituellement morte. L’Esprit appelle Ă  se rĂ©veiller, Ă  affermir ce qui reste et Ă  revenir Ă  l’authenticitĂ©. Philadelphie  – L’Église persĂ©vĂ©rante : faible aux yeux du monde, mais riche en fidĂ©litĂ©. Dieu ouvre devant elle des portes que personne ne peut fermer. Un encouragement pour ceux qui avancent avec peu de moyens mais un cƓur sincĂšre. LaodicĂ©e  – L’Église tiĂšde : autosuffisante, aveugle Ă  son propre Ă©tat. JĂ©sus frappe Ă  la porte, appelant Ă  une relation vraie. L’appel est fort : se repentir et raviver sa flamme. Ces sept messages sont comme un miroir spirituel. Ils nous invitent Ă  nous examiner : À quel type d’Église ressemblons-nous ? Quelle rĂ©vĂ©lation Dieu veut-il nous adresser aujourd’hui ? À travers ces lettres, il veut rĂ©veiller, corriger, encourager
 et surtout, nous ramener Ă  lui. La clĂ© : une relation vivante avec Dieu Dieu ne veut pas seulement nous parler une fois. Il veut une relation continue, oĂč il peut nous conduire de rĂ©vĂ©lation en rĂ©vĂ©lation. Plus on se rapproche de lui, plus il se rĂ©vĂšle. C'est ce que vit Jean sur l'Ăźle de Patmos : Apocalypse 1.12: “ Je me retournai pour savoir quelle Ă©tait la voix [...] et je vis
 ” Voir Dieu demande souvent qu'on se retourne, qu'on s'arrĂȘte, qu'on cherche. C'est une relation intime qui transforme. Et toi, quelle est ta prochaine rĂ©vĂ©lation ? Dieu veut te conduire plus loin. Il ne veut pas que tu restes bloquĂ©, sec, ou confus. Il veut t'ouvrir les yeux. Et parfois, cette rĂ©vĂ©lation fera mal. Mais elle sera bonne. Elle te libĂ©rera. 2 Corinthiens 3:16-18: “ Lorsque quelqu’un se convertit, le voile est enlevĂ© [...] Nous sommes transformĂ©s Ă  son image, de gloire en gloire .” Alors prions : "Seigneur, ouvre mes yeux. Parle-moi. Transforme-moi."

  • L'amour intelligent

    SĂ©rie : Comment vivre ma foi dans le siĂšcle prĂ©sent - partie 7 Phil. 1.9 Et ce que je demande dans mes priĂšres, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence. Il est Ă  noter que le premier indice que nous constatons, c’est que ce verset est une priĂšre. La priĂšre sous-entend une demande de l’action divine. Ce que Paul demande pour le dĂ©veloppement de l’église de Philippe est une croyance dans l’amour qui ne peut qu’impliquer la personne de l’Esprit, comme ce fut le cas dans l’église des Colossiens (1.8). Le but de la priĂšre c’est la croissance de l’amour. Il est Ă©vident que l’amour peut augmenter ou diminuer. Paul connaissait l’importance de l’amour. Toutefois, ce passage unique en son genre propose une croissance intellectuelle de l’amour. C’est rare que l’amour soit pensĂ© de cette maniĂšre. L’intelligence, dont l’apĂŽtre parle, est intimement liĂ©e Ă  la comprĂ©hension de l’Ɠuvre accomplie de JĂ©sus-Christ et des bĂ©nĂ©fices qui en dĂ©coulent (Ép 1.15-20). En des mots plus quĂ©bĂ©cois : « L’amour, ça commence dans tĂȘte ; ce n’est jamais sans la tĂȘte ; et ça se continue dans tĂȘte. » Il faut croire que cette dimension plus cognitive de l’amour se comprend Ă  l’égard de sa raison d’ĂȘtre. L’amour de l’intelligence permet de distinguer ce qui est vraiment important, essentiel et ce qui est le mieux. Ce discernement nous permet de rechercher les Ɠuvres de justice qui seront Ă©valuĂ©es par le Seigneur au retour de Christ. Soyons encouragĂ©s, car nos Ɠuvres prĂ©sentes produisent pour nous « un poids Ă©ternel de gloire » (2 Co 4.17).

  • Le discernement

    SĂ©rie : Comment vivre ma foi dans le siĂšcle prĂ©sent - Partie 5 Bien que nous vivions dans un monde hostile, la haine du monde contre le christianisme en occident n’est pas encore Ă  sa pleine manifestation. Elle est latente. Un jour, elle Ă©mergera comme dans d’autres pays. Selon GenĂšse 15.16, Dieu limite la progression du mal jusqu’à ce que la limite de sa patience soit atteinte. Ensuite, il juge. La prĂ©sence de cette hostilitĂ© Ă  l’égard du christianisme ne doit pas empĂȘcher les croyants de marcher dans la saintetĂ©, car Dieu ne veut pas Ă  ce point-ci que les croyants sortent du monde (Jn 17.15). Nous sommes la lumiĂšre du monde et cette luminositĂ© se doit de briller devant les hommes (Mt 5.14,16). C’est pour cette raison que nous sommes encouragĂ©s Ă  acquĂ©rir un discernement aiguisĂ© pour saisir la diffĂ©rence entre le bien et le mal. La lettre aux HĂ©breux met en Ă©vidence la grande diffĂ©rence entre les enfants dans la foi et ceux qui sont parvenus Ă  la maturitĂ©. Ceux-ci diffĂšrent en ce qu’ils ont l’expĂ©rience de la Parole du juste en raison d’un entraĂźnement moral particulier. Ayant dĂ©passĂ© les enseignements prĂ©liminaires des nouveaux croyants (HĂ©b. 6.1), ces personnes mĂ»res (qui ont la maturitĂ©) ont acquis par l’exercice (5.13) un jugement exercĂ©, de sorte qu’étant exposĂ©es aux diverses situations conflictuelles, leurs facultĂ©s morales, nourries par la Parole de Dieu, sont capables de faire immĂ©diatement la diffĂ©rence entre le bien et le mal. Il ne suffit pas d’avoir la connaissance seulement. C’est l’application de cette parole aux diverses rencontres avec le mal qui met en Ă©vidence la prĂ©sence de cette maturitĂ© spirituelle. C’est pourquoi, apprendre Ă  penser avec la Bible est de toute importance. Je t’encourage premiĂšrement Ă  acquĂ©rir non seulement une plus grande comprĂ©hension du salut que tu as reçu, mais Ă  dĂ©couvrir toutes les implications qui en dĂ©coulent. DeuxiĂšmement, prends le temps d’écouter ta vie, c’est-Ă -dire de rĂ©flĂ©chir sur l’action passĂ©e de Dieu dans ta vie. L’action de Dieu dans nos vies passĂ©es est un trĂ©sor de sagesse. Et, troisiĂšmement, assume la responsabilitĂ© de ta croissance spirituelle. Dieu nous a donnĂ© une capacitĂ© extraordinaire de « choisir ». Une grande partie de la qualitĂ© de notre vie dĂ©pend de cette capacitĂ©. Alors, assume cette responsabilitĂ© et l’Esprit te transformera, car il agit avec notre action.

  • La foi de Daniel dans un monde aveugle

    Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du pasteur David Naud La Bible prĂ©sente le siĂšcle prĂ©sent, la sociĂ©tĂ© sans JĂ©sus-Christ, comme un monde hostile Ă  la foi, opposĂ© Ă  Dieu, une gĂ©nĂ©ration perverse et corrompue. Mais la grĂące de Dieu nous soutient et nous rend capables de vivre une foi vivante et d’exprimer l’amour de Dieu aux autres malgrĂ© l’hostilitĂ©, la rĂ©bellion et l’impiĂ©tĂ© de ce monde.   Dieu nous amĂšne Ă  donner un exemple d’obĂ©issance dans un monde rebelle. Il nous ouvre les yeux, malgrĂ© un monde aveugle.  L’histoire du prophĂšte Daniel nous donne un modĂšle inspirant de discernement, de vision malgrĂ© l’aveuglement de son entourage.   Le dieu de ce siĂšcle a aveuglĂ© l’intelligence L’apĂŽtre Paul nous dit en 2 Corinthiens 4, 3-4 : Si notre Évangile est encore voilĂ©, il l’est pour ceux qui pĂ©rissent, pour les incrĂ©dules dont le dieu de ce siĂšcle a aveuglĂ© l’intelligence , afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. Le dieu de ce siĂšcle (Satan) est celui qui gĂšre son monde de convoitise et d’orgueil. Dans le Nouveau Testament, le mot tuphloo  en grec signifie : aveugler le discernement, assombrir l’esprit. Un chrĂ©tien qui a les yeux ouverts sait diffĂ©rencier le bien et le mal : l’injustice du diable et la saintetĂ© de Dieu.  Le diable aveugle les gens afin qu’ils vivent selon les principes charnels dĂ©crits en 1 Jean 2, 16-17 : En effet, tout ce qui est dans le monde la convoitise qui est dans l’homme, la convoitise des yeux et l’orgueil dĂ» aux richesses – vient non du PĂšre, mais du monde. Or le monde passe, sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volontĂ© de Dieu demeure Ă©ternellement. L’aveuglement apporte confusion dans notre sociĂ©tĂ© Notre sociĂ©tĂ© se mobilise sur des sujets sans savoir rĂ©ellement pourquoi elle milite ; ou se bat contre quelque chose oĂč le dĂ©bat est mal fondĂ©. Prenons par exemple l’homophobie. Ce que la sociĂ©tĂ© considĂšre comme l’homophobie face Ă  des pĂ©chĂ©s est un discours confus, aveuglĂ©, qui manque de discernement. Tu peux demander Ă  bien des quĂ©bĂ©cois : « Pourquoi es-tu d’accord avec telle pensĂ©e des mĂ©dias ? » La rĂ©ponse est souvent : « Je ne sais pas  ». Tu demandes : « Pourquoi crois-tu que cela est homophobe ? » Leur rĂ©ponse ressemblera à : « Je n’y ai pas pensé » ou « Les chrĂ©tiens haĂŻssent les gais ». Et c’est lĂ  particuliĂšrement qu’il y a de la confusion entre le fait de ne pas approuver un comportement et ce qu’on appelle des propos haineux. La dĂ©finition de l’homophobie est la suivante : L'homophobie est la discrimination, le mĂ©pris, la haine ou l'hostilitĂ© envers les personnes homosexuelles, lesbiennes, bisexuelles, transgenres et intersexuĂ©es (LGBTQI+) ou perçues comme telles. Elle se manifeste par des attitudes nĂ©gatives, des prĂ©jugĂ©s, des comportements discriminatoires et parfois mĂȘme des actes de violence. Le terme homophobie, apparu dans les annĂ©es 1970, vient de « homo », abrĂ©viation de « homosexuel », et de « phobie », du grec phobos qui signifie crainte. Il dĂ©signe le mĂ©pris, le rejet, l'exclusion et/ou la haine envers des personnes, des pratiques ou des reprĂ©sentations homosexuelles ou supposĂ©es l'ĂȘtre. Les personnes victimes ne sont pas seulement homosexuelles, elles sont aussi les personnes dont l'apparence ou le comportement dĂ©rogent aux reprĂ©sentations traditionnelles de la fĂ©minitĂ© et de la masculinitĂ©. Est considĂ©rĂ© comme homophobe, toute organisation ou individu rejetant l'homosexualitĂ© et les homosexuel·les, et ne leur reconnaissant pas les mĂȘmes droits qu'aux hĂ©tĂ©rosexuel·les [1] . Les chrĂ©tiens ne sont pas appelĂ©s Ă  rejeter les LGBTQ+, mais Ă  leur rĂ©vĂ©ler le plan de Dieu pour leur vie comme Ă  toute autre personne. Ils sont des humains, alors ils doivent certainement avoir les mĂȘmes droits que les hĂ©tĂ©rosexuels. On n’a pas besoin de les approuver pour cela, simplement les reconnaĂźtre dans leur humanitĂ©. Il ne s’agit pas d’accepter une tendance, mais de pouvoir aborder le sujet dans la paix et l’amour de Dieu. On a qu’à se rappeler de la position que JĂ©sus a prise quand on lui a amenĂ© la femme adultĂšre. Il n’était certes pas en accord avec ce qu’elle faisait, mais avec amour il lui a rĂ©pondu : « Va et ne pĂšche plus ». Les chrĂ©tiens ne sont pas appelĂ©s Ă  rejeter les gens, mais Ă  leur rĂ©vĂ©ler le plan de Dieu pour leur vie. Tout ça doit et peut se dire dans l’amour, la grĂące et la vĂ©ritĂ©, aucune haine n’est nĂ©cessaire. Il y a confusion et aveuglement dans notre monde. JĂ©sus disait cela des pharisiens, et l’on pourrait dire la mĂȘme chose de nos philosophes et grands penseurs qui ne connaissent pas Dieu et sa Parole, et qui influencent les valeurs de notre sociĂ©tĂ©.   JĂ©sus dit dans Luc 10, 21
  Je te loue, PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as cachĂ© ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as rĂ©vĂ©lĂ©es aux enfants. Oui, PĂšre, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.   Dieu nous permet de faire sa connaissance par la repentance, de le dĂ©couvrir dans la simplicitĂ© de la rĂ©vĂ©lation de sa Parole. Attention ! de qui tu t’entoures. Attention ! de qui tu te laisses influencer et guider dans ta vie. Toi qui vois, conduis un aveugle vers JĂ©sus afin qu’il voie !   Pourquoi certains ne voient pas Dieu ?   Peut-ĂȘtre parce qu’ils sont : AveuglĂ©s par la colĂšre ? Par une blessure ? AveuglĂ©s par un pĂ©chĂ©, une dĂ©pendance dont on ne veut pas se dĂ©tacher
 AveuglĂ©s par le dieu argent ou le dieu ego qui t’amĂšnent Ă  l’égocentrisme et l’orgueil.   Ce qui amĂšne Ă  poser cette autre question : « Comment voir Dieu si on ne fait que se regarder ou regarder ce que les autres pensent de soi ? » La foi de Daniel dans un monde aveugle Le livre de Daniel n’a jamais cessĂ© de susciter l’intĂ©rĂȘt. Les premiers chapitres racontent les expĂ©riences vĂ©cues par Daniel et ses trois amis amenĂ©s en captivitĂ© Ă  Babylone. Leur fidĂ©litĂ© Ă  Dieu, exprimĂ© par leur refus de se laisser sĂ©duire par le monde paĂŻen de l’époque a eu pour effet qu’ils soient dĂ©livrĂ©s par Dieu dans chacune des Ă©preuves que le roi de Babylone Nebucadnetsar leur a fait subir. Ce dernier se voit humiliĂ© jusqu’à ce qu’il rĂ©alise que la providence de Dieu contrĂŽle mĂȘme la vie des monarques.  L’épisode de la main qui Ă©crit sur le mur, rĂ©vĂ©lant le pĂ©chĂ© d’arrogance envers Dieu dont le roi Belschatsar se rendit coupable, entraĂźna la mort et la dĂ©faite certaines.   Le livre de Daniel souligne des points toujours d’actualitĂ©. MĂȘme si Ă©crit il y a des centaines d’annĂ©es, on y voit les effets qu’ont le matĂ©rialisme et le paganisme (religions qui ne vĂ©nĂšrent pas Dieu) Ă  vouloir engloutir sans cesse les enfants de Dieu.   MalgrĂ© l’assimilation en terre Ă©trangĂšre, Dieu continue son Ɠuvre parmi eux et les nations. Il a choisi des hĂ©ros de la foi pour faire une diffĂ©rence. Le but Ă©tait de « Babyloniser » les jeunes IsraĂ©lites de haut rang afin de mieux contrĂŽler le peuple d’IsraĂ«l. Davantage aujourd’hui, Il faut rester attentif afin de ne pas nous laisser influencer par la sociĂ©tĂ©, de ne pas nous laisser Ă©duquer de façon Ă  devenir des incroyants avec des valeurs contraires Ă  la Bible. La tactique du dieu de ce siĂšcle est de vous garder aveuglĂ©s sur la sagesse de Dieu.     Ne vous laissez pas aveugler par comment vous pensez, parlez, ou vous vous comportez. S’il n’y a pas de diffĂ©rence entre toi et un non chrĂ©tien, c’est que tu as Ă©tĂ© « babylonisé » ! Il y a une bonne nouvelle, c’est qu’il y a un « dĂ©babylonisateur », un seul, et c’est JĂ©sus qui t’ouvre les yeux sur les vĂ©ritĂ©s de Dieu ! C’est pourquoi Daniel est si spĂ©cial Ă  son Ă©poque avec ses trois amis. Il voit ce que les autres ne voient pas. Dieu lui a donnĂ© la vision spirituelle, la science et son intelligence pour discerner et voir ce que Dieu voit. Il est rendu capable d’interprĂ©ter des rĂȘves qui sont voilĂ©s aux autres.   La foi de Daniel dans un monde aveugle
il ne fait pas comme les autres, car lui, il voit ! La Bible dit : «  Daniel prit la ferme dĂ©cision de ne pas se souiller en consommant les plats servis Ă  la table du roi et le vin de ses banquets. Il demanda alors au chef des eunuques de ne pas l’obliger Ă  se souiller. Dieu gagna Ă  Daniel la bienveillance et la compassion du chef des eunuques.  » (Daniel 1, 8-9) Ce jeune Daniel nous donne tout un exemple de clairvoyance. Il ne se conformait pas aux mƓurs de son temps. Encore aujourd’hui, il est trĂšs difficile pour plusieurs de ne pas cĂ©der Ă  la pression de faire pareil comme les autres. Je veux t’encourager Ă  cette pratique :  si tu sais que quelque chose est impure pour Dieu, mĂȘme si tout le monde trouve ça normal, toi qui vois, ne fais pas comme les autres, fais comme Dieu !   Ne fais pas comme les autres si toi tu vois ce que les autres ne voient pas ! Fais comme Dieu te montre dans sa Parole ! Ce ne sont pas les efforts de Daniel seuls qui ont fait la diffĂ©rence, mais la grĂące que Dieu lui a accordĂ©e. Dieu lui avait ouvert les yeux. Il voyait ce que les autres ne voyaient pas.   Cherche Dieu sincĂšrement au travers son Fils JĂ©sus-Christ et tu le verras !   Dans Apocalypse 3, 17-18, JĂ©sus nous donne ce conseil : 17.En effet, tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi et je n'ai besoin de rien, et tu ne sais pas que tu es malheureux, misĂ©rable, pauvre, aveugle et nu,18. je te conseille donc d'acheter chez moi de l'or purifiĂ© par le feu afin que tu deviennes vraiment riche, des vĂȘtements blancs afin que tu sois habillĂ© et qu’on ne voit plus la honte de ta nuditĂ©, ainsi qu’un remĂšde Ă  appliquer sur tes yeux, afin que tu voies.   Allez dire Ă  ceux qui doutent dans ce monde et qui sont aveugles : « Avec JĂ©sus, les aveugles voient  ». Viens et vois ! Seigneur, guĂ©ris mes yeux afin que je voie ce que toi tu vois. Ouvre les yeux de mon cƓur, donne-moi sagesse et discernement.         [1]   https://www.sos-homophobie.org/informer/definitions/homophobie

  • La foi dans un monde rebelle

    SĂ©rie : Comment vivre ma foi dans le siĂšcle prĂ©sent ? – Partie 2 Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du pasteur David Naud Comment vivre notre foi chrĂ©tienne dans le siĂšcle prĂ©sent? Comment vivre sa foi dans un monde sĂ©culier, corrompu, hostile et rebelle? « 
afin que vous soyez irrĂ©prochables et purs, des enfants de Dieu sans dĂ©faut au milieu d'une gĂ©nĂ©ration perverse et corrompue , c’est comme des flambeaux dans le monde que vous brillez parmi eux en portant la parole de vie .  Je pourrai alors ĂȘtre fier , le jour de Christ, de n'avoir pas couru ni travaillĂ© pour rien » (Philippiens 2.15-16).   Le siĂšcle prĂ©sent chez l'apĂŽtre Paul n'est pas le 21e siĂšcle, mais la sociĂ©tĂ© gouvernĂ©e par l'influence du pĂ©chĂ©, par des valeurs anti-bibliques, anti-chrĂ©tiennes. Le prĂ©sent siĂšcle mauvais (Romains 12.2) dĂ©signe le systĂšme mondial actuel qui est corrompu, ou la maniĂšre de vivre loin de Dieu (Galates 4.3).   JĂ©rĂ©mie et ÉzĂ©chiel nous enseignent comment vivre notre foi dans le monde prĂ©sent, car ils vivaient dans des cultures bien diffĂ©rentes, dans le contexte de l'ancienne alliance, mais dans le mĂȘme monde dĂ©chu. NoĂ©, Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, MoĂŻse, JosuĂ©, les juges, les prophĂštes ont tous Ă©tĂ© environnĂ©s de gens mauvais, pervers, hostiles. Ces hĂ©ros de la foi se sont battus pour leur vie, luttant contre l’orgueil et l’idolĂątrie. Ils ont marchĂ© par la foi, mĂȘme si plusieurs personnes de leur entourage Ă©taient rebelles Ă  Dieu. JĂ©sus et les apĂŽtres, Ă  leur tour, ont dĂ» faire face aux persĂ©cutions des Romains et des Grecs. Alors, ne nous attendons pas Ă  ce que notre foi chrĂ©tienne soit vĂ©cue sans obstacles !   Une foi profonde dans un monde rebelle La gloire de Dieu se manifeste au milieu d’un monde hostile et rebelle. Tremblons devant Dieu, afin de ne pas trembler devant ce monde, mais d’ĂȘtre triomphants en JĂ©sus-Christ!     Se soumettre aux autoritĂ©s dans un monde rebelle Ce qui est particulier des prophĂštes de l’Ancien Testament et de l’attitude de JĂ©sus et des apĂŽtres dans le Nouveau Testament, c’est de voir combien ils sont sĂ©vĂšres envers les chefs religieux juifs et combien ils sont paisibles et Ă©vangĂ©liques envers les autoritĂ©s paĂŻennes.   Il est bon de chercher la paix et le respect des autoritĂ©s, tout en gardant nos convictions chrĂ©tiennes. JĂ©rĂ©mie 27.9  : Et vous, n'Ă©coutez pas vos prophĂštes, vos devins, vos rĂȘves, vos astrologues, vos sorciers, ceux qui vous affirment que vous ne serez pas asservis au roi de Babylone! 
12 : J'ai adressĂ© exactement les mĂȘmes paroles Ă  SĂ©dĂ©cias, roi de Juda: « Soumettez-vous au roi de Babylone, servez-le, lui et son peuple, et vous resterez en vie
 ». L'application de la soumission aux autoritĂ©s est mentionnĂ©e dans la Bible plusieurs fois et exigĂ©e dans tous les domaines de nos vies.   Car ne pas se soumettre Ă  une autoritĂ©, c'est ne pas se soumettre Ă  Dieu directement : Que chacun se soumette aux autoritĂ©s qui nous gouvernent, car toute autoritĂ© vient de Dieu, et celles qui existent ont Ă©tĂ© Ă©tablies par Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose Ă  l’autoritĂ© rĂ©siste Ă  l’ordre que Dieu a Ă©tabli , et ceux qui rĂ©sistent attireront une condamnation sur eux-mĂȘmes (Romains 13.1-2). Apprendre dĂšs notre jeune Ăąge Ă  se soumettre au gouvernement, Ă  notre employeur, Ă  notre mari, Ă  nos parents, Ă  nos enseignants, Ă  nos pasteurs, c'est apprendre Ă  se soumettre Ă  Dieu!   L'obĂ©issance Ă  Dieu, c'est l'essentiel de ce qu'il nous demande et ce qui nous apporte sa bĂ©nĂ©diction! Oui, nous vivons dans une dĂ©mocratie et nous avons le droit de manifester notre dĂ©saccord sur plusieurs choses, mais puisque le chrĂ©tien vit dans une thĂ©ocratie, si nous le faisons, faisons-le avec grand respect. Le pouvoir est Ă  Dieu et il demande la soumission Ă  toutes sortes d’autoritĂ©. Alors, comme chrĂ©tiens, qu’aucune parole dĂ©shonorante ne sorte de notre bouche envers des autoritĂ©s, mĂȘme non chrĂ©tiennes. Rappelez-vous que les autoritĂ©s du temps de JĂ©rĂ©mie et de Paul n’étaient pas fondĂ©es sur la Bible, mais elles faisaient rĂ©gner l’ordre. JĂ©rĂ©mie et Paul ordonnaient au peuple de Dieu de leur ĂȘtre soumis, car en fin de compte, c’était Ă  Dieu qu’ils Ă©taient soumis en le faisant. Les trois exceptions notables oĂč les croyants ne se sont pas soumis aux autoritĂ©s Ă©taient en lien avec la demande d’adorer ou de prier le roi de Babylone ou de Perse (Daniel 3 et 6) et l’interdiction aux apĂŽtres de prĂȘcher au nom de JĂ©sus-Christ (Actes 4). En dehors de cela, les croyants de l’Ancien comme du Nouveau Testament Ă©taient soumis aux autoritĂ©s, mĂȘmes celles qui ne reconnaissaient pas le seul vrai Dieu. VoilĂ  un puissant tĂ©moignage de foi dans un monde rebelle ! L’autoritĂ© est l’ordre de Dieu dans la sociĂ©tĂ© L'obĂ©issance Ă  Dieu et aux parents (ÉphĂ©siens 5.22 et 6.1) est le plus grand hĂ©ritage que vous pouvez laisser Ă  vos enfants et la plus grande paix qu'ils puissent ressentir de savoir que Dieu est l'autoritĂ© suprĂȘme de leur vie et qu’il contrĂŽle toutes choses. ReconnaĂźtre l’autoritĂ© en gĂ©nĂ©ral pour tout le monde, Ă©pouse envers mari, enfant envers parents, employĂ© envers employeur, tous envers Dieu (ÉphĂ©siens 5.21 et 6.5), l'accepter et l'appliquer dans nos vies apportent une paix dans le chaos, un ordre dans le dĂ©sordre, une grĂące de Dieu et une bĂ©nĂ©diction dans un monde rebelle!   Voici 3 Ă©lĂ©ments pour aider Ă  comprendre et vivre l’obĂ©issance aux autoritĂ©s : 1)      L’autoritĂ© est voulue et placĂ©e par Dieu. 2)      L’autoritĂ© assure un ordre dans la sociĂ©tĂ© (tandis que l’anarchie mĂšne au chaos et Ă  la malĂ©diction). 3)      Les autoritĂ©s portent des responsabilitĂ©s pesantes et seront jugĂ©es plus sĂ©vĂšrement (ayons compassion et reconnaissance envers eux). En considĂ©rant ces trois Ă©lĂ©ments, cela peut nous aider Ă  laisser flĂ©chir nos cƓurs devant les autoritĂ©s et Ă  garder une attitude respectueuse qui plait Ă  Dieu. Et dans un monde entourĂ© de gens rebelles ayant le cƓur endurci face Ă  Dieu et Ă  son Évangile, il est essentiel de se rappeler la grĂące que Dieu nous a faite, puisque : «  Nous aussi nous Ă©tions autrefois rebelles ! » « Rappelle-leur de se soumettre aux magistrats et aux autoritĂ©s , ... Nous aussi, en effet , nous Ă©tions autrefois stupides, rebelles , ... Mais lorsque la bontĂ© de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s , il nous a sauvĂ©s
 conformĂ©ment Ă  sa compassion
  par JĂ©sus-Christ notre Sauveur. Ainsi, dĂ©clarĂ©s justes par sa grĂące
 conformĂ©ment Ă  l'espĂ©rance de la vie Ă©ternelle .  » (Tite 3.1,3-7). Soyons compatissants envers les non-croyants rebelles. Nous Ă©tions comme eux. Ils ont besoin de voir en nous des modĂšles d’obĂ©issance Ă  Dieu et des chrĂ©tiens humbles qui se rappellent leur condition passĂ©e, avant de connaĂźtre le Seigneur. Encore une fois, ceci donne un puissant tĂ©moignage de notre foi chrĂ©tienne et dĂ©montre la diffĂ©rence que notre foi fait dans notre vie.   La fin d’une vie rebelle Il y aura toujours de la rĂ©bellion dans ce monde, mais nous pouvons respecter les autoritĂ©s, demander Ă  Dieu d’ĂȘtre fermes dans nos convictions et d’avoir la vraie perspective de Dieu. JĂ©sus a toujours respectĂ© l’autoritĂ© en place (Matthieu 22.21 et 23.2-3). Prenons cet engagement : Citoyens, soumettez-vous au gouvernement. EmployĂ©s, soumettez-vous Ă  vos employeurs. ChrĂ©tiens, soumettez-vous aux responsables d'Ă©glise. Épouses, soumettez-vous Ă  votre mari. Enfants, obĂ©issez Ă  vos parents. Étudiants, soumettez-vous Ă  vos professeurs
   Comme les hĂ©ros de la foi, jadis, ne craignons pas les gens rebelles. En Église, nous pouvons surmonter quelconque dĂ©fi prĂ©sent en nous confiant en Dieu et en donnant un tĂ©moignage authentique de foi et de soumission Ă  Dieu.

  • La foi de Tite

    SĂ©rie : Comment vivre ma foi dans le siĂšcle prĂ©sent – Partie 3 Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du pasteur Gilles Adams La foi de Tite nous montre que vivre sa foi dans le prĂ©sent siĂšcle n’est pas une simple question de croyance, mais un vĂ©ritable appel au courage, Ă  la constance, et Ă  la transformation intĂ©rieure. Le dimanche 13 juillet, le pasteur Gilles Adams nous a conduits dans une puissante exploration de la foi de Tite, compagnon de l’apĂŽtre Paul, pour nous montrer comment cette figure biblique peu connue devient un modĂšle saisissant de foi agissante dans un monde hostile. La foi de Tite nĂ©e dans l’opposition Tite, grec de naissance, n’était pas un personnage de premier plan dans les Actes, mais son influence dans les lettres de Paul est profonde. AppelĂ© « mon vĂ©ritable enfant selon notre foi commune » (Tite 1:4), il a Ă©tĂ© au cƓur de moments stratĂ©giques du ministĂšre de Paul : du concile de JĂ©rusalem Ă  la mission en CrĂšte. Sa foi n’est pas thĂ©orique. Elle est nĂ©e dans l’action, forgĂ©e dans le feu des conflits et affinĂ©e par la grĂące de Dieu. Tite est l’incarnation de ce que Paul dit dans Romains 12:2 : « Ne vous conformez pas au siĂšcle prĂ©sent, mais soyez transformĂ©s
 » Il vit sa foi dans un monde cynique, dur, rempli d’opposition religieuse et morale, et pourtant il reste fidĂšle. La grĂące nous enseigne Ă  vivre diffĂ©remment Le cƓur du message de ce dimanche se trouve dans Tite 2:11-14, un condensĂ© vibrant de la pĂ©dagogie divine : « Car la grĂące de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a Ă©tĂ© manifestĂ©e. Elle nous enseigne Ă  renoncer
 Ă  vivre
 et Ă  attendre
  » Trois verbes simples mais puissants, qui balisent le chemin de toute foi authentique : 1. Renoncer : une clĂ© de la foi de Tite Renoncer, c’est tourner le dos Ă  ce qui semble nous dĂ©finir : nos impulsions, nos vieilles habitudes, nos ambitions Ă©gocentriques. Le pasteur Gilles nous a rappelĂ© avec passion que lorsqu’on devient chrĂ©tien, on rĂ©alise qu’on ne peut plus faire confiance Ă  notre chair pour nos dĂ©cisions. HĂ©breux 12:1-2 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnĂ©s d'une si grande nuĂ©e de tĂ©moins, rejetons tout fardeau, et le pĂ©chĂ© qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persĂ©vĂ©rance dans la carriĂšre qui nous est ouverte, ayant les regards sur JĂ©sus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui Ă©tait rĂ©servĂ©e, a souffert la croix, mĂ©prisĂ© l'ignominie, et s'est assis Ă  la droite du trĂŽne de Dieu. 2. Vivre pleinement selon la foi de Tite « Vivre » selon Dieu, ce n’est pas seulement respirer. C’est marcher, avancer, se laisser guider par l’Esprit. Le mot grec zao  implique une vie active, enracinĂ©e dans l’obĂ©issance. Galates 5: 22-25 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bĂ©nignitĂ©, la fidĂ©litĂ©, la douceur, la tempĂ©rance; la loi n'est pas contre ces choses. Ceux qui sont Ă  JĂ©sus Christ ont crucifiĂ© la chair avec ses passions et ses dĂ©sirs. Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. Tite a incarnĂ© cela. À Corinthe, il a Ă©tĂ© l’homme que Paul envoya pour ramener l’ordre, encourager les croyants et apaiser les tensions. Sa vie Ă©tait un tĂ©moignage vivant de ce que signifie – suivre Christ. 3. Attendre avec foi et espĂ©rance comme Tite Enfin, « attendre ». Le mot grec prosdechomai  évoque l’acceptation, la patience et l’espĂ©rance. C’est une attente active. Le pasteur nous a dit : « Ce n’est pas facile ce que vous vivez, mais espĂ©rez, anticipez, acceptez
 et faites confiance Ă  Dieu. » Jude 1: 20-21 Pour vous, bien-aimĂ©s, vous Ă©difiant vous-mĂȘmes sur votre trĂšs sainte foi, et priant par le Saint Esprit, maintenez-vous dans l'amour de Dieu, en attendant la misĂ©ricorde de notre Seigneur JĂ©sus Christ pour la vie Ă©ternelle. Tite attendait, dans l’espĂ©rance de voir Dieu agir, mĂȘme au milieu de l’adversitĂ©, mĂȘme quand il devait affronter les menteurs, les insoumis, les controverses. Un appel pour aujourd’hui Le message se termine avec une invitation directe : Si toi aussi tu vis dans un monde dur, entourĂ© de cynisme, de tentations ou d’épreuves exigeantes, souviens-toi que Dieu ne t’a pas abandonnĂ© . Tite 2:11-14 Car la grĂące de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a Ă©tĂ© manifestĂ©e. Elle nous enseigne Ă  renoncer Ă  l'impiĂ©tĂ© et aux convoitises mondaines, et Ă  vivre dans le siĂšcle prĂ©sent selon la sagesse, la justice et la piĂ©tĂ©, en attendant la bienheureuse espĂ©rance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur JĂ©sus Christ, qui s'est donnĂ© lui-mĂȘme pour nous, afin de nous racheter de toute iniquitĂ©, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifiĂ© par lui et zĂ©lĂ© pour les bonnes Ɠuvres. Ce n’est pas une foi faible, une « tite foi » comme l’a dit le pasteur avec humour. C’est une foi fondĂ©e sur la grĂące, nourrie par la Parole, affermie dans l’espĂ©rance. Alors comme Tite, renonce, vis, attends
 et marche avec confiance dans ce siĂšcle prĂ©sent.

  • Une foi vivante grĂące Ă  un cƓur rĂ©animĂ©

    Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du pasteur Alain Aghedu En visite Ă  notre Ă©glise, le pasteur Alain Aghedu nous propose sa vision de l’importance de garder son cƓur ouvert, disponible et vibrant pour Dieu. Peu importe notre situation, surtout si nous sommes passĂ©s Ă  un mode de vie calme et plutĂŽt passif ou si nous nous sommes Ă©loignĂ©s de Dieu ; Dieu a encore quelque chose de prĂ©vu pour nous et nous pouvons le servir, rĂ©pondre prĂ©sents aux diffĂ©rents besoins qui se prĂ©sentent dans notre famille, notre communautĂ©, notre Ă©glise. L’exemple des disciples d’EmmaĂŒs La lecture de l’évangile de Luc au chapitre 24, nous permet de connaĂźtre un court moment de la vie de JĂ©sus. C’est la rencontre de deux disciples qui retournaient dans leur ville, EmmaĂŒs, aprĂšs leur sĂ©jour Ă  JĂ©rusalem qui s’était terminĂ© avec la crucifixion de JĂ©sus. Que retenir de ce passage ? Dans la perspective de garder un cƓur brĂ»lant pour Dieu, l’attitude des deux disciples est un bon exemple de passer d’un niveau oĂč on a baissĂ© les bras Ă  un niveau oĂč le cƓur est brĂ»lant pour Dieu et que l’on passe Ă  l’action pour le servir avec conviction et joie. MĂȘme Ă  notre Ă©poque, ce texte nous incite Ă  voir et Ă  comprendre que Dieu veut nous ramener Ă  quelque chose de perdu en chemin dans notre vie chrĂ©tienne. Il veut nous ramener Ă  un plus haut niveau d’intimitĂ© et de relation avec Lui, contrairement Ă  ce que certains vivent en ayant perdu en partie ce qu’ils vivaient dans ce lien au profit d’une vie chrĂ©tienne enrobĂ©e de routine et de religiositĂ©. 25  Alors JĂ©sus leur dit : O hommes sans intelligence, et dont le cƓur est lent Ă  croire tout ce qu'ont dit les prophĂštes ! 26  Ne fallait-il pas que le Christ souffrĂźt ces choses, et qu'il entrĂąt dans sa gloire ? 27  Et, commençant par MoĂŻse et par tous les prophĂštes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. 28  Lorsqu'ils furent prĂšs du village oĂč ils allaient, il parut vouloir aller plus loin. 29  Mais ils le pressĂšrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son dĂ©clin. Et il entra, pour rester avec eux. 30  Pendant qu'il Ă©tait Ă  table avec eux, il prit le pain ; et, aprĂšs avoir rendu grĂąces, il le rompit, et le leur donna. 31  Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent; mais il disparut de devant eux. 32  Et ils se dirent l'un Ă  l'autre : Notre coeur ne brĂ»lait-il pas au dedans de nous, lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures? 33  Se levant Ă  l'heure mĂȘme, ils retournĂšrent Ă  JĂ©rusalem, et ils trouvĂšrent les onze, et ceux qui Ă©taient avec eux, assemblĂ©s 34  et disant : Le Seigneur est rĂ©ellement ressuscitĂ©, et il est apparu Ă  Simon. 35  Et ils racontĂšrent ce qui leur Ă©tait arrivĂ© en chemin, et comment ils l'avaient reconnu au moment oĂč il rompit le pain. Luc 24.25-35 Notre vie chrĂ©tienne est souvent parsemĂ©e d’embĂ»ches qui peuvent causer des soucis ou mĂȘme de l’angoisse. Ce sont des conditions favorables pour rendre notre cƓur sec et endurci, moins sensible Ă  ce que Dieu nous dit et nous montre.  L’exemple des disciples d’EmmaĂŒs reste bon et on peut y ajouter l’exemple de Jacob qui avait le cƓur froid Ă  l’annonce par ses fils que son fils Joseph Ă©tait vivant malgrĂ© qu’il le croyait mort. Mais Dieu est lĂ  mĂȘme si notre cƓur n’est plus aussi brĂ»lant, mĂȘme si nous avons vacillĂ©. Un cƓur brĂ»lant pour Dieu Si le cƓur n’est plus brĂ»lant, si la foi a vacillĂ©, c’est peut-ĂȘtre qu’elle n’était pas centrĂ©e sur l’essentiel. L’exemple de ceux qui se basent sur leur expĂ©rience personnelle, le miraculeux vĂ©cu ou espĂ©rĂ©, leurs Ă©motions vĂ©cues lors de moments plus intenses, etc. peut nous indiquer une faiblesse : qu’arrive-t-il Ă  leur relation avec Dieu si ce n’est plus ce qu’ils vivent ? Et que dire si nous traversons des difficultĂ©s, si un projet important en cours, qu’il soit personnel ou pour notre Ă©glise, rencontre des obstacles ? N’avons-nous pas encore plus besoin de mettre notre confiance en Dieu et de garder notre foi vivante ? Encore une fois, pensons aux disciples avec lesquels JĂ©sus a marchĂ© sur la route d’EmmaĂŒs. JĂ©sus leur a consacrĂ©, patiemment, du temps pour leur parler des Écritures. Par ce rappel, Il a gĂ©nĂ©rĂ© une foi vĂ©ritable qui a embrasĂ© leur cƓur. Cela Ă©quivaut, pour nous aussi, Ă  un rappel de l’importance qu'a la lecture de la Parole pour chacun de nous. Non seulement il faut la lire, mais aussi passer du temps Ă  la mĂ©diter, Ă  la laisser nous nourrir. Par la suite, au moment oĂč JĂ©sus a pris un repas avec eux et voyant ses mains avec la marque des clous, leurs yeux se sont ouverts et ils ont rĂ©alisĂ© que le Christ Ă©tait avec eux. La lumiĂšre s’est faite dans leur esprit.  JĂ©sus venait de jumeler deux aspects indissociables pour la foi : les Écritures et la Croix. Conclusion Nous vivons tous des moments de dĂ©couragement, de colĂšre, de dĂ©ception
 mais le Seigneur est lĂ  pour venir nous chercher ; comme il l’a fait pour les disciples d’EmmaĂŒs. MĂȘme si notre cƓur est refroidi, mĂȘme si on s’est Ă©loignĂ©, on peut demander Ă  notre Seigneur de ranimer notre foi de raviver le lien qui nous unit Ă  Lui. Il est lĂ  pour tous ceux qui veulent le rencontrer.

  • La fusion thermonuclĂ©aire divine

    Article rĂ©digĂ© Ă  partir du message du RĂ©v. Dia Mbwangi Diafwila Au fil du temps, en plus des Ă©nergies primaires et fossiles, les ĂȘtres humains ont dĂ©couvert qu’ils pouvaient produire de l’énergie par fission thermonuclĂ©aire ou par fusion thermonuclĂ©aire.  Il s’agit de l’union (fusion) de plusieurs noyaux atomiques lĂ©gers en un seul. Le mot fusion est un mot trĂšs scientifique que l’on retrouve dans la Bible par l’Alliance de Dieu avec nous.  Tout d’abord l’alliance de Dieu avec les patriarches de l’Ancien Testament pour nous amener Ă  l’alliance que nous avons aujourd’hui avec Dieu par l’entremise de son Fils JĂ©sus-Christ Ă  la croix.  Le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit sont en fusion. Le monde a besoin d'Ă©nergie  et son existence en dĂ©pend.   Dieu a créé l'Ă©nergie et la force.  Il n'a pas créé l'Église pour qu'elle soit faible mais pour que le faible devienne fort.  Satan veut que l'Église soit faible.   Aucun ĂȘtre humain ne peut servir Dieu et combattre les forces malĂ©fiques et le pĂ©chĂ© par ses propres forces.  Dieu a prĂ©vu, pour rendre l’ĂȘtre humain plus que vainqueur, une source inĂ©puisable d’énergie spirituelle, le Saint-Esprit. C’est la seule source de puissance pour sauver le monde et pour donner le pouvoir et l’autoritĂ© Ă  ses serviteurs et Ă  ses servantes.  C’est pourquoi quand Dieu le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit viennent dans notre cƓur, ils viennent avec la force surnaturelle Ă©ternelle qu'ils injectent en nous pour nous rendre comme ils sont, comme Dieu est.  C'est ce que JĂ©sus a promis aux apĂŽtres avant de quitter ce monde.  Dans Actes 1:8, JĂ©sus dit : mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes tĂ©moins Ă  JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e, dans la Samarie, et jusqu'aux extrĂ©mitĂ©s de la terre . L’accĂšs Ă  cette source inĂ©puisable d’énergie et d’autoritĂ© divine est l’union ou la fusion en un seul corps des fils et des filles de Dieu en Christ. Cette fusion s’appelle dans la Bible l’alliance de Dieu et avec Dieu. L’alliance de Dieu est enracinĂ©e dans son amour envers nous.  La fusion rĂ©fĂšre Ă  une union Ă©troite et intime avec Dieu.  Elle ne peut exister sans la foi, l’espĂ©rance et l’amour. ÉphĂ©siens 4:4-6; Jean 17:19-23; Jean 15:9-12; Romains 5:5 Dans la Bible, nous retrouvons trois dĂ©monstrations historiques de la fusion comme canal du feu glorieux de Dieu et de sa puissance. -       Le Tabernacle dans le dĂ©sert -       Le Temple de Salomon Ă  JĂ©rusalem -       Le Jour de la PentecĂŽte Ă  JĂ©rusalem Reculons dans le temps et rĂ©fĂ©rons-nous au rĂ©cit de MoĂŻse . Il s’était enfui de l’Égypte pour se retrouver dans le pays de Madian.  De prince qu’il Ă©tait, il Ă©tait devenu gardien d’animaux.  Pendant qu’il se trouvait lĂ , il vivait un dĂ©couragement mais ressentait un appel Ă  libĂ©rer les enfants d’IsraĂ«l.  C’est Ă  cette pĂ©riode que Dieu se rĂ©vĂšle Ă  lui dans le buisson ardent : L'ange de l'Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. MoĂŻse regarda; et voici, le buisson Ă©tait tout en feu, et le buisson ne se consumait point.  Exode 3:2 AprĂšs avoir Ă©tĂ© en prĂ©sence de ce feu, MoĂŻse dĂ©gageait lui-mĂȘme cette Ă©nergie qui s’est transmise Ă  Aaron, aux anciens et au peuple d’IsraĂ«l.  Ce feu est devenu puissance parce qu’il y a eu fusion.  P our la premiĂšre fois les enfants d'IsraĂ«l ont fait la volontĂ© de Dieu tous au mĂȘme moment, tous unis autour de leur leader qui Ă©tait MoĂŻse.  Nous sommes alors en prĂ©sence de cette fusion entre Dieu et son peuple.  Ce mĂȘme feu qui a causĂ© le miracle de la traversĂ©e de la mer Rouge.  À moins que l’on accepte que le principe d'unitĂ© soit un principe divin, on ne peut pas avoir la fusion entre nous et voir la gloire de Dieu.   LA FUSION ET LA GLOIRE DE DIEU DANS LE TEMPLE DE JÉRUSALEM Le premier livre des Chroniques commence par une description de la gĂ©nĂ©alogie d’Adam jusqu’aux douze tribus d’IsraĂ«l. Dieu veut rassembler toute l'humanitĂ© depuis la crĂ©ation en IsraĂ«l pour que toute l'humanitĂ© soit sauvĂ©e par le lion de la tribu de Juda.   Dans le deuxiĂšme livre des Chroniques, nous arrivons au temps de Salomon oĂč nous avons la construction du temple.  Salomon ne l'a pas fait seul.  Il a rĂ©uni tous les chefs des tribus, les princes et mĂȘme d'autres rois qui ont donnĂ© pour construire le Temple d'IsraĂ«l.    Comme au temps de MoĂŻse dans Exode 40, Ă  l’inauguration du tabernacle, le feu de Dieu est descendu aprĂšs que Salomon eut terminĂ© de prier lors de l'inauguration du Temple de JĂ©rusalem. « Lorsque Salomon eut achevĂ© de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Éternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l’Éternel, car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel. » 2 Chroniques 7:1-2 Pourquoi la gloire de l’Éternel remplissait-elle la maison de l’Éternel? Parce qu’il eut fusion du roi Salomon avec tous les chefs des tribus, les chefs des familles, toutes les tribus d’IsraĂ«l et mĂȘme les Ă©trangers en IsraĂ«l. Qui dit fusion dit amour de l’Éternel, AGAPE. Pas d’AGAPE, pas de fusion, pas de puissance, pas de gloire de l’Éternel, pas de ministĂšre puissant ni de tĂ©moignage percutant.   LA FUSION DE LA PENTECÔTE À JÉRUSALEM « Le jour de la PentecĂŽte, ils Ă©taient tous ensemble dans le mĂȘme lieu. Tout Ă  coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impĂ©tueux, et il remplit toute la maison oĂč ils Ă©taient assis. »  Actes 2:1-2 Tous ensemble, un centre thermonuclĂ©aire de Dieu en Christ, dans le mĂȘme lieu. Tous unis, en communion les uns avec les autres, les petits et les grands, mĂȘme Marie Ă©tait avec eux. Tout Ă  coup, le ciel descendit sur la terre, le trĂŽne de Dieu Ă©tait au milieu d’eux. Le PĂšre CrĂ©ateur, la Parole vivante Fils de Dieu, l’Esprit vivificateur dans une maison pleine de la gloire de l’Éternel. « Des langues, semblables Ă  des langues de feu, leur apparurent, sĂ©parĂ©es les unes des autres, et se posĂšrent sur chacun d’eux. »  Actes 2:3 Des langues, pas n’importe quelles langues, mais des langues semblables Ă  des langues de feu, apparurent Ă  chacun, sĂ©parĂ©es les unes des autres, et se posĂšrent sur chacun d’eux. Des langues de feu sur chaque langue.  « Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent Ă  parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer  ». Actes 2:4 Tous sans exception furent remplis du Saint-Esprit. Tous sans exception se mirent Ă  parler en d’autres langues, selon le don de l’Esprit Ă  chacun. Ils Ă©taient en fusion spirituelle, pleins d’amour, de foi, d’espĂ©rance et d’assurance.  Ils Ă©taient tellement en fusion dans l’Esprit saint que tous les fĂȘtards qui Ă©taient en train de cĂ©lĂ©brer la PentecĂŽte sur le mont du temple Ă  JĂ©rusalem entendaient ces galilĂ©ens parler dans leurs propres langues maternelles. L’évangĂ©lisation Ă©tait trĂšs puissante ce jour-lĂ .  À travers la bouche de l’apĂŽtre Pierre, le feu de Dieu brĂ»lait puissamment.  Environ 3000 hommes convertis, sans compter leurs femmes. Actes 2:41   LA FUSION ET LA PUISSANCE DE LA PRIÈRE  « Quand ils eurent priĂ©, le lieu oĂč ils Ă©taient assemblĂ©s trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. »  Actes 4:31 « La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cƓur et qu’une Ăąme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout Ă©tait commun entre eux. »  Actes 4:32 La fusion spirituelle est un canal de puissance illimitĂ©e dans l’Église du Seigneur Dieu.  La puissance illimitĂ©e du PĂšre en JĂ©sus-Christ n’est accessible qu’à travers la fusion des fils et des filles de Dieu, jamais dans la fission. Jean 17:19-23   LA FUSION ET LA MISSION   « Il y avait dans l’Église d’Antioche des prophĂštes et des docteurs: Barnabas, SimĂ©on appelĂ© Niger, Lucius de CyrĂšne, Manahen, qui avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© avec HĂ©rode le tĂ©trarque, et Saul. »  Actes 13:1 Tous ces leaders de l’église Ă©taient en fusion et formaient ensemble le corps du Christ, une armĂ©e d’hommes et de femmes de foi et d’espĂ©rance, pleins d’amour les uns pour les autres. « Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministĂšre et qu’ils jeĂ»naient, le Saint-Esprit dit: Mettez-moi Ă  part Barnabas et Saul pour l’Ɠuvre Ă  laquelle je les ai appelĂ©s. »  Actes 13:2 GrĂące Ă  la fusion, ces leaders pouvaient entendre la voix du Saint-Esprit concernant l’appel missionnaire de Barnabas et de Saul, leurs pasteurs titulaires et associĂ©s. « Alors, aprĂšs avoir jeĂ»nĂ© et priĂ©, ils leur imposĂšrent les mains, et les laissĂšrent partir. Barnabas et Saul, envoyĂ©s par le Saint-Esprit, descendirent Ă  SĂ©leucie, et de lĂ  ils s’embarquĂšrent pour l’üle de Chypre. »  Actes 13:3-4 Fusion spirituelle - gloire et puissance de l’Éternel - plĂ©nitude du Saint-Esprit - priĂšres puissantes - manifestations des signes et des prodiges au nom de JĂ©sus-Christ - mission des envoyĂ©s du Saint-Esprit.   L’ÉGLISE FUSION    Ce que nous lisons dans la Bible est plus qu’un rĂ©cit.  Peut-ĂȘtre ne vivons-nous pas les manifestations divines de maniĂšre aussi spectaculaire mais nous sommes habitĂ©s du mĂȘme Esprit Divin.  Nous portons la mĂȘme mission qui est d’annoncer Christ le Sauveur.  Que notre Église soit : ·         Fusion du Seigneur Dieu le PĂšre avec son Fils bĂ©ni, sa parole vivante et son Saint-Esprit. Tu es une crĂ©ation du Seigneur Dieu pour Ă©clairer son Église. ·         Fusion des ministres de Dieu, de tous les serviteurs et de toutes les servantes de Dieu.  LĂšve-toi et brille. ·         Fusion des jeunes avec les enfants et les aĂźnĂ©s en Christ.  Ta lumiĂšre arrive. ·         Fusion dans l’amour, la foi et l’espĂ©rance. L’Éternel Dieu t’envoie dans le monde pour tĂ©moigner de ce qu’il a fait ici Ă  Granby.

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